Le 1% qui reste est saoul.
J’ai vu sondage passer avec plus de 60% des gens qui soutienne la grève malgré la gêne occasionnée. Je me demande quelle est est la proportion de Français gênés par la grève ! Même moi, je suis épuisé alors que j’ai les moyens de me payer un taxi pour aller au boulot mais quatre de transport, c’est trop. Au moins, en 1995, je ne subissait qu’un peu de gêne mais que le soir.
Et nous sommes plusieurs collègues épuisés alors que la boîte est assez conciliante sur les horaires de travail et les dérogations diverses. Cela étant, dans la mesure où les consultants qui bossent pour moi n’ont pas le droit au télétravail, je me force à aller au boulot.
Et je soutiens la grève. Cette réforme est stupide. L’affaire Delevoye aurait dû donner une espèce de porte de sortie au gouvernement, dans le sens « allô Houston, on a un problème, on remet à plus tard. ».
Il est ridicule de réformer à ce point un truc alors qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait et qu’il vaudrait mieux pour le gouvernement de réfléchir vraiment à l’avenir : l’après travail. Faire grève est tout autant stupide pour la même raison. On ne sait pas de quoi demain sera fait. Et des argumentaires sont au même niveau.
Pour l’instant, j’ai une double préoccupation : mon ex beauf et moi même réussirons-nous à passer les fêtes en familles ? A la limite, sécher un réveillon pourrait être plaisant mais le volet famille nécessite une attention particulière. Quand on me parle d’une grève soutenue par des gens qui sont gênés avec des pourcentages favorables, je rigole. Je pense que les copains qui relaient ce genre de sondages sont déjà assurés de ne pas être gênés.
Ce matin, j’en étais à un point où acheter en urgence une voiture d’occasion était la seule solution envisageable...
99% selon les syndicats ?
RépondreSupprimerSelon qui ?
Supprimer« Il est ridicule de réformer à ce point un truc alors qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait »
RépondreSupprimerAlors, ça, pardonnez-moi de le dire crûment, c'est vraiment l'argument stupide par excellence. Sait-on jamais "de quoi demain sera fait", quelle que soit l'époque et quel que soit le domaine considéré ? C'est d'autant plus idiot, il me semble, que "demain" aura le visage qu'il aura précisément en fonction de ce qu'on fait aujourd'hui. On le fait "à l'aveuglette" ? Eh oui : ça s'appelle la politique, ça s'appelle l'histoire…
Non. Si tous les boulots finissent automatisés ce qui est fort probable (à part pour les proctologues), la réforme n’a aucun sens. Il faut donc un système qui fonctionne au jour le jour et qui anticipe un peu les trucs prévisibles.
Supprimer@ Didier Goux
SupprimerMais la politique répond à un tas de logiques différentes en même temps ; par exemple,le gouvernement ayant dit qu'il ne reculerait pas,il ne peut plus perdre la face; c'est idiot, mais c'est comme ça.
Même pas certain que renoncer à l'âge-pivot soit maintenant suffisant...
Ben moi, je ne vois pas ce que cette grève a de gênant.
RépondreSupprimerMoi non plus…
SupprimerDeux heures en moins au bistro chaque jour !
SupprimerÇa commence bien, pour le successeur de Delevoye...
RépondreSupprimerhttps://www.capital.fr/economie-politique/le-nouveau-m-retraites-laurent-pietraszewski-a-deja-un-probleme-de-declaration-dinterets-1358009
Moi je dis que c’est pas avec Fillon qu’on aurait eu ces soucis.
RépondreSupprimer(Enfin c’est juste pour poster un commentaire)
Pas mal contradictoire.
RépondreSupprimerA quoi bon réfléchir à l'avenir et à l'après-travail si on ne sait pas de quoi demain sera fait ?
Un petit pour vous dire que votre blog est super!
voyance gratuitement