Je ne vais pas décrire les détails. J'ai bossé 5 jours là bas et j'ai pris une semaine de vacances. J'en ai bien profité. Avec mon salaire de cadre et le voyage payé par la boite, j'ai tres bien vécu pendant cette semaine. D'autant que les gens sont vraiment accueillant. J'étais arrivé à 5 heures du matin un dimanche et le client (métropolitain) était venu me chercher à l'aéroport avec un collier de fleurs. Il m'a déposé à l'hôtel (je devais me remettre en forme avec 12 heures de décalage horaire). En me lâchant, il m'a dit que l'accueil était une tradition chez eux mais qu'il allait se recoucher). Toute la semaine de travail, j'étais invité, le soir, chez l'un des clients. Et pendant ma semaine de vacances paradisiaques (Bora bora et tout ça), j'étais passé les voir un midi entre deux avions, ils étaient contents de me voir (sauf le jeune directeur à la con qui me reprochait d'être en short parce qu'il ne savait pas que j'étais en vacances. Quand je dis paradisiaque, c'est pour les paysages. Pour le reste, une semaine de vacances seul, c'est plutôt déprimant. Draguer des vieilles américaines dans des hôtels de luxe, c'est rigolo mais bon.
Revenons au voyage.
Mon chef avait décidé que je devais voyager en classe de bas de gamme. Genre 6000 francs. Je l'avais bluffé en disant que je refusais de voyager autrement qu'en classe affaire pour le boulot. J'avais argumenté sur le fait que je n'exigeais pas la première classe. Il avait accepté (même si ça lui coûtait plus de 30000 francs). Il n'avait pas le choix (j'étais un fin négociateur, qualité que j'ai perdue).
Me voilà donc à Roissy pour le départ. Reçu dans un salon VIP à boire du champagne. On finit par monter dans le 747 (on a eu un DC10 au retour). Des places de grand luxe (mais pas autant qu'en première). J'étais à côté d'un Type habitué au voyage en question. Les hôtesses lui ont servi un whisky dans un biberon. Vice de VIP. Il m'avait donc proposé de boire un verre. J'avais pris un champagne. Et un autre. Et... Avant que l'avion ne décolle, j'avais déjà une légère ébriété. Mon voisin était fin saoul et les hôtesses m'aimaient bien parce que j'étais le moins chiant des clients. J'ai fini une partie de la première partie du trajet (avant l'escale à L'os en gelée)(dixit béru) dans la cabine de pilotage. C'était grandiose. Notamment le survol des zones enneigées, genre le Groenland. L'avion passe par des trajets saugrenus.
Je finis par dormir un peu et les hôtesses me réveillent pour le petit déjeuner car nous allions arriver à Los Angeles pour l'escale. Ca me rappelle qu'il faut que je vous parle des hôtesses. La chef était vieille mais bien conservée. Elle était secondée par une des plus belles filles que je n'ai jamais vues et d'un steward ouvertement homosexuel.
A l'aéroport, où l'avion s'était arrêté une ou deux heures pour faire le ménage, nous étions confiné dans un immense hall mais il me fallait prendre l'air ayant commencé à dessaouler. Je pousse une porte "de sécurité" et les alarmes retentissent. Les Américains sont un peu cons.
On repart. On nous sert un troisième repas (après celui qui suivait le départ et le petit déjeuner). Mon voisin étant requinquer, nous voila à picoler à nouveau. Mais j'ai fini par dormir pour arriver à jeun après une deuxième cuire en classe affaire.
Le retour a été plus calme (j'avais la voiture à conduire à l'arrivée). Du coup, je me suis fait chier comme un rat mort. Sans dormir (le stress). Arrivé fatigué. Avec 450 kilomètres à faire avec ma voiture récupérée à Roissy.
Je suis un nain soumis.
S'il n'y avait pas des gens qui voyagent en classe affaire, le prix des places en classe économique serait plus élevé.
RépondreSupprimerVoilà.
SupprimerSi les cons pouvaient cesser de dire qu'ils "sont" le peuple, chacun pourrait voyager comme bon lui semble, dans la classe qu'il veut.
RépondreSupprimerAussi.
SupprimerOn ne doit pas dire un nain soumis, mais une personne de petite taille en situation de docilité.
RépondreSupprimerJe vous dénonce immédiatement aux commissaires Bembelly et Adolfo Ramirez.
Il est indéniable que "personne de petite taille en situation de docilité" est tout aussi discriminant en raison de l'adjectif petites et du terme docilité qui portent des connotations péjoratives.
SupprimerVos devez dire : "personnes de taille modérée en situation de serviabilité maximale"
Et pour un nain gras, on dit quoi ?
Supprimerpersonne de taille modérée en situation d'amplitude pléthorique"
SupprimerMerci
SupprimerJe remarque que les nains soumis (pour faire plaisir à Didier) voyagent toujours en classe affaire pour aller vers des lieux dont le climat est des plus doux et enchanteur.
RépondreSupprimerIls ont bien raison.
SupprimerMe fait penser à l’excellent gag de canal + du temps de Gildas: “un inconnu vous offre des fleurs”.
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