En salle

19 septembre 2019

Salut, Philippe Pascal !

De tout cœur avec eux. Je ne vais pas refaire l’histoire. Seulement rappeler mon histoire personnelle que j’ai déjà racontée. J’avais 15 quand ils ont commencé à être connus. Je crois bien que j’avais aussi quinze ans quand ils se sont séparés. Ça a été bref. 


L’article avec un lien pourri : 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-les-membres-de-marquis-de-sade-aneantis-par-la-disparition-de-philippe-pascal-6525497?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1568798317


On se voyait déjà avec un groupe breton rejoindre les grands. A cet âge, à cet époque, on était assez cons pour détester les Beatles et les Stones. On préférait les Doors et les Stooges. Et Bowie, un peu dans un autre domaine. Tout comme Renaud (on n’aimait pas dire qu’on l’aimait bien) et Téléphone (l’autre espoir des jeunes Français mais pas Bretons). Les années se mélangent dans ma tête. J’ai mis des années à aimer tous ceux que je détestais à l’époque. Les Stones sont rapidement venus dans mes préférés mais jusqu’à 25 ans, je n’ai supporté qu’un seul album des Beatles (Sergent machin), honnissant le reste (ce qui a bien changé depuis). 


Je ne veux pas, ici, comparer ces groupes mais seulement illustrer ce qu’il y avait dans mon crâne d’ado. L’espoir qu’un groupe breton détrône le rock anglo-saxon. C’est raté. 


Cet espoir était encore plus motivé par le fait que le guitariste, devenu depuis mon copain dans Facebook, était issu d’un trou proche du bled et que sa mère était pote à mon père. 


Et puis, il y a eu mon premier concert, celui où j’ai été autorisé à quitter Loudéac sans les parents mais sous la responsabilité de mon grand frère. C’était à Rennes. C’était Marc Seberg. 


Adieu, Philippe Pascal !

1 commentaire:

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