Sauteuse indispensable à la compréhension de ce billet de blog |
En ce cinquième jour de confinement, je ne peux que me
réjouir d’un certain retour des blogs même s’il est clairement dû à ce putain
de coronavirus. Moi-même qui est longtemps eu trois blogs et trois annexes
active n’avais plus qu’un seul blog, moribond. J’ai rouvert le bistro ! Il sera très
bien dans vos agrégateur de flux et autres blogrolls. Néanmoins, le premier
billet n’est qu’un résumé de ce que j’ai dit ici depuis une semaine : il y
a peut-être des gens qui y sont encore abonnés… Sinon, il a une blogroll a lui
tout seul, là, en haut à droite.
Avant de reprendre les faits marquants de cette journée (il
n’y en a pas beaucoup, je ne suis pas sorti contrairement à ma promesse :
à quoi bon recopier un formulaire pour marcher un quart d’heure ?), je
vais parler du COVID-19 ou plus précisément de mes lectures. Je suis fatigué de
lire des machins en mode Yakafocon et de voir les copains critiquer Yakafocon
alors qu’eux-mêmes sont dans ce mode. Rien que dire Yakafocon est être
Yakafocon. Tout le monde à un avis, tout le monde en parle, certains disent des
conneries, d’autres des trucs intelligents qui sont pris pour des conneries. C’est
normal, on n’a que ça à faire. J’en ai marre, aussi, de voir ces procès
politiques, vrais (comme ces andouilles qui ont porté plainte contre le premier
ministre et la précédente ministre de la santé) ou virtuels, dans les réseaux
sociaux. Le bilan sera à faire après la crise. Pour l’instant, il y a une
interview de Jean-François Kahn assez intéressante et drôle à lire dans le Point.
On peut, par contre, penser à l’après. J’ai le sentiment que
tout cela ne va pas durer très longtemps. Par contre, on peut s’attendre à une
grave crise économique et un déficit de l’Etat de 10% et, après, ils nous
feront le coup de la nécessaire austérité et expliqueront qu’il faut réduite le
nombre de lits en hôpital et ne pas stocker de masques… J’ai même la certitude,
que dès le déconfinement de cette andouille de CORAD, tout repartira comme avant.
Comme dit Kahn, les libéraux en peau de fesses qui sont contre l’intervention
de l’Etat diront qu’il faut que l’Etat intervienne.
On verra…
Ainsi, j’ai sorti mon bistro bloguesque de sa léthargie,
aujourd’hui. Pour ce faire, il a fallu que je remette les mains dans le cambouis
et différents paramétrages (j’avais un problème de liaison entre les deux blogs
avec la petite blogroll en haut à droite). J’en ai profité pour regarder ma
blogroll. Il y a plein de blogs, dedans, auxquels je ne suis plus abonné et
donc que je ne lisais que si je tombais dessus dans Twitter ou Facebook. J’en ai récupéré
quelques-uns. Vérifiez bien vos blogrolls et agrégateurs. Et les miennes… On ne
sait jamais ! Les blogs auront peut-être une autre vie. D’ailleurs leur
grande époque était lors de la crise de 2008… Il n’y a qu’en 2009 où j’ai fait
plus de billet (plus de 1000 conte 84 en 2019).
Les blogs sont plus actifs, donc, et la plupart des gens
racontent leurs journées de confinement. Moi-même je tiens un journal du
confinement. Vous y êtes. Il y a évidemment des crétins qui critiquent les
bobos qui tiennent un journal du confinement. Ils méritent des baffes. Le coup
du Yacafocon…
Sinon, à midi et demi ou treize heures voire quatorze, je n’avais
pas du tout faim alors que, en me réveillant, je me réjouissais de faire un vrai
repas pour la première fois (hier soir, c’était du frais… industriel). Je me
croyais encore malade comme en début de semaine : tout appétit coupé. Ah
merde.
Et à 14h20, j’ai commencé à avoir la dalle… Vraiment très
faim, il fallait que je mange en urgence. C’est alors que j’ai rigolé tout seul.
J’ai compris. Je ne mange jamais chez moi le midi les jours où je ne bosse pas.
Je mange à 14h20 car la cuisine ferme à 14h30 à la Comète. Je me suis empressé
de mettre mes pâtes à cuire. Pendant ce temps, huit minutes, j’ai eu un plus
gros déclic. Tout d’abord, je ne mange jamais de bonne heure le soir et,
souvent, comme j’ai bien mangé à la cantine, je mange très peu le soir.
Tout cela est bien amusant. Les jours de boulot normal (au
bureau, quoi !), j’ai pris l’habitude depuis trois ou quatre ans d’aller
déjeuner avec un groupe de collègues à 11h40. Ca a plusieurs avantages. Il y a
peu de monde, on ne fait pas la queue et on trouve facilement une table. Le
personnel n’est pas encore fatigué. Comme ils sont souvent en retard pour la
mise en place, on papote avec eux. Du coup, tous les jours de bureau, j’ai faim
à 11h30. Il m’arrive de tout faire pour écourter une réunion, voire de partir avant
la fin.
Et quand j’allais en Bretagne, quand ma mère était encore
chez elle, j’allais toujours à table à 12h15 et 19h15. Au départ, c’était par
respect (elle n’avait pas à m’attendre), puis ça a fini par être la faim qui me
poussait. Ca fait bientôt deux ans qu’elle est en maison de retraite et que je
vais là-bas sans elle, j’ai mis très longtemps à déroger à la règle le vendredi
soir, le samedi et le dimanche midi. Je voyage le jeudi après-midi : le soir,
je mange tard et peu (je n’avais pas le télétravail à l’époque où elle habitait
là). Et le vendredi midi, je n’ai pas d’heure (à part la nécessité de reprendre
le boulot avant 14h).
