En salle

29 juillet 2018

Toujours Benmachin

10 jours qu’on ne parle plus que de ça. Je le suis encore fait traiter de Macroniste parce que je criais contre les propos des oppositions. Je conserve le pluriel par charité. L’auteur de cette critique, Jeff, ne lit sans doute pas mon blog. Voir mon billet de jeudi. Je ne vais pas le refaire. 

J’ai tweeté !



Les sondages me font rigoler. Celui d’hier donnait Macron en hausse. Celui d’aujourd’hui en baisse. Les clowns font les analyses qui les arrangent. 

Macron est vulgaire et ne mène pas la bonne politique mais son opposition est si grotesque que je vais reprendre Ángry Bird comme principale occupation. 

Le fait est que cette affaire n’intéresse personne. J’ai dû en parler une fois au bistro et une au bureau. Les types essaient de démontrer qu’elle touche les Français parce qu’il y a eu six fois plus de tweets que pour Fillon. Ces tweets sont émis par 200 000 personnes sur 45 millions d’électeurs et 7 millions, de mémoire, d’utilisateurs de Twitter en France. Rien. 

Une tempête dans un verre d’eau utilisée par beaucoup pour pisser dans un violon. 

28 juillet 2018

Benmachin dépite



On ne sait pas si le verre est à moitié plein ou à moitié vide mais les opposants à Macron qui pensaient profiter de l’affaire Benmachin pour se refaire une santé son à cran dans les réseaux sociaux ce soir. L s défenseurs aussi mais ça n’est probablement qu’un dommage collatéral. L’affaire est en train de devenir du pipi de chat. Un type a fait une connerie. Son chef a sans doute été lever. Pour avoir dire ça, je devrais subir les foudres diverses au point d’appeler à la démission de Mme Taubira, forcément impliquée. Mais mon billet ne porte pas sur l’affaire. 

Je parle de Twitter. On n’arrête pas de s’engueulet, ce soir. C’est un bonheur. J’y retourne. 

Montparnasse : j’y étais. Au journal de TF1 aussi !



Pendant que j’attendais des informations de la SNCF quant à mon train (qui a finalement été annulé sans trop de sommations), un cameraman de TF1 passait par là ce qui fait je suis apparu au 20h pendant au moins deux secondes. Mon heure de gloire ne s’arrête pas là : je suis le premier à avoir tweeté au sujet de l’incident. 

Cela étant je n’ai rien à ajouter par rapport à ce que disent les journalistes. La SNCF a été très sympathique de nous donner de l’eau. J’aurais préféré de la bière mais avec la chaleur qu’il faisait, il faisait très soif... L’ambiance était assez bon enfant. On papotait entre nous...

Le truc qui m’a le plus gonflé, hier, outre le fait d’attendre trois heures (on s’en fout, je n’avais ça à faire) et surtout l’annulation d’un court séjour en Bretagne, ce sont les annonces de la SNCF qui mettait bien en avant la responsabilité d’ERDF... Quand j’ai des problèmes avec les serveurs au bureau qui nous pousse à mettre en place des cellules de crise, je ne dis pas que c’est de la faute de mes fournisseurs. 

Je le dis à froid, quand le service est rétabli, si c'est le cas. 

Or, la SNCF devrait faire profil bas. Si elle n’a pas de solution de secours, c’est un peu de sa faute, quand même. Si elle prend trois heures avant de rediriger les trains vers Austerlitz, c’est de sa faute. Si elle ne met pas des bus en place pour organiser des départs de TGV de Massy, c’est de sa faute. C’est quand même le troisième incident majeur à Montparnasse en à peu près un an (dont deux qui m’ont affecté).  Ça laisse le temps de s’organiser. Et de payer les fournisseurs pour le faire. 

Non mais sans blague. 

Quant à Twitter, je rigolais bien en lisant les braves gens chercher des informations et des andouilles qui en donnaient... Tout était sur le site de la SNCF et les panneaux d’affichage. Y a au moins ça qui fonctionnait. 

27 juillet 2018

De la politique, bordel !


