En salle

24 juillet 2017

Du noir. Du jaune. Des couleurs. De l'émotion. Des bistros.


Je me demande si je n'ai pas déjà illustré deux ou trois billets avec cette photo. Ca me rappelle un peu l'été 2008 au cours duquel Tonnégrande et moi n'avions aucun projet pour nos vacances. Nous avions passé une partie du mois en terrasse de la Comète à regarder les abrutis non sans boire quelques verres ce qui pourrait laisser penser que l'on boit plus que de raison. Mais conchions les médisants. 

Ce midi, nous buvions un verre par pure amitié, ce qui, il faut le reconnaitre, n'a rien à voir avec l'alcoolisme. 

Vers 14 heures, nous avons remarqué une certaine animation sur l'avenue alors qu'il avait trous grammes et moi deux (ta gueule, c'est moi qui raconte).  


Je n'ai pas pensé à pendre une photo. Il y avait une grosse chinoise, au carrefour, qui s'engueulait avec une grosse noire. Cette dernière était dans sa voiture, genre Renault Scenic. Nous avons vu après que la dame d'une autre couleur (hé ! Ho ! Déjà que j'ai la réputation de raciste dans le web. Je ne sais pour s quoi faire) était issue d'une petite voiture, genre 107, arrêtée au milieu de la route. La grosse chinoise, que nous allons appeler la grosse chinoise non pas par racisme primaire mais par racisme secondaire insultait la grosse noire que l'on va qualifier ainsi à cause de sa légère surcharge pondérale et pas de sa sonbritude. 

La scène a duré plusieurs minutes. Réellement. Peut être 10. On était devant la porte du bistro à regarder en espérant qu'elle se foutent franchément sur la gueule car nous sommes des fumiers.

A un moment, la grosse noire dans la Sénic décide que ça a assez duré. Elle par donc avec une belle accélération. La grosse chinoise est restée accrochée à la vitre ouverte et semblait voler. On aurait dit un dessin animé. 

Fred, le serveur, qui était moins saoul que Roger, pense que la grosse de couleur (j'ai oublié la quelle) avait fini par passé le rond point à plus de 80. 

C'est alors que le patron me demande ce qu'il doit faire. Il faut reconnaitre que nous avions une grosse chinoise qu'il était partie envolée accrochée à la fenêtre de la voiture d'une grosse noire et qui avait laissé sa 107 au milieu du carrefour (c'est à ce moment qu'on a vu que son rétroviseur droit avait été arraché). Je lui réponds qu'il n'a plus qu'à appeler la police. La dame en question aurait dû être morte. Il fallait se couvrir. 

Il appelle. C'est alors que j'ai vu une grosse chinoise marcher au milieu de l'avenue et remonter vers chez nous. Elle n'était pas morte. 

En braillant, elle est remontée dans sa 106 avec le rétroviseur droit hors d'usage. 

Le patron a présenté ses excuses aux policiers. On est rentrés dans le bistro.  Et on a exigé la tournée du patron à cause des émotions. 


14 commentaires:

  1. Bon oui. Il faut bien se remettre de ses émotions et surtout ne pas se cacher avec un patron accueillant.

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  2. Encore heureux que toutes ces grosses-là ne soient pas venues vous griffer la figure en hurlant des insanités, pour vous apprendre à reluquer leurs algarades en ricanant. Vous avez eu du bol.

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  3. Ta 107 devenue une 106 avec la perte d'un rétroviseur, je veux bien, mais mettre deux fois la même photo avec Samuel L Jackson en pas deux jours, ça mérite le blâme. Et arrête de stigmatiser les grosses je te prille.

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    1. Vive les grosses. Ce n'est pas Samuel machin mais Tonnégrande.

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  4. Elle n'a vraiment pas de chance, cette grosse Chinoise : non seulement elle a failli se faire tuer par une grosse négresse, mais en plus, quand elle est revenue sur ses pas, ç'a été pour constater que sa 107 était devenue une 106.

    Il y a des années, comme ça, où on ferait mieux de rester au lit.

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  5. Didier a 4 minutes de retard sur Captain pour la blague pourrie.

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    1. Didier a toujours du retard sur les blagues pourries, à croire qu'il fait exprès.

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    2. Oui mais il a déjà commenté le billet du jour.

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  6. Je t'ai déjà dit de,féliciter le photographe de la première photo ?

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