L’emploi du mot « décédé » à la place de mort me navre. Comme si l’usage d’un mot allait minimiser un fait. L’adoucir. Ou que que sais-je ? Le terme en question et ses dérivés devraient être réservés à des actes administratifs.
Vous pensez vraiment que les parents de ce môme de 12 ans seront soulagés de savoir qu’il est décédé et pas mort ?
Revenons au réel.
Je vais en profiter. Je pourrais présenter mes condoléances aux parents. Voire mon amitié. Je ne les connais pas. En lisant la dépêche, j’ai pensé à ce qu’ils peuvent ressentir. Je n’en sais rien, pourtant. Je n’ai pas perdu d’enfant et je n’en ai d’ailleurs jamais eu.
Si notre émotion, dans les réseaux sociaux, dans les blogs,... peut les aider, soyons émus ! Je me contente d’imaginer qu’elle peut être la douleur et reprendre mon job de blogueur. Compter les RT.
Pour l’instant, nous avons un connard qui a tué un môme.
Je ne suis pas d'accord, il y a des termes journalistiques traditionnels, on dit "décédé" à la place de "mort" dans le journal, c'est ainsi !
RépondreSupprimerNon.
SupprimerJ'adore l'argumentation :)
SupprimerOuf.
SupprimerDécédé est un terme purement administratif en effet : au temps où les journalistes s'exprimaient en français plutôt qu'en jargon, il ne leur serait pas venu à l'idée d'employer un terme aussi laid à la place du très beau "mort".
SupprimerQue dirions nous si ?...
RépondreSupprimerReprise de Une modifier Ouest France version S
" Attaques terroristes dans l’Aude. Trois décédés, l'assaillant tué, une personne en garde à vue : ce que l’on sait"
vincent
Et encore... On n'a pas dit qu'il était "parti"...
RépondreSupprimerOui ! D'autant que partir quand on est déjà sur un vélo n'aurait rien eu de bizarre.
SupprimerTu t'attaches aux faits divers... tu m'inquiètes.
RépondreSupprimerMais non. Je m'attache juste à certains mots.
SupprimerCette idée de vouloir "nettoyer" le langage m'agace prodigieusement.
RépondreSupprimerVoilà, c'est tout pour aujourd'hui.
C’est déjà bien.
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