Nos amis de gauche se rendent ridicules à se mettre d’accord pour faire une motion de censure avec les andouilles de droite. Nos amis de droite se rendent grotesques à faire la même chose avec les andouilles de droite. Je préfère les andouilles de La Comète. Notre illustration. Celle dessous, celle dessus représente un lupanar. 




Aux dernières nouvelles, les andouilles de gauche ne sont pas d’accord sur l’ordre des signataires de la motion magique. Chacun veut être en tête. Je leur suggère l’ordre alphabétique ou du plus jeune au plus vieux ou en fonction de la longueur de la bite ou de la profondeur d’un trou quelconque. 

La motion ne passera pas. Si elle passe, Macron nommera un autre gouvernement. La droite et la gauche feront l’union de la carpe et du tapin pour censurer le nouveau. Si elle passe, Macron fera une dissolution qui ne gênera qu’une majorité batarde qui ne pourra se faire qu’au centre. Ou aux extrêmes ce qui rendrait la chose encore plus délirante ce qui nous permettra de rigoler encore plus. 

Les dessous de l’affaire Benmachin sont autant douteux que les miens. On a des barbouzes de l’Elysee qui luttent contre ceux du ministère de l’intérieur en poussant des informations suspectes aux médias qui s’en prennent à cœur joie pour gagner plus de pognon. Sur le fond, ceux de l’intérieur voudraient gérer la sécurité de l’Elysée alors que le palais voudrait être autonome. Je m’en fous. Cela étant, je note que les deux derniers présidents de la République ont confié la sécurité à la gendarmerie. Je ne souhaite pas que les clés de l’Elysée soit donnée aux types d’en face (l’intérieur) et je ne veux pas que le château crée un nouveau SAC mais de toute manière on y comprend rien. 




Ceci est une photo de l’écran de mon iPhone qui n’a rien à voir avec le sujet de ce billet. Si vous voulez, je peux vous mettre une photo du rhum de la Comète :




Il est moins frelaté que nos politiciens. Mais revenons à nos moutons. Nos amis militant de gauche et de droite réunis (ce que voulait Macron) se justifient en disant que 80% des Français estiment qu’on a une affaire d’Etat. Forcément. Avec ce que matraquent les médias. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui critiquent les médias quand ils ne disent pas ce qu’ils veulent. La vérité est qu’au boulot et au bistro, on en rigole. Réellement. Je n’ai pas eu une conversation sérieuse à ce sujet. Sauf dans les réseaux sociaux avec des espèces de microcosmes. 

Revenons à la politique. Par exemple à la réforme de la Constitution que voulait Macron. On ferait de s’allier entre droite et gauche pour dire que diminuer le nombre d’élus est diminuer la démocratie. Et on aurait moins honte que de voir un parti qu’on aime s’allier avec des clowns des extrêmes opposés. 

Retour à la politique exigé. Faire tomber le gouvernement ne fonctionnera pas, je l’ai dit, mais surtout ne changera rien. L’élection présidentielle aurait lieu maintenant, avec ce qu’on sait, Macron gagnerait à nouveau. Ou Le Pen. C’est une question de mathématique. Plus personne au PS ou à LR n’est en mesure d’atteindre le second tour. Il reste Le Pen, Mélenchon et Macron. Hop !

Un peu de sérieux, bordel ! 

Dans Facebook, j’avais une commentatrice qui me disait que cette histoire était du pain béni en vue des européennes. Outre le fait qu’elles ont lieu dans un an et que tout peut arriver, on pourrait effectivement avoir LFI et RN en tête. Ça nous fera une belle jambe. Ils voteront les mêmes textes. Bravo les gars. 

Un peu de sérieux. Voilà une photo de dessert à la Comète. 





