En salle

21 novembre 2017

Inclusivité à obsolescence programmée


Aujourd'hui, le Premier Ministre, Doudou (private joke) a pondu un texte pour demander à ne plus utiliser l'écriture inclusive dans les textes officiels. Mon avis : c'est la moindre des choses mais c'est un peu du gaspillage d'énergie d'être obligé de passer par le JO. Aussitôt, on a vu des commentaires dans les réseaux sociaux. D'opposants à cette connerie (comme moi, mais je vais y revenir pour expliquer ma grossièreté) et de défenseurs. 

Ces derniers nous ont expliqué qu'on n'avait rien et que l'écriture inclusive ne se limitait pas au point median. C'est con, vous en avez fait un symbole au risque de dénaturer notre langue et de passer pour ridicule. Vous avez merdé. Ils nous ont expliqué aussi une histoire de grammaires de proximité qui m'échappe un peu (du genre - si je puis dire - si l'adjectif est plus proche, dans la phrase d'un nom féminin, il doit être accordé avec ce dernier. Le crétin et l'andouille sont idiotes, par exemple. Admettez le ridicule). 

D'autre nous expliquent qu'une langue évolue. Oui. Mais naturellement, par la rue, les vrais gens et toussa. Ca ne choque plus personne qu'on dise une ministre ou une député. Je crois même que des règlements l'exigent. 

Certain.e.s nous disent enfin qu'on ne doit pas dire à l'école que le masculin l'emporte sur le féminin. On peut employer d'autres formules. Mais pensez un peu à ses souris mâles qui passent pour des tafioles depuis des générations. 

Enfin, on peut dire "une auteur" ce qui est déjà une évolution de la langue sans dire une auteure qui est ridicule. 

Est-ce qu'une entraîneur voudrait passer pour une entraîneuse ?

Il faut laisser du temps au temps. Tout bouge et la langue évolue mais surtout pas par des diktats de quelques féministes que des progressistes en peau de fesses s'empressent de respecter pour d'obscures raisons. Le militantisme n'excuse pas tout. 

D'autant que militer pour des conneries fait fuir les électeurs. Et ça, c'est très dommage. 

4 commentaires:

  1. Doudou est très bien. C'est une connerie ce débat ridicule

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  2. « Ca ne choque plus personne qu'on dise une ministère ou une député »

    Si, moi (et quelques autres).

    Cela étant, ce qui condamne d'entrée de jeu cette stupidité d'écriture dite inclusive, c'est qu'elle donne des phrases illisibles à haute voix. Or, même s'il existe des différences entre langue orale et langue écrite, il n'en demeure pas moins que, pour être viable, celle-ci doit pouvoir redevenir celle-là à l'occasion.

    Bref, les "féministes de salon" (comme les a qualifiées je ne sais plus quelle femme) ont la défaite cuisante que leur stupidité méritait.

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    1. Je voulais dire "une ministre" et un rien vous choque.

      Pour le reste, on est d'accord.

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  3. Quel conneri ! (eh oui, il n'y a pas de raison que connerie soit féminin, c'est insultant)

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