J'ai donc décidé de déambuler jusqu'à Paris en espérant trouver une brasserie ou autre avant. Le billard était ouvert. J'ai hésité : vous iriez boire dans un billard, vous ? Je suis rentré (on ne prend pas de risque : il y avait un comptoir ouvert et les autres pouvaient être très loin et, parti de Bretagne depuis 17 heures, l'envie de pisser pointait).
Ce blog fut un blog politique. Il est devenu généraliste.
J'ai commandé une pinte de 1664 blanche. Ils me l'ont servie sans citron et elle ne coûte que 5€60. J'ai immédiatement compris que j'avais fait le bon choix.
L'endroit est moche. Je me comprends : ce n'est pas un bistro. C'est un billard. Il y a vingt ou trente tables de billard, deux ou trois tables pour boire un coup et le comptoir sans personne. À part moi. Cela étant, les serveurs sont sympathiques, les clients nombreux mais calmes.
Cela fait des années que je connais ce lieu, sans doute 23... je ne suis jamais venu mais j'y ai envoyé des centaines de clients (c'est le seul machin qui vend des cigarettes quand les tabacs sont fermés).
Revenons sur la clientèle. Il y a quelques gamins (les parents ne sont passées loin), très peu de femme, aucun pochetron. La moyenne d'âges des adultes est de l'ordre de 25 ans. Les gamins sont gros. Ils boivent du Coca. Ca leur apprendra. Les origines ethniques variées sont la preuve que le vivre ensemble est possible.
Je dis ça pour faire rigoler Didier Goux sans passer pour un gros raciste.
Et on peut faire un billard, entre 3 pintes, du coup ?
RépondreSupprimerSûrement.
SupprimerLe vivre-ensemble avec chacun une queue bien en main, cela s'appelle une partouze.
RépondreSupprimerDis donc, 20 ou 30 tables ..
RépondreSupprimerTu es sûr de ne pas être dans la salle des pas perdus gare St Lazare ?
Hélène dici
Bonne et heureuse année 2017, Nicolas !
RépondreSupprimerEt n'oubliez pas, quelques fruits et légumes tous les jours entre deux tournées. Ou mieux encore, lancez donc une nouvelle mode : au bar à la place des chips, des lamelles de carottes, courgettes, betteraves, concombre, radis, pommes...
Meilleurs vœux Nicolas.
RépondreSupprimerHélène dici