Travailleur mimant ce qu'il pense de l'opposition à la loi travail |
Je comprend le dépit
de mes centaines de milliers ou de millions de lecteurs qui attendent
avec impatience mon avis sur la loi travail mais je leur présente
mes excuses : je n’en ai pas. J’ai, par contre, une
demi-heure de disponible avant de revenir au bistro que j’ai laissé
ce matin vers une heure (obligé de partir, ça fermait…) pour dire
des conneries dans mon blog. Je suis rentré à pied et désappointé
par les arguments des opposants que j’avais lu toute la soirée
dans Facebook quand je ne discutais pas avec les patrons.
Nous avons beaucoup
d’andouilles qui pestent contre le néolibéralisme mais qui ne
savent pas ce que c’est. Je les invite à utiliser Wikipedia. Mais
je vais résumer. Le terme est apparu en 1844 ce est rigolo pour un
truc « néo » et désignait à l’époque une forme de
libéralisme qui permettait l’intervention de l’état dans
l’économie. Vive le néolibéralisme, donc ! Jusqu’à la
fin des années 1970, c’était proche de la social démocratie,
Keynes et tout ça. Après, ça se complique. Je vous laisse lire.
Maintenant, c’est surtout un gros pour dire que la droite, c’est
caca.
Le type de gauche
qui emploie ce mot me paraît toujours suspects. C’est un peu comme
si, moi, je faisais un discours en argumentant avec « eau
minérale ».
J’avais ainsi si
un type qui disais que cela faisait trente ans que l’on menait une
politique néolibérale et qu’on faisait des réformes du droit du
travail et que rien n’avait fonctionné. Je me demande à quoi il
faisais allusion.
On a un peu tendance
à oublier que la crise où nous sommes englués a commencé en 1973
ou 1974. On peut toujours gloser sur les éléments déclencheurs et
sur ceux qui ont fait qu’on s’y enfonce. Toujours est-il que le
chômage a commencé à monter en flèche pour se stabiliser vers 3
millions, oscillant depuis longtemps entre 7 et 10 % de la
population active. Je voudrai qu’on m’explique quelles mesures
néolibérale on aurait pu prendre depuis ces quarante ans qui
auraient vraiment perturbé notre modèle social.
Par contre, je
connais quelques mesures progressistes un tantinet néfastes.
Et d’autres
parfaites, comme la réduction du temps de travail.
Vous pouvez
accrochez vos bretelles à un droit du travail qui ne protège
absolument avec des branches, des conventions, des accords qui ne
font qu’accroître les inégalités selon qu’on bosse dans
l’informatique bancaire ou dans les bistros.
Je ne connais pas
les autres secteurs, débrouillez-vous sans moi.
Salut,
RépondreSupprimerJe réagis à cet article et au(x) précédent(s).
Après avoir été trotskyste (mais c'était les années 70 et j'étais jeune); puis socialiste "de gauche" sous Miterrand; puis déçu des socialistes (je n'ai pas dit du socialisme, hein, puisque c'est quelque-chose qu'on n'a jamais vu à l'œuvre); puis m'en-foutiste; puis antisarkoziste, mais réaliste et donc hollandiste (dès la primaire) sans conviction mais avec persévérance; pas bien convaincu de pouvoir être un jour macroniste (quand-même), je sens que je vais devenir jégouniste :)
Ca s'arrose.
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