Laure Louarn est le principal personnage du roman, au sein d’une
équipe de sympathiques enquêteurs de la police judiciaire de Rennes qui se
retrouve confrontée en juin 2019 à plusieurs affaires comme en enlèvement d’adolescents,
des viols, des meurtres « rituels »,…
J’ai croisé Frank Darcel, l’auteur, dans Facebook et l’ai
demandé en ami. Nous avons rapidement sympathisé, sans doute à cause de nos
origines communes, le Centre Bretagne. Aussi, quand il est venu pour une séance
de dédicaces, à Loudéac, le 15 mars, je ne pouvais pas laisser passer !
Quand je suis rentré dans la boutique, il m’a reconnu immédiatement de même que
les autres lascars présents, la plupart des profs au rebus, je suppose. J’ai
attendu plus d’un mois avant d’entamer la lecture car j’attendais d’être en
vacances pour pouvoir me concentre. Du coup, je l’ai avalé en un peu plus de
deux jours. Et encore, si je ne l’ai pas lu d’une traite c’est parce qu’il
fallait bien que j’aille au bistro de temps et en temps.
Le premier tiers est assez « compliqué ». Il faut
découvrir toutes les affaires qui tombent sur le paletot de nos enquêteurs,
assimiler les personnages qui vont avec. Un tiers d’un tel pavé, ça fait quand
même 200 pages. Ensuite, la mécanique est en route, les 400 dernières pages
voient les énigmes se résoudre une part une grâce aux talents de nos
personnages. Je disais en introduction qu’ils étaient sympathiques. C’est le
cas aussi pour certains petits seconds rôles, parfois très attachants, alors qu’on
se met par en détester d’autres, des espèces de bourgeois rennais.
La mère de Frank était prof au lycée à côté de chez mes
parents, eux-mêmes profs au collège, et ils étaient copains. Mme Darcel et mon père
étaient des dirigeants régionaux de la fédération de basket et ils étaient
souvent ensemble. Elle était maire d’un
patelin à côté de Loudéac, Plessala. Peu importe, c’est une des raisons qui
fait que je me suis intéressé à Frank, des vieux souvenirs, mêmes si je ne l’avais
jamais vu avant ce 15 avril, même en concert.
Ainsi, ces 400 dernières pages se lisent comme du petit lait
et j’ai même fait du zèle, hier soir : je suis arrivé en retard au bistro.
Elles nous mènent dans des vieilles familles rennaises, dans un hôpital
psychiatrique, une école à moitié louche, chez un violeur en série, dans un
cimetière et un village de la côte nord du Finistère. Il y a bien sûr du
suspens, comme dans tout roman policier même si on devine dès le début quels
sont les salopards. On se demande comment ils seront coincés. On espère même qu’ils
seront zigouillés par mégarde.
C’est le moment d’introduire une citation de Wikipedia :
« Marquis de Sade est un groupe de rock français, originaire de Rennes, en
Ille-et-Vilaine. Actif entre 1977 et 1981, il est formé par Philippe Pascal,
Franck Darcel, Pierre Thomas et Christian Dargelos. » 1981, l’année de mes
quinze ans. Le groupe m’avait été présenté par mon grand frère et, avec les
copains, nous en étions tous fans et nous nous imaginions que la Bretagne
allait produire le successeur des Stones. Ainsi Frank, après avoir perdu son « c »
de quand il était guitariste idole des jeunes écrit des romans tout en
continuant la musique.
On ne sait pas grand-chose de la vie des enquêteurs mais
tout au long du pavé, on découvre l’histoire de Laure Louarn, la lieutenante de
la PJ de Rennes. Oui ! « Lieutenante ». Pas « lieutenant ».
C’est le seul truc qui m’a exaspéré. A lire le Facebook de Frank, je le croyais
à moitié réactionnaire. En fait, c’est un vil progressiste !
Lisez-le ! Pour découvrir les vilaines blessures
rouvertes par ces événements chez Laure. La PJ de Rennes était calme, avant juin 2019.
M'enfin, depuis quand vous faites de la critique de livre, vous ? C'est de la concurrence illégale, bordel !
RépondreSupprimer(Heureusement que, moi, je me suis spécialisé dans le livre chiant-que-personne-ne-lit…)
Hé ho ! J’avais fait un billet sur votre bouquin !
SupprimerCépa une esscuse !
SupprimerC'est une circonstance atténuante, non ?
SupprimerTu m’as fait découvrir Connelly. Je vais l’acheter ce bouquin...
RépondreSupprimerAu boulot !
SupprimerDe quoi ?
RépondreSupprimerPour ce billet bordayl!
RépondreSupprimerTe voilà blogueur de livres, alors! Je mets cette référence en mémoire: lire des thrillers, c'est toujours du bon.
RépondreSupprimerOui !
SupprimerFranchement, en 77 j'étais déjà trop vieux pour ecouter Marquis de Sade. Mais Manœuvre en causait dans rock and folk et comme je suivais ses conseils depuis Ziggy, j'aurais pu.
RépondreSupprimerDonc maintenant que tu te met a faire le critique littéraire , se qui semble chatouiller l'amoureux des chiens, je vais suivre.
Surtout depuis que je lâche un peu le phone. Je viens de terminer le merveilleux Fouché d'un allemand dont j'ai déjà oublié le nom. Zweg ou un truc du genre.
Je crois que je vais me faire le tiens en interlude.
PS je remet ça . Faut qu'on se fasse un kdb au beaux jours. Avec notre réac préféré et pis notre champion cycliste. Et le David, si il arrête son macronmé 😎
@+
Pour les sortir, les deux...
SupprimerZweig, Stefan de son prénom. Qui a aussi écrit une très bonne "bio" de Balzac, ainsi qu'un livre testament remarquable (juste avant son suicide, en 1942) : Le Monde d'hier.
SupprimerVoilà, vous avez de quoi lire pour deux ans…
Se suicider en 42, c'est de la gourmandise alors qu'on a un tas d'autres possibilités de mourir dans d'affreuses douleurs.
SupprimerIl s'était exilé au Brésil. Il s'est suicidé avec sa femme…
SupprimerIl a raison.
Supprimerv'la autre chose !!! de la chronique de bouquins maintenant !
RépondreSupprimerJ'ai accroché à paolo cognetti et ses huit montagnes que je finis de gravir, par contre j'ai vite abandonné le Bouysse dont le style visqueux m'a glissé des mains.
Voici Ma contribution.
Merci.
SupprimerAh b
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