On m'a dit d'illustrer mes billes de blogs. Des papillons, ça ira ? |
Bruno Le Maire a annoncé que la décision quant à la reprise des bistros
aurait lieu fin mai. Dans mon autre
blog, je fais une proposition de décret pour faciliter cette réouverture. Ils
n’annoncent plus de date de reprise mais une date de décision et c’est très
bien. Cela ne sera pas démenti trop rapidement… Il a été dit, aussi, que les
masques seraient disponibles dans les bureaux de tabac. C’est très bien (le
circuit d’approvisionnement est officiel et on n’aura pas des saloperies de
contrebande). J’ai vu deux dates : le
30 avril et le 4 mai…
Me voilà à faire une deuxième billet sur le confinement,
aujourd’hui… La raison est simple : je traîne sur les réseaux sociaux
depuis ce début d’après-midi car je suis en congés et j’ai la flemme de faire
autre chose. Toutes les informations que je vois me laissent perplexe. Par
exemple, les députés LR estiment
que l’on peut reporter les vacances de juillet à septembre en reportant la rentrée
scolaire à mi-septembre, comme si les mômes avaient eu leur dose d’éducation,
cette année. Tout ça pour sauver le monde du tourisme comme si les gens avaient
envie de faire du camping en septembre… Déjà, à mi-août, on commence à se les
geler.
Ils sont dans leur rôle : ils défendent des gens qui
votent massivement pour eux. C’est joli. D’un autre côté, ils font des
propositions. C’est bien. Ils feraient mieux de rappeler le constat fait par
tous. Le confinement aura permis d’alléger la pression sur les hôpitaux et à laisser
du temps au scientifique de trouver un médicament ou au virus de s’éteindre
tout seul… et de trouver des masques qui étaient réputés inutiles il n’y a pas
un mois. Ces conditions ne seront pas remplies le 11 mai sauf qu’on aura des
masques ce qui nous permettra de prendre le métro sans avoir une chance sur
deux de mourir dans d’atroces douleurs dans la quinzaine.
Mais le 11 mai, il faudra déconfiner parce que cela ne
rimera plus à rien de rester chez nous et qu’on ne peut pas bloquer un pays. L’immunité
collective – on ne sait pas si elle existe et si oui, le virus peut muter
méchamment – ne sera pas atteinte et il y aura une rechute, un nouveau risque d’engorgement
des réanimations et un nouveau confinement. Cela risque de durer jusqu’à la fin
de l’année, la découverte d’un médicament, d’un vaccin,… le tout ponctué de
fausses informations, de polémiques diverses, d’annonce officielles contredites
le lendemain.
Ce n’est qu’un scénario que j’imagine et je ne suis pas le
seul. C’est d’ailleurs presque une banalité que j’égraine mais la semaine a été
riche en « annonces » (y compris à titre personnel : ma boîte a
sagement décidé que nous continuerons le télétravail) ce qui permet de penser un
peu à l’avenir, je ne parle pas du monde d’après qui recommencera comme avant
mais des six prochains mois.
Tout d’abord, je pense qu’il faut arrêter les demi-mesures
ou les trucs ridicules comme ce qui me faisait réagir récemment : l’interdiction
de circuler entre les régions. Le virus ne s’arrête pas aux frontières
dessinées sur une carte et il ne faudrait pas que l’immunité collective le soit…
Après « le 11 mai », on doit avoir la liberté de voyager sinon, on ne
pourra plus rêver à rien. Cela n’empêche pas de dire que les zones à forte
activité touristique ne pourront pas fonctionner comme avant au cours des six
prochains mois (on va essayer de tenter de sauver les prochains sports d’hivers),
qu’il n’y aura pas de rassemblement comme des festivals avant l’été prochain ou
du moins tant que cette cochonnerie continuera à nous escagasser. Cela n’empêche
pas de dire que le port du masque sera obligatoire dans les transports en
commun pendant longtemps et on s’en fera une raison, on finira par s’habituer à
porter le masque dès qu’on suspectera une vulgaire grippe. C’est aussi bien.
Il faut prévoir une date où les masques seront largement
disponibles et proposés dans tous les commerces alimentaires, c’est la
condition pour que les gens ne les stockent pas dès début mai. Il faut
expliquer ce que je crois comprendre : le masque n’est pas la panacée mais
est la seule solution pour continuer à éviter trop de nouveaux confinements
tant que la fin ne sera pas en vue et que, paradoxalement, l’immunité
collective – qui n’existe peut-être pas, je me répète – nécessite d’être
infecté. Il faut recréer la vie sociale, les barbecues avec les voisins, la
visite aux parents, y compris âgés. Il faut rouvrir les petits bistros et les
brasseries mais pas dans les zones d’affluence ou touristiques (parce que le
port du masque empêche de boire comme une épouse attentionnée et être avec plus
de cent personnes n’est pas comme être avec une quarantaine).
Si je peux rendre service…
Ben oui, c'est bien d'illustrer tes billets avec des papillons mais il manque des légendes.
RépondreSupprimerFaut dire le nom des papillons et où on les trouve, tout ça.
Oups,c'était ma minute : je coupe les papillons en quatre ...
J'ai la flemme.
SupprimerNon seulement y'a pas les noms des papillons mais en plus y'a deux fois le même bestiau.
RépondreSupprimerLa flemme ok, cependant ça n'excuse pas tout !
Ah oui, tiens ! Il y a un doublon.
SupprimerJe n’ai pas beaucoup de photo de la Comète originales.
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