25 juillet 2018

Macron : vulgaire

Il a tout gâché par une phrase : « qu’ils viennent me chercher ! ». Depuis son élection, j’étais assez bienveillant. Je n’aime pas la politique qu’il mène mais mes critiques ont toujours été légères, ce qui me faisait parfois passer pour macroniste ce qui est rigolo. De la part de gens qui semblent ne pas comprendre que le clivage droite gauche ne serait plus vendeur électoralement en France avant plusieurs années. Surtout de la part de types de gauche... Au moins, à droite, ils ont une certaine discipline. Fillon est arrivé troisième alors que ses casseroles auraient dû le pénaliser beaucoup plus lourdement (il a fait les quatre cinquièmes - un peu moins - des voix par rapport à ses prédécesseurs alors qu’Hamon a fait le quart...). 


Par ailleurs, je n’ai jamais critiqué le bonhomme Macron en tant que tel ou pour sa façon de faire de la politique. Après tout, il a réussi à se faire élire et à former une majorité parlementaire. Bravo. Certains aspects m’ont amusé mais sans plus. J’ai même fait des compliments pour son rapport au Parlement alors que la tendance autour de moi est plus de favoriser ce dernier et à limiter les pouvoirs du Président. Je ne vais pas me justifier mais nous autres, Français, sommes incapables de faire une majorité parlementaire fiable (quand les députés ne sont pas des godillots, c’est le bordel, on l’a vu sous Hollande). Et ce n’est pas une question de Constitution ou de numéro de République (et c’est pour ça que j’ai tendance à conchier ceux qui pensent que changer un mode de gouvernance, comme on dit, sauvera le monde). 


Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je suis contre la baisse du nombre d’élus. Les parlementaire n’ont pas qu’à voter les lois, ils font des rapports, des commissions,... En diminuer le nombre revient à tuer la démocratie, en quelque sorte. Cela étant, les dernières audiences pour l’affaire Benmachin me laissent perplexe. On a surtout vu des clowns se mettre en avant. Ces machins ne devraient pas être télévisés. Un journaliste de l’AFP et basta. 


Revenons à l’affaire. Le type aurait dû être lourdé dès le 2 mai. Ça n’a pas été le cas. L’affaire n’aurait néanmoins pas dû sortir. Lire d’article de Mme Lévy dans Causeurs. Je sais, c’est mal. Et je ne sais pas faire de liens autres que vers mes blogs. Je résume : Macron allait réorganiser la sécurité de l’Elysée en mettant son pote Alex comme chef. Ça a déplu en haut lieu. Ils ont filé la vidéo à la presse en sachant que ça allait faire du bruit. Hypothèse intéressante. 


Dernier épisode « en date » : le type n’aurait pas eu 15 jours de mise a pied sans salaire mais seulement la suppression de 15 jours de congés acquis l’an dernier et à prendre en 2018. Nos braves internautes n’ont pas compris que ça revenait au même ou presque et relancent la machine dans les réseaux sociaux. Par rapport à Pasqua, Macron est un génie. Pasqua lançait une affaire dans l’affaire pour que personne n’y comprenne rien. Macron fait lancer une affaire par l’opposition. Chapeau. 


Sa communication d’hier fut pas mal contrairement à ce que disent beaucoup de gens toujours désireux de critiquer et d’analyser la communication (ce qui est toujours ridicule : on ne peut pas l’analyser dans l’instant, il faut voir les effets à moyen terme. Par ses propos, il a pris l’affaire à sa charge, a endossé la responsabilité. Du genre « bon les gars, j’aurais pas du faire confiance à mon copain, une erreur de jugement ». Du coup, toutes ses conneries ne servent plus à rien. Il n’y aura pas de fusible à sauter. C’est de sa faute et on ne peut pas l’atteindre pour ça. Et il l’a dit. Par cette phrase. « Qu’ils viennent me chercher ! ».


Le problème est qu’elle est du niveau d’une petit frappe, d’un trou du cul de cabinet, de branleurs de cours de récréation. Il aurait le dire plus clairement. « J’ai fait l’erreur. Alex est définitivement viré. Je ferai plus attention dorénavant. Mais la nature des institutions empêchent le Président d’être compromis par ces histoire. Il faut arrêter maintenant. Il n’y aura pas de bouc émissaire. Je souhaite, par transparence, que les commissions parlementaires fassent la lumière sur ce pataquès et que la justice fasse son boulot. Pour Alex, ça sera rapide. Pour déterminer les responsabilités au dessus, ça prendra des années et mon chef de cabinet sera à la retraite avant. »


Mais il y a eu cette petite phrase. J’ai toujours rigolé des andouilles qui comparaient Macron à Sarkozy. Maintenant, je pense qu’il est pire. Il est plus vulgaire. 


