Ah ! Il faut que je vous raconte un truc. Hier midi, à l’apéro, un copain me demande de lui prêter 10 euros. Je sors la liasse que j’avais dans la poche et lui file 20 euros (un type de confiance demande 10 euros, c’est qu’il a besoin du double mais n’ose pas abuser).
Je parle de liasse : 190 euros. C’est pas pour me vanter mais j’ai été suffisamment emmerdé quand ma carte bancaire est tombée HS.
L’apéro se termine, je mange et je paye par carte. Je vais faire la sieste. Vers 18 heures, je retourne au bistro. Au moment de payer, je n’avais plus un radis sur moi. Je présente mes excuses au patron et rentre à la maison pour chercher ma carte bancaire en question. Celle qui fonctionne.
Je trouve 20 euros par terre à la maison. A l’endroit où je range mon sac de linge (prévision qui n’intéressera que Sophie). Il manquait donc 150 euros. J’appelle la destinataire du sac en question mais elle ne répond pas.
Je retourne au bistro, les 20 euros suffisaient (petite forme, moi). Et je passe par la banque acheter des sous neufs. Du coup, je suis allé dans un autre bistro pour oublier que j’aurais perdu 150 euros s’ils n’étaient pas dans mon sac de linge.
Vous suivez ?
Je finis par rentrer et par fouiller. Je ne trouve rien. Je dîne. Je dors. Je me lève.
Ce matin, je me lève. Mes 150 euros m’attendaient à l’endroit précis où j’avais retrouvé celui de 20.
J’en tire une conclusion politique : c’est un scandale. Les billets de 50 euros sont de la même couleur que mon parquet et donc invisibles en sortant du bistro.
Il ne te reste qu'une solution : repeindre le parquet d'une autre couleur en évitant celles des billets en circulation.
RépondreSupprimerC’est pas courant les parquets verts, pour ça que le dollar reste imbattable dans le genre.
RépondreSupprimerDans ma campagne dépourvue de dollars, j’ai connu le ballatum qu’était souvent vert, et comme il se déchirait assez facilement, c’est en dessous qu’on pouvait trouver des fois des vieux francs… mais jamais de billets, trops rares...
L'explication est beaucoup plus simple, elle a été donnée il y a déjà un moment par Spielberg (le cinéaste pour ados, oui) : il existe, partout autour de nous, des sortes de petits lutins invisibles dont le travail consiste à transporter tous les objets d'un espace-temps révolu à l'espace-temps suivant, de manière à ce qu'ils soient toujours dans le même que nous (vous suivez jusque-là ? Bien).
RépondreSupprimerSeulement, il arrive que l'un de ces lutins, pour une raison X ou Y prenne du retard dans son boulot, ait un moment de distraction, etc. Si bien que l'objet qu'il était chargé de transporter reste coincé dans un espace-temps où nous-mêmes ne sommes plus… et il devient donc totalement invisible. Évidemment, dès qu'il s'aperçoit qu'il n'est pas à jour, le petit lutin met les bouchées doubles pour refaire son retard… et l'objet disparu réapparaît comme par miracle, à l'endroit dont, en fait, il n'a jamais bougé (dans l'espace géographique).
C'est très certainement ce qui est arrivé à votre liasse.
C'est en tout cas l'explication la plus plausible et logique.
Ah ! Enfin une explication valable.
SupprimerQuand vous ne savez pas un truc, il suffit de me demander…
SupprimerJe crois bien que notre ami Didier a fondu un fusible.
SupprimerOu un abus de Riesling peut-être ?
Non il explique.
SupprimerC'est pas sous Sarkozy que ce type de scandale te serait arrivé !
RépondreSupprimerMon parquet date du passage à l'euro, tiens ! Ca me revient. J'avais emprunté des Francs pour payer le menuisier et remboursé en euros un mois après...
SupprimerBen voilà, sous Chirac jamais tu n'aurais eu cet événement malheureux :)
SupprimerGrâce à Jospin...
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