En salle

31 août 2017

La pensée complexe et la loi travail expliquées pour les nuls

J'ai répondu à une publication dans Facebook. Voila la publication, ma réponse suit : 

"La pensée complexe n'est en fin de compte pas si complexe : on fait des réformes favorables à une infime partie du peuple, donc à l'immense majorité des profiteurs de tous poils. 
Question d'un journaleux à un député LREM : "ces ordonnances sont-elles plus favorables au patronat ? " Réponse du blaireau de service : "ça n'est pas comme cela qu'il faut voir les choses..." 

Tellement complexe, la pensée qu'on ne peut pas comprendre, nous qui nourrissons cette bande de crevures, qu'ils nous affament chaque jour davantage. 
Ben oui quoi, les riens sont des cons qui ne comprennent rien. 
En clair, une réforme de deux-cents pages qu'on peut résumer en... deux phrases :
Cette réforme va favoriser le dialogue social dans les entreprises... en réduisant le nombre d'élus syndicaux. 
Faciliter le licenciement va permettre d'embaucher. 
Alors, les riens, vous comprenez ou pas ?"

Voila ma réponse :

Je vais répondre à cette publication. Lisez là avant de me lire. La pensée complexe est de dire qu'on a un fort taux de chômage depuis plus de 40 ans et que la forte protection dont bénéficient les salariés ne change rien, ce qui est surtout dénoncé par des salariés protégés ne doit pas être oublié. 

Ne me traitez pas d'enculé de droitiste macronien, j'ai toujours dit la même chose dans mes blogs. J'ai toujours dit que La Défense (excusez les majuscules imposées par mon iphone) exclusive des salariés protégés et pas celle des chômeurs, des salariés des petites boites, des types obligés de ce mettre en statut d'auto-entrepreneurs,... faisait le lit de la droite en général et du FN en particulier. 

La gauche doit défendre les opprimés. La position actuelle des gauchistes est inacceptable : elle défend des privilégiés (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : un patron et un actionnaire sont toujours plus privilégiés qu'un salarié). 

La pensée complexe est ainsi. Il faut tout peser et on ne peut pas argumenter en 140 caractères. C'est un peu le propre de la sociale démocratie. Être pragmatique (pas à la Sarko qui disait ça en étant binaire). Prendre le pour et le contre. Réfléchir. Prendre le meilleur. 

Je ne sais pas si la loi travail permettra de créer des emplois voire si elle aura le moindre effet bénéfique. Je suis un salarié protégé qui fréquente beaucoup les salariés non protégés. 

Mais je préfère la pensée complexe à la pensée basique, surtout si elle ne sert qu'à sortir des slogans venant des organisations syndicales ou politiques de gauche. Des pensées pré-formatées. 

Je ne défends pas cette loi : je m'en fous. Et pas uniquement parce que je suis un salarié protégé mais parce que les opposants sont visiblement dans un concours de bite qui ne nécessite pas beaucoup de réflexion. 

Je ne défends même pas Macron (sauf sur un point : son programme comprenait explicitement cette loi et les ordonnances et il a été élu). Je défends Hollande. Qui a essayé de réformer le travail mais qui a été saqué par une gauche débile. 

Et on a le même processus : des types de gauche font le concours de la plus grosse bite. Mais Macron avait empêché Le Pen ou Fillon de reprendre le pouvoir. Parce que les types de gauches en question ne sont pas vraiment aimés par les électeurs. 

Vive le centre et la pensée complexe.


6 commentaires:

  1. " des types de gauche font le concours de la plus grosse bite." ou de " la plus belle chatte "... Quand on entend Raquel Garrido dire qu'ils entendent (FI) raccourcir le mandat d'EM !!. " Si on peut abréger le calvaire ,je ne vais pas m'en plaindre" !!! ce matin sur RTL .
    vincent

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  2. La gauche fait un concours du plus con, aidée en cela par la CGT dont le patron ce matin sur F Info a révélé le vide cérébral vertigineux qu'il traîne. Ce mec est vraiment nul !

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    1. Ton titre et le commentaire me vont bien ...je suis sur le thème de la nullité, on pourrait presque dire de la nullitude
      Sérieusement on va tout droit vers un sacré foutoir. Et une question ? Est ce que la disparition du salariat permettra d'inventer une protection sociale dû micro entrepreneur qui ne payent de cotisations sociales ?
      Les problèmes du vingt et une siècle deviennent complexes !

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    2. Il faudrait que les syndicats et les politiciens de gauche s'en occupent plutôt que de faire le con.

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