Et un Président ne peut pas être vulgaire. 


24 juillet 2018

iPhone X vs. Galaxy A3 et télétravail et BYOD

N’allez pas croire que je me livre à un comparatif : on ne joue pas dans les mêmes gammes et, en tant qu’utilisateur d’iPhone depuis la sortie du 3GS, je ne suis pas spécialement objectif. Mais l’affaire qui agite la politique cette semaine finit par me lasser. Autant faire un billet geek. Et politique. 

Depuis hier, j’ai un téléphone professionnel, un Samsung, donc, nécessaire pour le télétravail. Je n’en ai pas vraiment besoin (j’ai accès à mes mails professionnels de mon Apple personnel et tous les types avec qui je bosse savent que je suis imbuvable au téléphone : il vaut mieux me contacter par écrit). Mais les syndicats et les patrons ont décidé qu’il fallait un droit à la déconnexion pour les salariés. Ils ont donc exigé de séparer les moyens personnels des moyens professionnels (j’ai aussi un PC portable depuis jeudi). C’est une erreur. Presque une faute lourde comme un vulgaire chef de cabinet à l’Elyée. Prenez Google et tapez BYOD. 

D’une part, pour le boulot, on ne se téléphone quasiment plus hors de réunions dites « audios » planifiées à l’avance. Et si on s’appelle hors audio, on ne le fait que sur le fixe pour ne pas déranger l’autre s’il n’est pas à son bureau. Par contre, on s’envoie des SMS pour des besoins réels mais pas franchement professionnels. Genre : je t’attends en salle de réunion, qu’est-ce que tu fous, bordel ? D’autre part, si je consulte ma messagerie sur mon iPhone personnel, pourquoi aurais-je besoin d’un Galaxy professionnel pour le faire ? C’est un choix. Si je consulte mes mails pro en dehors de mon temps de travail, c’est bien parce que j’ai le temps de le faire et pour éviter d’avoir des dizaines de mails à lire le matin ce qui me permet d’arriver plus tard au boulot le matin et plus tôt au bistro le soir. Et de prendre plein de jours de congés (nécessaires lors de mes allers retours en Bretagne) sans compromettre la qualité de service (je réponds à mes mails professionnels dans le TGV). 

Je n’ai pas les caractéristiques des types en burn out qui se font bouffer par l’entreprise. Et qui, de toute manière, se font avoir en se sentant obligés de travailler avec des moyens personnels tard le soir et pendant les vacances. 

Les types qui défendent officiellement les salariés sont totalement à la ramasse. Ils oublient le BYOD. Pourquoi être obligé d’emporter un téléphone et un ordinateur portables quand je vais en week-end chez ma mère (je suis en télétravail de chez elle le vendredi ce qui me permet de voyager dans la nuit du jeudi au vendredi) ? La plupart des moyens informatiques que j’utilise n’ont pas besoin du VPN (et, à la limite, pourquoi ne pourrais-je pas me connecter avec une authentification forte avec des moyens personnels - je vais laisser les spécialistes de la sécurité plancher sur le sujet, mais même avec mon authentification forte, je n’ai pas accès aux serveurs de production. Et comme j’ai accès à mon mail perso à partir du poste de travail professionnel, je ne vois pas trop quels risques je pourrais apporter). 

Ainsi, alors que je voyage sans bagage entre Bicêtre et Loudéac depuis 20 ans, il me faut maintenant en avoir pour teletravailler de là bas (et transporter le Lenovo X270 et le Galaxy). C’est presque surréaliste. Déjà que l’accord de télétravail prévoit qu’on ne peut le faire que de sa résidence principale. Il a fallu que je fasse une dérogation pour le faire de chez ma mère, que j’avais un espace de travail adapté (sa maison où elle ne vit plus fait 150 m2 et mon appartement 50 ; je trouverai de la place). 

