En ce septième jour de confinement, réveillé de bonne heure,
je me mis à lire des machins dans Facebook et des gens parlent déjà de l’après.
Certains parlent d’une forte régression (faute de pognon dans les caisses pour
faire repartir la machine) et d’autres espèrent une relance keynésienne qui
provoquera une croissance à deux chiffres. Je ne suis pas économiste et je n’en
ai aucune idée. Mais rêvant dans mon lit, je me suis mis à penser cet après.
Pas à ce qui se
passera au niveau politique. Il y aura quelques procès dans les tribunaux, les
assemblées, les réseaux sociaux… Mais peu importe. Tous reconnaîtront une
faillite de l’Etat et les différents partis se renverront la balle. Les partis
d’opposition taperont sur le gouvernement. La routine. Et en 2022, les
conséquences de la crise n’auront aucun impact sur l’élection. Si les gens s’en
rappellent (ce qui n’est même pas sûr), ils chercheront le parti avec les gens
les plus solides pour gérer un tel bordel. Ni au niveau économique, d’ailleurs,
je ne suis pas devin.
A quel niveau alors ? Aux conséquences de cette
épidémie sur la vie de tous les jours et les modifications de l’organisation de
notre société. Quelques exemples.
Le premier : une partie des salariés se retrouve en
chômage technique, notamment, dans mon domaine, les prestataires de services et
« l’assistance technique ». Aura-t-on une vraie réflexion sur les
contrats de travail et l’indemnisation des salariés sur la touche avec, par
exemple, la mise en place d’une assurance, pour les entreprises, pour faire
face aux où elles ne peuvent plus faire travailler ses salariés ?
Le deuxième : on voit une grosse diminution de la
pollution à Paris et du trafic routier et de la fréquentation des transports en
commun. C’est évidemment lié aux gens qui ne peuvent pas aller travailler mais
quand on sait que les engorgements habituels sont dus à une dizaine ou une
vingtaine de pour cent de circulation en plus, ne peut-on profiter de ce qu’on
aura appris sur le télétravail ?
Le troisième : toujours à propos de ce télétravail, il concerne
assurément principalement les employés de bureaux. Ne peut-on donc pas
diminuer le nombre de bureaux, de tour, d’entassement des gens dans des
quartiers comme la Défense ?
Le quatrième : pendant cette crise, les hypermarchés
sont devenus insalubres et infréquentables, notamment au début alors que les
commerces de proximité restaient plaisants. Ne peut-on trouver un moyen de
revitaliser les centres villes et d’inciter les gens à y retourner (ne me
demandez pas comment) ?
A vos idées…
je suis téléchômeur, j'ai bon ?
RépondreSupprimerUn truc comme ça.
Supprimer« Aura-t-on une vraie réflexion sur… »
RépondreSupprimerLa réponse la plus raisonnable à cette question est : évidemment non.
Je crois aussi.
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