C’est rigolo, les socialistes canal gauche continuent à taper sur Hollande, comme ils l’ont fait pendant cinq ans, comme s’ils étaient jaloux d’être plus audible à chacun intervention - il les multiplie, selon eux pour rapporter du pognon à Joffrin mais ils sont un tantinet mesquin - que leurs propres poulains que personne ne connaît.
J’ai même vu mon copain Jeff - j’aime bien le charrier - menacer de faire un billet de blog sur le thème : le vrai bilan d’Hollande.
Je vais faire un billet, à l’occasion, sur le thème le vrai bilan de la gauche. Le candidat du parti a fait 6% puis il est parti du parti. J’ai pris le parti d’en rire. Il y a donc deux partis qui se partagent 6% des électeurs. C’est mal parti. Sans parti pris. Je me moque, mais ça reste mon parti de cœur, parti en vrille à la lecture de conneries.
Je pensais qu’après l’élection du premier secrétaire les militants socialos allaient se poser et tenter de faire un vrai bilan. J’ai un autre copain qui critiquaient les types de gauche qui ont voté Macron en se trompant sur les raisons. Il disait qu’on voulait lutter contre les extrêmes. C’est quoi cette histoire ? On va nous sortir les extrêmes à la gueule pendant longtemps. J’ai voté Macron parce que si les types comme moi n’avaient pas voté Macron, Fillon serait premier ministre. Ce n’est pas de la faute si Hamon a totalement loupé sa campagne. Ce n’est pas de ma faute si les militants socialistes ont totalement tourné le dos au cœur de leur électorat : le centre gauche. Les gens, il faut se remettre (notamment à réfléchir).
A contrario, j’ai vu des anciens soutiens d’Hollande passés défenseurs acharnés de Macron avoir les mêmes réactions à chaque prise de parole de pépère, du genre : fermé ta gueule, tu n’as plus rien à dire, tu as échoué. Il faut quand même être tordu pour avoir soutenu jusqu’au bout un type qui a échoué et lui chier dessus ensuite. Pépère dit bien ce qu’il veut et si les journaux en parlent, cela prouve peut-être qu’il aurait tort de s’en priver.
Il nous reste la vraie gauche, l’insoumise. On voit de plus en plus d’analyses où on expliquent qu’ils ne se revendiquent plus de la gauche mais parlent au nom du peuple. Les lascars ont vu que le populisme marchait voire gagnait dans certains pays avec des alliances à moitié louches dans certains pays comme l’Italie. Tous les analystes en peau de fesses font semblant de comprendre. Pour ma part, non seulement je n’y comprends rien mais je n’ai même pas la prétention de faire croire que ça m’intéresse.
Devant la décrépitude de la scène politique en France - on n’a même plus une droite « traditionnelle » ou « extrême » crédible, je m’intéresse plus à la République, ses valeurs et tout ça mais beaucoup oublient ce que ça veut dire.
Hollande était électoraliste. Quand il était premier secrétaire, le parti a gagné plein d’élections puis, lui-même, a gagné la plus importante. Vous pouvez dire qu’il a échoué. Bah ! Les courbes s’inversaient progressivement, la croissance revenait, le chômage baissait - enfin - puis Macron a mené sa politique à la con pour foutre en l’air le pouvoir d’achat. Et paf ! Continuez à critiquer des trucs. La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe et le gros pépère.
Mais ne vous vautrez pas dans le populisme sous prétexte qu’il est gagnant ailleurs. Je ne sais pas si le peuple gagne.
Et arrêtez de vous battre pour vos 6% en étant persuadés que le peuple veut une politique plus à gauche quand on voit le poids de la gauche dans les sondages.
Restons zens.