En salle

02 septembre 2017

Ne parlons pas travail un samedi soir

Travailleur mimant ce qu'il pense de l'opposition à la loi travail
Je comprend le dépit de mes centaines de milliers ou de millions de lecteurs qui attendent avec impatience mon avis sur la loi travail mais je leur présente mes excuses : je n’en ai pas. J’ai, par contre, une demi-heure de disponible avant de revenir au bistro que j’ai laissé ce matin vers une heure (obligé de partir, ça fermait…) pour dire des conneries dans mon blog. Je suis rentré à pied et désappointé par les arguments des opposants que j’avais lu toute la soirée dans Facebook quand je ne discutais pas avec les patrons.

Nous avons beaucoup d’andouilles qui pestent contre le néolibéralisme mais qui ne savent pas ce que c’est. Je les invite à utiliser Wikipedia. Mais je vais résumer. Le terme est apparu en 1844 ce est rigolo pour un truc « néo » et désignait à l’époque une forme de libéralisme qui permettait l’intervention de l’état dans l’économie. Vive le néolibéralisme, donc ! Jusqu’à la fin des années 1970, c’était proche de la social démocratie, Keynes et tout ça. Après, ça se complique. Je vous laisse lire. Maintenant, c’est surtout un gros pour dire que la droite, c’est caca.

Le type de gauche qui emploie ce mot me paraît toujours suspects. C’est un peu comme si, moi, je faisais un discours en argumentant avec « eau minérale ».

J’avais ainsi si un type qui disais que cela faisait trente ans que l’on menait une politique néolibérale et qu’on faisait des réformes du droit du travail et que rien n’avait fonctionné. Je me demande à quoi il faisais allusion.

On a un peu tendance à oublier que la crise où nous sommes englués a commencé en 1973 ou 1974. On peut toujours gloser sur les éléments déclencheurs et sur ceux qui ont fait qu’on s’y enfonce. Toujours est-il que le chômage a commencé à monter en flèche pour se stabiliser vers 3 millions, oscillant depuis longtemps entre 7 et 10 % de la population active. Je voudrai qu’on m’explique quelles mesures néolibérale on aurait pu prendre depuis ces quarante ans qui auraient vraiment perturbé notre modèle social.

Par contre, je connais quelques mesures progressistes un tantinet néfastes.

Et d’autres parfaites, comme la réduction du temps de travail.

Vous pouvez accrochez vos bretelles à un droit du travail qui ne protège absolument avec des branches, des conventions, des accords qui ne font qu’accroître les inégalités selon qu’on bosse dans l’informatique bancaire ou dans les bistros.


Je ne connais pas les autres secteurs, débrouillez-vous sans moi.

2 commentaires:

  1. Salut,
    Je réagis à cet article et au(x) précédent(s).
    Après avoir été trotskyste (mais c'était les années 70 et j'étais jeune); puis socialiste "de gauche" sous Miterrand; puis déçu des socialistes (je n'ai pas dit du socialisme, hein, puisque c'est quelque-chose qu'on n'a jamais vu à l'œuvre); puis m'en-foutiste; puis antisarkoziste, mais réaliste et donc hollandiste (dès la primaire) sans conviction mais avec persévérance; pas bien convaincu de pouvoir être un jour macroniste (quand-même), je sens que je vais devenir jégouniste :)

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...