En salle

15 novembre 2017

Je ne suis pas la gauche égarée

Aujourd'hui, à propos de l'histoire entre Charlie et Mediapart, j'ai écrit dans Facebook ceci :

"Cette polémique me navre (je suis côté Charlie) mais je vais répondre à Plenel. Je ne suis pas une gauche égarée mais une gauche ulcérée par les comportements et propos de quelques lascars (qui représentent peut-être 10% des électeurs, donc moins d'un cinquième de la gauche) qui se revendiquent de la vraie gauche.

Je suis une gauche ulcérée qui a choisi pour la première fois de sa vie, à sa sixième présidentielle si je compte bien, de ne pas voter pour un président se prétendant de gauche.

Il faut que ça cesse." 

J'ajoute, ce soir, que les andouilles de Libé ont fait un article pour expliquer que Riss avait fait un article (voir mon billet d'hier) déformant une phrase de Plenel. C'est d'une monstrueuse connerie d'autant qu'on mélange la forme et le fond. 

J'ai vu un opuscule de gauche (de moindre audience que Libé) prendre une défense de Plenel aberrante. Sans compter l'illustre Ramirez de Combat. 

Je ne suis pas une gauche égarée. Je suis une gauche laïque qui défend les opprimés comme les femmes voilées et les types qui vont au bistro ou voir une complétion sportive ou un spectacle qui sont massacrés. La gauche de Plenel et Libé a perdu ses repères. 

J'ai lu un autre truc. Je n'étais pas d'accord avec la forme (ils mettaient un tantinet les torts sur Charlie) mais dont j'approuve le fond : pendant qu'on se branle la nouille avec des conneries d'extrême droite (comment la gauche peut-elle défendre des extrémistes religieux ?), des politiques fiscales et économiques a priori néfastes pour le peuple sont menées. Je dis "a priori" parce qu'au fond, personne n'y comprend rien. 

Je ne suis pas la gauche égarée. Je suis la gauche lucide. Je ne prétends pas détenir la moindre vérité absolue d'autant que je me demande si ma phrase n'a pas une triple négation. 

Mais il faut que ça cesse. 

3 commentaires:

  1. Plenel et ses copains se feront mettre sans même qu'on leur paye un coup à boire... et c'est bien dommage pour eux.

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  2. Y a une gauche qui a fait clairement alliance avec une frange dangereuse, mais qui représente des voix. Aujourd'hui, on est dans de la politique et l'électoralisme.

    Mais de la même façons que Le Pen flattait des bas instincts nostalgiques d'époques obscures, une gauche aujourd'hui flatte un électorat musulman qui représente beaucoup de voix quand il se déplace. C'était le sens de la campagne de Hamon et beaucoup de candidats FI aux législatives.

    Je ne sais pas si ça va cesser vraiment... Impression que cela ne fait que commencer même.

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