A la ramasse, disais-je... Ils font fuir les jeunes. En empêchant les gens de travailler selon leurs propres méthodes. J’ai donc l’occasion de travailler avec un Galaxy A3 et un iPhone X d’un côté et un Lenovo avec un écran de 12,5 pouces et un HP avec un 19 pouces de l’autre. Même si je ne suis pas sur de la taille du machin. 

Mais revenons à la base. Comparer l’X et l’A3. Ce denier a un avantage. L’authentification par empreinte digitale évite d’avoir des gestes idiots : la reconnaissance faciale oblige à lever le téléphone. Cela étant, la suppression du bouton home sur l’iPhone relève du génie et met beaucoup de fluidité à la navigation. Pour le reste, je vais attendre avant de me livrer un comparatif. Je suis tellement habitué à l’iPhone que je ne suis pas objectif, comme je le disais en introduction. Néanmoins, je n’ai eu aucune difficulté à trouver ce que je cherchais sur l’Android même si je dois le manipuler avec précautions (il n’est pas à moi). Le balayage de l’écran pour trouver une application est bien plus facile sur iPhone. 

Le reste n’est que pipi de chat mais l’iPhone X est un bel objet. Je n’irais pas me lancer dans la rédaction d’un billet de blog sur un vulgaire Galaxy. 

Objectif jusqu’au bout. 

23 juillet 2018

Affaire de rien

L’affaire Benmachin commence à me les brouter. J’ai déjà donné deux fois mon avis mais je me demande si la lassitude ne fait pas qu’il évolue. 


1. Ce n’est pas une affaire d’Etat. Du moins le volet principal. 

2. Benmachin ressemble quand même à un gros taré. 

3. Je crois aux versions des deux types entendus par la Commission truc, Gégé et Mimi. Ils n’ont rien fait de bien grave mais il quand même une couille dans le circuit. 

4. Le dircab va payer mais tout le monde s’en fout : il est à la retraite dans deux mois. 


Reste le scandale : des avantages incroyables pour un second couteau un tantinet fini à l’urine ce que n’étaient pas les hommes de paille des précédents Présidents. Macron devra s’expliquer. Les autres gugusses n’ont rien à voir avec cela. Ils ont sans doute fait des petites conneries mais elles ne méritent pas une telle agitation. 


Voilà pour ce soir. 

21 juillet 2018

Affaire d’Etat ou coup de pet dans l’eau

Il faut relativiser. Si les réseaux sociaux n’existaient pas, l’affaire machin aurait fait autant de bruit que la dernière fois où j’ai pété pour masquer le bruit que faisait mon decapsulateur. S’ils avaient été populaires avant, disons 2007, on aurait eu 18 affaires d’Etat par mois. 


Le phénomène est simple. Les réseaux sociaux s’enflamment. La presse est obligée d’en ajouter et Twitter relaie. Un des ces jours, on va avoir un type se croyant autorisé raconter que Benmachin, Brigitte, Manu et le chien partouzaient. 


N’aller pas croire que je cherche à relativiser. Si, pardon ! Mais seulement au fond de moi-même. Par exemple, je lis les arguments des défenseurs de Macron (pas les imbéciles qui récitent des éléments de langage) et le dis qu’on devrait bien laisser faire la justice maintenant que la presse a fait son boulot. Par exemple, on a une greluche et un gazier qui ont été molestés par l’andouille et on ne le retrouve pas. Ou alors, la scène aurait été filmée par un proche de LFI. 


Ça n’en est pas moins une affaire d’Etat. Le type a été protégé parce qu’il est proche de Jupiter. Cela étant, si mon meilleur ami était recherché par la police dans une affaire de pedophilie, je le cacherai chez moi à condition qu’il ne vide pas ma cave. Un ami est un ami. Et là, on ne sait pas. C’est même amusant de voir des militants de gauche prétendre que l’Elysée était obligé par la loi a déclarer les faits. La délation a de beaux jours devant elle. 


