En salle

12 janvier 2020

Retraites : le militantisme odieux et con

Depuis hier, on voit des connards qui s’insurgent parce que la belle fille de Macron est à la CFDT et bosse pour eux. Ils méritent des baffes tellement l’attaque est ignoble et pas seulement parce qu’elle n’est pas responsable des agissements de son beau-père. 

Son boulot est de défendre des salariés devant les tribunaux des prud’hommes. C’est quand même autre chose que de passer ses journées à crier des âneries dans les réseaux sociaux dont celle qui consiste à dire que les grévistes font la grève pour nous ce qui est totalement faux. 

J’aimerais d’ailleurs que ces imbéciles arrêtent de prétendre faire mon bonheur malgré moi et comprennent que ce genre de position est ce qui fait couler la gauche assez régulièrement. 

Ce que je dépense en taxi pour aller bosser est autant de pognon que je n’aurai pas à la retraite et dans ce pays on a un peu trop tendance à se moquer des entreprises qui perdent de l’argent en disant que c’est pour leur bien. Et l’ironie des gauchistes en peau de fesse qui, souvent déjà retraités, se sentent revivre parce que d’autres font la grève est à gerber. 

J’attends toujours qu’ils parlent des mutations de la société, des modes de production et tout ça. 

Mais non. Ils défendent des trucs car ils ne veulent rien changer. Ils sont conservateurs. Et les types qui se présentent progressistes sans vouloir bouger ne sont même plus rigolos. 

Cette réforme est par ailleurs à chier : elle ne prend pas en compte les mutations dont je parlais ci-dessus. Elles représentent un retour arrière et ne préparent en rien l’avenir. 

Le personnel politique, en France, manque singulièrement de vue...

18 commentaires:

  1. Militantisme et con : vous frôlez dangereusement le pléonasme, là…

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  2. En plus, vous nous avez choqué monsieur Fredi, devenu très sensible depuis qu'il défile bras dessus, bras dessous avec la mère Benbassa…

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  3. D'après un sondage dans le JdD , les 2 premiers souhaits des Français : diminuer les inégalités et diminuer les impôts... Les Gilets Jaunes sont passés par là.

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    1. Pour leur apprendre à être moins cons, on va leur diminuer les salaires, tiens !

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    1. Tiens, je constate que chez Juan l'" écriture inclusive", bien que partant d'excellentes intentions, n'a pas tenu 2 mois; les réformes,c'est comme les oeuvres d'art: on n'en fait pas de bonnes seulement avec de bons sentiments.

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  5. Faire le bonheur des autres malgré eux, c'est un peu le fond de commerce de la politique en générale.
    Les mutations de la société, les modes de production c'est bien gentil, mais le problème des retraites par répartition est démographique, et connu depuis presque 30 ans.

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    1. Très mal connu, puisque basé sur le rapport nombre d'actifs/nombre de retraités et ignorant totalement les évolutions à long terme de la productivité, du chômage, de la robotisation, etc.

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    2. Pas besoin d'être grand clerc pour comprendre qu'avec une hausse ininterrompue de l'espérance de vie, et une stagnation du chômage et de la natalité, on aura du mal à équilibrer le bouzin. Sans compter la transition du baby boom.

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  6. Au régime général, le taux de la cotisation patronale, en progression régulière jusque-là, n'a pas bougé depuis 1979 (sauf le transfert d'une cotisation d'allocations familiales lors de la création de la CSG en 1991) et connait depuis la fin des années 1990 un net recul avec les exonérations régressives jusqu'à 1.6 du SMIC: pour un salaire au SMIC, l'employeur ne paie aucune cotisation vieillesse au régime général et il ne retrouve le taux normal que très progressivement, a 1.6 SMIC. Il faut savoir que près de la moitié des salaires sont ainsi concernés par un net recul de la cotisation patronale. Seules les cotisations salariales ont connu une hausse interrompue depuis le milieu des années 1990. Dans les régimes complémentaires, les accords de 1993(Arco) et 1994 (Agirc) augmentent les gaufres cotisations obligatoires tout en supprimant les cotisations facultatives, tandis que l'accord Agirc-Arco de 2001 a gelé les taux pour 10 ans à l'exception d'une minuscule augmentation de 0.2 point du taux Agirc en 2003. Jamais notre système de retraite n'a connu un tel assèchement volontaire et planifié des ressources salariales. Avec le projet de réforme actuel la valeur du point n'est pas sanctuarisé, le gouvernement pourra jouer sur la valeur d'achat du point ou le taux de rendement du point. (Le taux de rendement des complémentaires Agirc-Arco est passé de 16% au milieu des années 60 à 5.99% en 2018)

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    1. @ Archiloque
      Je n'ai pas bien compris... Vous pouvez répéter ?

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  7. "les taux des..." (pas les gaufres !?)

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  8. Après avoir quitté ton blog il y a déjà quelque temps sur un coup de gueule, j'y reviens avec bonheur en découvrant que tu n'as pas changé et que je suis 100% d'accord avec ce que tu écris. Ça fait du bien au milieu de toutes les conneries qu'on peut lire !

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  9. Que j'aime beaucoup votre site. Vous donnez avec tant de générosité que je ne peux pas sous silence mon merci.
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