C’est rigolo comment l’appétit peut avoir un côté
psychologique et comment les habitudes sont tenaces. Et je n’ai tout simplement
pas d’habitude de travailler dans mon appartement du Kremlin-Bicêtre.
Ni non plus d’y faire la cuisine, j’ai arrêté il y a bientôt
12 ans à l’occasion de profonds changements à la Comète. Pendant ces 12 ans, il
n’y a que les jours fériés sans marché au Kremlin-Bicêtre que je m’y mettais
mais depuis un an, l’Amandine est ouverte ces jours-là. Il n’y a que le samedi
soir, vu que c’est le jour des courses (j’y vais en allant à la Comète) que je
me sers d’autre chose que du micro-onde dans la cuisine. J’ai même arrêté la
cafetière, pour vous dire, depuis plus de vingt ans en semaine (je prends mon
café au bistro). Il y a quatre ou cinq, le serveur était tellement chiant que j’ai
arrêté de venir… Du coup, j’ai arrêté les petits déjeuners chez moi les jours
où je bosse et même le week-end (mais la raison est autre). Il n’y a qu’à
Loudéac que la faim me réveille, le matin… On n’y revient.
J’ai donc fait mes courses, hier, et prévu de manger un
steack avec des pâtes. J’ai raté la cuisson du steack. Je précise que je fais
souvent la cuisine en Bretagne et ne suis pas trop mauvais… Je pense que j’ai
pris une poêle qui n’était pas adaptée. Alors que je me réjouissais de manger
de la viande rouge mais peu importe.
Au moment d’égoutter les pâtes, je n’ai pas trouvé ma
passoire alors que je suis sûr que j’en avais une l’an dernier. C’est
incroyable. J’ai « fouillé » l’appartement. Rien. Et c’est en
écrivant ces lignes que je me suis rappelé que je rangeais le « gros »
matériel de cuisine dans des grands tiroirs sous le four. J’en avais oublié l’existence…
A Loudéac, la passoire était sous la plaque de cuisson. Ici, il y a les poêles
et petites casseroles… Les poêles ? Donc celle qui fait grill et est très
bien pour les steaks. Oubliée… Et qu’est-ce que j’ai trouvé dans le tiroir du
bas ? Une autre passoire. A Loudéac, elle est sur l’étagère du bas…
Ce midi, je n’ai pensé qu’à utiliser que les trucs qui me
servent habituellement le samedi soir. La grande casserole et la sauteuse... dans
laquelle j’ai fait le steak.
Heureusement que j’ai quelques jours de confinement pour
nettoyer les tiroirs oubliés. Et acheter des épices. Les pâtes sans sel et le
steak sans poivre ont des limites.
Un peu de geekerie, pour terminer. Après décide d’aller
faire la sieste. Je remets le PC portable sur sa table préférée (celle avec une
prise de courant à côté). Je branche le téléphone du boulot sur la prise USB.
Au bout de quelques secondes, il se met à faire un bruit bizarre, comme si le
ventilateur ne tournait plus rond. Mais chez moi, la sieste est un rituel et je
m’endors juste après le déjeuner sauf quand je bosse. Je fonce sur mon lit et j’étais
tracassé. Au bout de trente minutes, n’arrivant pas à dormir, je me relève.
Toujours le même bruit (que je n’entendais pas de la chambre). J’avais posé le
téléphone sur le capot de l’ordinateur. Je le prends et remarque un message
affiché : « débranchez immédiatement le câble USB, de l’eau a été
détectée ! » Comme si un câble USB était susceptible de détecter de l’eau…
Je le débranche. Plus de bruit. Je le rebranche tout va bien.
Ne dormant pas, je me mets à vaquer. Cette absence de sieste
explique l’heure de publication de ce billet, bien plus tôt que de coutume.
Mais j’ai sommeil, là.
Je peux me tromper mais en 45, il y avait des pays à reconstruire, pas là... Les entreprises vont redémarrer normalement mais auront des problèmes de trésoreries et des choses comme ça. Et les bourses se cassant la gueule, plus d'argent pour financer l'économie. Mais on s'en remettra vite.
RépondreSupprimerMais on lit toujours tes vieux blogs !
RépondreSupprimerPas souvent...
SupprimerRemarque c’est pas compliqué de tout lire.
SupprimerSi si, mais je lis tes billets sur Facebook en fait. Ils sortent automatiquement. Plus la peine de venir directement sur le blog.
SupprimerCe n'est pas ce que je voulais dire ! Mais vu que j'écris moins souvent, tu lis moins souvent...
SupprimerLe retour du blog bistrot est un super truc.
RépondreSupprimerJ’adorais tes conseils geek. Ta triplette de blogs était géniale 😉
La question étant de savoir si le bistrot est dans le salon ou la cuisine...
SupprimerLe bon temps !
SupprimerMais d'où venait ce message d ' eau détectée ? Tout doit avoir une explication !
RépondreSupprimerUn faux contact et la machine sonne l’alarme parce qu’elle a une alimentation irrégulière. Elle a pris un coup de jus et elle a confondu.
Supprimery en a qui fait un faux contact et nous fait un coronavirus cérébral, juan part à la dérive
RépondreSupprimerVu...
SupprimerC'est à cause du petit Chinois que le mot "faim" a muté en "fin" ?
RépondreSupprimerSalopards de Chinois.
SupprimerC'est rigolo : deux fois la même faute dans billet.
SupprimerJ'avais bien noté les deux occurrences…
Supprimer