En salle

16 novembre 2017

Laïcité dans le berceau et fatigue militante

Je dois reconnaitre une légère mauvaise humeur. C'est à cause du boulot. Depuis mardi vers 16 heures je subis des âneries diverses et celle d'aujourd'hui n'est due qu'à ma propre connerie. Cela étant, ce débat sur la laïcité commence à me casser les couilles tellement il me semble évident que les islamistes, en tant que militants politiques, ce qui est un pléonasme, doivent être désintégrés. 

Mais, surtout, le nombre de militants pro laïcité que l'on découvre depuis peu a tendance à me fatiguer. Pour ma part, je n'ai aucun mal à être laïque même si je ne sais jamais si je dois écrire laïc ou laïque. Je suis athée et cathophobe donc islamophobe mais parfaitement respectueux des croyances de tout le monde tant qu'on ne me casse pas les couilles. Mes parents étaient profs dans le public dans une commune du Centre Bretagne. Mon père est le créateur de la première section de sport collectifs à l'Amicale Laïque. Je ne parle pas de ma mère. Elle lit mes publications. Mon enfance a été baignée dans la laïcité. 

Dès mes 11 ans, j'ai intégré l'association laïque du scoutisme français (après un premier passage vers les 8 ans). Vers 23 ans, j'étais directeur adjoint de centres de vacances. Peu après, j'ai été élu à l'équipe départementale, puis régionale et, parce que j'habitais Paris, je représentais la région à l'espèce d'instance représentative des régions au niveau national (une espèce de Sénat, en gros) et aux congrès nationaux (qui ne sont pas représentatifs). 

Je dois reconnaitre que je ne suis pas parti en très bons termes mais le sujet n'est pas là. Mais je reconnais aussi que depuis, c'était en 1996, je n'ai repris aucun engagement associatif ou autre depuis. Huit ans après j'ai découvert les blogs et, fin 2005 (vraiment fin, genre le 29/12), j'ai ouvert un blog dédié à la politique. Pour des raisons à la con (comme celles qui m'ont poussé à participer aux instances nationales de l'association du scoutisme français), il a connu un certains succès. 

Les raisons à la con sont : petit 1, dans mon boulot de l'époque (j'étais consultant) j'ai appris à écrire des conneries à la pelle rapidement, petit 2, je suis informaticiens, petit 3, j'ai fait des études de statistiques. 

Dans les réseaux sociaux, j'ai un tas de potes qui ont un vrai engagement politique et que je respecte beaucoup même si je ne suis pas nécessairement d'accord. 

Par contre, il y a un tas de crétins qui se sont découvert un droit de parole dans Twitter et Facebook sans n'avoir jamais rien fait. Et le débat récent, disons entre Plenel et Charlie a fait exploser le phénomène. Des types qui n'ont jamais rien fait à part avoir poussé des coups de gueule aléatoires dans les réseaux sociaux se la ramènent. 

Ca me fatigue. 

J'étais moins fatigué quand je dirigeais des centres de vacances de l'association laïque du scoutisme français. 

Qui plus est mixte. La première. Mais je parlerais féminisme une autre fois.

1 commentaire:

  1. Tiens, de la part d'une ancienne guide de France, hauts les cœurs !

    https://m.youtube.com/watch?list=PLJkRlnNAOFBD46WKMv5tJbp4eGfAswd-f&params=OAFIAVgF&v=FX1oKYFkkho&mode=NORMAL

    Hélène dici

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