En salle

13 août 2016

Burqini interdiction ni généralisation

Avec les JO, c'est encore une histoire d'islamophoconnerie qui fait la une de l'actualité en cette fin de semaine avec cette histoire d'interdiction de burqini sur les plages de Cannes. J'allais faire un billet pour donner mon avis attendu par des foules de lecteurs (avant l'heure de l'apéro, hein !, parce qu'après, je ne réponds plus de leurs vices). Je voulais rappeler que je me suis prononcé récemment contre l'interdiction de la journée burqini dans un espaces public privatisé pour ne pas passer immédiatement pour un phobe tout en maintenant ma farouche opposition quant au port de la burqa dans les espaces publics, ma perplexité vis-à-vis du voile à l'université. Tout cela est compliqué mais, en France, en 2016, il faut être pour ou contre. Toujours est-il que je me fous totalement du burqini à Cannes et que ce genre de texte idiot me révulse.

Néanmoins, lisant des trucs sur le oueb, je suis tombé sur des propos de l'avocate : « La police vestimentaire n'existe pas » ! J'ai bondi. Heureusement qu'elle n'existe pas et je crois que notre maréchaussée a mieux à faire que de verbaliser des contribuables ayant les maillots de bain trop longs.

Toujours est-il que je déambulais (en voiture, faut pas déconner non plus) à Carnac, hier, et j'ai vu, dans le centre ville, des types, genre « vieux beaux » qui se promenaient torse nul. Cela devrait être interdit. Sur le front de mer, je comprends. Et encore, c'est limite chez des types qui ont dépassé 20 ou 25 ans.

Je me rappelle avoir fait deux ou trois billets de blog (en dix ans de blogage) au sujet des lascars qui ne mettaient pas des tenues décentes en visitant des sites historiques, faisant clairement allusion aux gens en tenue de cyclistes qui visitaient Sarlat, ses églises,... déguisés en pochettes publicitaires, donnant l'impression d'avoir perdu tout amour propre. Je ne mets jamais de casquette ce qui me frustre car cela m'empêche de l'enlever en entrant dans un lieu qui appelle au recueillement.

Je me rappelle aussi avoir pesté contre les types (oui, c'est souvent masculin) qui se promènent en survêtement dans ma commune, en sandales (éventuellement avec des chaussettes), voire en simple short dans ma commune qui n'est pas une riante cité balnéaire accueillant des vacanciers mais le Kremlin-Bicêtre, en banlieue parisienne. J'ai aussi hurlé contre les andouilles qui se promènent en djellaba, en boubou ou toute autre tenue visant à exprimer leur différence, voire à nier leur proximité avec notre République, par une espèce d'acte militant (quand ils vont au boulot, le matin, ils sont en jean ou costume, pas en rideau). Je conchie donc les tenues vestimentaires qui s'éloignent de la norme sans, pour autant, avoir la moindre originalité.

La police vestimentaire n'existe pas car on ne peut pas légiférer sur tout et dépenser des fortunes pour vérifier que les textes sont respectés.

Dans ma réflexion, j'ai fini par éclater de rire en me disant : « le burqini, quand il y en a un, ça va, c'est quand il y en a vingt... » Brice Hortefeux serait-il entré dans mon corps ? Non ! Je fais référence à une tenue vestimentaire, pas à une origine ethnique. Il n'y a aucun racisme dans mes propos mais je pense que certains bas-du-front (de gauche) pourraient faire un amalgame idiot, un amalgame mortifère pour nos libertés.

Alors qu'il y ait quelques femmes, sur une plage, qui pratiquent l'habillement intégral, je m'en fous. C'est si le phénomène se multipliait qu'il conviendrait d'être inquiet, comme s'il devenait à la mode, chez les quinquagénaires de ma banlieue de se promener torse nu en pantalon de survêtement. Non, pas comme.

Les femmes se sont battues pendant des années pour avoir le droit ne montrer leurs nibards sur les plages, y compris les grosses avec les seins qui tombent, ce qui est encore plus moche qu'une casquette Paul Ricard sous la nef de Notre-Dame.

Ne tolérons pas de retour arrière, surtout au nom de la religion.

Même si la loi ne peut pas tout faire.

3 commentaires:

  1. Le bâchage ostentatoire des névrosées musulmanes n'est plus un problème religieux, mais un affichage politique. Cette instrumentalisation prosélytique de la tenue des femmes est là pour nous imposer cette religion dans l'espace public et pour nous faire chier. Ça me gave, je me sens agressé dans ma laïcité, d'autant que ces tenues d'un autre âge nous annoncent les régressions et les retours en arrière que cette religion archaïque voudrait imposer partout dans le monde et bien entendu chez nous....

    RépondreSupprimer
  2. Pourquoi ces gens veulent-ils cacher le corps ? Voile ou burkini (invention récente) pour les femmes, et grands et larges shorts pour les hommes, cette répression/régression sexuelle est d'abord corporelle, c'est le corps humain qu'il faudrait cacher. Ces blasphémateurs hérétiques inversés veulent, en fait, tuer la créature car ils haïssent le créateur. Dans le Coran, Mahomet les nomme : " Chiens de l'Enfer "

    RépondreSupprimer
  3. et les ceusses qui se promènent avec la chemise de nuit de leur femme et les sandalettes orthopédiques de ma concierge?
    parce qu'il y en a et pas qu'un peu
    et pas seulement sur le front de mer

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...