Ne boudons pas notre joie pour autant. Comme disait Seb, si l’opposition ne merde pas, Macron est grillé jusqu’aux fêtes. Cela étant, je parle bien de joie. Je pense que beaucoup de types qui se prétendent scandalisés ne font que trahir une profonde haine, sans doute justifiée, pour Macron. 


Pour ma part, j’ai passé cinq ans à défendre l’ancien président. Cette fois, j’ai un peu tendance à m’en foutre, tout comme de l’odeur du pet dont au sujet duquel je parlais. 

19 juillet 2018

On ne casquera pas pour l’affaire du jour !

L’affaire du jour est très grave. On l’aura donc oublié dans une semaine, d’autant qu’un coéquipier de Froome le menace dorénavant. Il y a très certainement une faute au sommet de l’Etat (et je ne parle pas des multiples facettes de ce qu’on peut appeler une affaire d’Etat mais les gugusses des réseaux sociaux se prennent un peu trop au sérieux ; ils feraient mieux de rigoler mais le monde est ainsi : chacun doit rendre publique sa colère et faire la meilleure publication du jour. Je m’en fous, ça fait plus de 12 ans que j’ai un blog politique où j’écris des conneries lues par au moins 3 personnes, voire 2 depuis que ma mère est à l’hôpital : Didier Goux et Falconhill). 


Je me demande quelle sera la suite. Du temps d’Hollande, ça ne serait pas arrivé (dans le sens où le type aurait été viré manu militari avec un pied dans le cul et pas une mise à pied). Mais il faut bien reconnaître que la République exemplaire de pépère ne lui a pas spécialement rendu service, voire a été injuste : il n’a pas été en mesure de se représenter. Donc, ça ne sert pas à grand chose à part pour les militants comme votre gros serviteur frisé qui n’a pas à rougir d’avoir soutenu le bonhomme jusqu’au bout. D’ailleurs, lui, ses histoires de casque étaient rigolotes. 


Tiens ! C’est très rigolo d’observer les macronistes des réseaux sociaux, Cabarrus en tête, défendre le big boss de la startup nation. J’espère que je n’étais pas aussi ridicule quand je défendais Hollande. J’ai un doute. Mais, au moins, je n’ai jamais défendu Mélenchon. 


Cela étant, on a beau brailler, exiger des commissions comme l’a fait Méluche au grand bonheur de ses fans absolus, des enquêtes et un tas de machins comme des démissions, rien ne changera au château. Ils sont enfermés dans une connerie qu’ils ont faite (mais s’ils ne l’avaient pas faite et viré le type, ça serait pareil). L’affaire devrait être enterrée. 


Et on se sera époumonés pour rien ce qui est du gaspillage. 


Putain ! 13 jours que je n’avais pas fait de billet de blog et mon titre est nul. 

06 juillet 2018

Les limitations de vitesse à la con

On parlait code de la route avec un copain dans les commentaires de mon blog. D’ailleurs je présente mes excuses à mes copains, depuis le bug de Blogger, j’oublie de publier les commentaires. Toujours est-il que je lui ai répondu ceci ;

T’es con. Il y a incompréhension. Je veux qu’on retire des points sur les permis et qu’on arrête les stages pour en récupérer. Par contre, je ne veux pas de mesures sans efficacité comme les 80. Sinon passons directement à 25... Il y aura moins de mort. Donc faisons en sorte que les connards respectent la loi et ce n’est pas en changeant cette dernière qu’on le fera. 

Cette limitation à 80 est une connerie. D’ailleurs je n’ai vu aucun rapport qui la préconise. Les routes dangereuses le sont parce que les types s’y sentent en sécurité et relâchent l’attention. C’est ce que disent les rapports. A 80 ils se sentiront plus en sécurité. C’est un peu ce que montre l’experimentat au Danemark. 

Cela étant, moi, j’ai lu les rapports. 

Maintenant, parlons des arguments des opposants à cette limitation. Par exemple, les moteurs des voitures sont optimisés pour rouler aux vitesses légales. 50, 70, 90, 110, 130, 220,... Faire un truc intermédiaire à 80 provoquera une augmentation de la consommation et donc de la pollution des voitures actuelles et il y a si peu de différence entre les 70 et les 80 que l’optimisation sera impossible. 

Et je n’ai pas de voiture et défends la politique de la ville de Paris. J’ai réellement lu les études et j’en tire des conclusions, sans doute les mêmes que les auteurs, mais mal interprétées par quelques andouilles. 

Hop.

05 juillet 2018

Les usines à picole et l’augmentation de la précarité.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/loudeac-22600/loudeac-un-bar-sportif-pourrait-prendre-la-place-de-magasin-vert-5865288

Monstrueuse connerie. Je vais vous recommander de lire mais vais donner deux ou trois précisions auparavant. Loudéac est une ville de Centre Bretagne de 10000 habitants. Le centre ville est ravagé à cause, notamment, du développement d’une zone commerciale en périphérie (je ne la remets pas en cause et je n’ai aucune solution à proposer : les gens allaient faire leurs courses dans la zone commerciale la plus proche, à vingt minutes). Une nouvelle usine à vendre hors du centre ville et de la zone commerciale en question est de la folie. D’autant qu’il y a déjà un V&B dans la zone en question. Une autre catastrophe sur le plan de l’aménagement du territoire, la smicardisation de la société, l’égalité vers le bas,...). 

Ça me fait penser que j’étais à un after work avec la boîte ce soir. Le premier verre était offert par elle. Je l’ai bu. C’était un demi. Après j’ai voulu boire un autre verre (ce n’est pas de l’alcoolisme mais du savoir-vivre : de toute manière, j’allais picoler ailleurs).  J’ai demandé au Loufiat le prix d’une pinte car je n’avais pas trop de liquide. 10 euros. Je suis parti. 

A Loudéac, il y a des espèces de machins qui veulent faire de la concurrence à des bistros qui font la pinte à 5 euros (tout comme à la Comète). Ils vont donc la faire à 4. 

Les salariés seront moins payés et on appelle ça le nivellement par le bas. En plus, ils auront une bière très bas de gamme et un tas d’andouilles iront consommer chez eux pour payer moins cher. La spirale descendante. Ces braves gens sont payés de moins en moins en moins et sont obligés d’aller dans des commerces où les salariés sont payés de moins en moins en moins tout comme ceux de leurs fournisseurs qui produisent de la merde. 

Pendant ce temps, les petits commerces et les centre villes meurent. 

Hé ! Les pauvres ! Boycottez les usines à picoles. Prenez deux ou trois bières dans des bistros normaux et finissez vous à la maison avec un produit de la qualité qui vous va moins chère que dans une usine en question. 

Je suis heureux de soulever les vrais problèmes.

01 juillet 2018

Chauffeurs abrutis et 80


Nous avons ici la photo d’une voiture et d’une moto de deux abrutis garés sur le trottoir devant la Comète. Ils savent probablement que c’est interdit mais se disent qu’ils ne gênent personne et ne prennent aucun risque... C’est à cause de ce genre d’abrutis qu’on se prend des règles de plus en plus contraignantes comme la limitation à 80 qui démarre aujourd’hui. Il faut arrêter d’augmenter les contraintes et accroître les peines. Il faut confisquer la Chrisler de ce gros con qui se croit tout permis pour frimer dans mon patelin de banlieue. Il mérite l’IVG à retardement en cette journée d’hommage à (en voiture) Simone Veil. 

Très bel hommage d’ailleurs. Malgré les gesticulations idiotes de ces jeunes crétins qui interprétaient Nuit et brouillard d’une manière sublime. On aurait dit des conducteurs bourrés. 

Mais je m’égare. Je veux bien rouler à 80 pour gagner 13 mètres de freinage mais il faudrait surtout punir les connards qui font des infractions en toute bonne foi. Faire des lois et des règlements est facile. Cette limitation à 80 est une très grosse connerie. 

La prochaine étape sera de limiter à 2 le nombre de degrés d’alcool dans le sang. Ça empêchera les braves gens d’aller boire un coup après le travail mais pas les connards défoncés de prendre la voiture pour aller en boîte de nuit.