En
cette soixante-dixième journée après le début du confinement (putain, dix semaines…),
on va attendre sagement les annonces du gouvernement d’ici quelques jours. Je
vais arrêter de me faire des films sur ma date de rentrée en Bretagne… Cette
fois, ce sont des enjeux plus pragmatiques qui me secouent.
Tout
d’abord, je m’en voudrais de louper le premier gros week-end après l’ouverture
du 1880. Mais je ne voudrais pas être loin de la Comète pour la réouverture
parce qu’il y aura un nouveau patron. L’idéal, pour moi, serait que le gouvernement
confirme cette semaine la réouverture pour mardi prochain de manière à laisser
le temps aux patrons de se mettre en ordre de marche. Il faudrait aussi qu’il
annonce la fin de la limite des 100 km. Il est possible
que ça soit aussi assez rapide. Encore une fois, pas de film. Je pourrais ainsi
prendre le train jeudi ou vendredi et rester là-bas deux semaines pour revenir en
région parisienne le vendredi ou le samedi puis y rester quinze jours (il y a
les élections au milieu) pour bien profiter de mes bistros de quartier.
Si
c’est une semaine plus tard, tant pis ! Mais il faut que je sois chez moi
pour les élections, le 28… Si Paris devait rester rouge plus longtemps, je
serais évidemment coincé.
Néanmoins,
mon état d’esprit à bien changé par rapport à il y a deux ou trois semaines
alors qu’il me pressait de rejoindre la Bretagne pour y confiner dans de
meilleures conditions. L’achat de mon PC n’y est pas pour rien mais j’ai réussi
à me mettre dans la tête que les bistros pourraient rouvrir avant que l’on
puisse franchir cette fameuse barre des 100 kilomètres. Sauf si les bistros ne
rouvrent que dans les zones vertes.
Il
reste un hic : mon sommeil est assez aléatoire. Ce matin, j’étais sur le
pont à 3 heures. Je me suis levé, recouché, rendormi, réveillé à 5 et plus rien
à faire. J’ai pris le boulot à 7h avant de m’écrouler de fatigue à 11h et de
récupérer avec une courte sieste. Pour les courses, je continue à me comporter
comme un empoté… J’oublie des trucs, j’achète trop d’autres et je suis « obligé »
de jeter. C’est exaspérant. La raison est simple : c’est la première fois
de ma vie que je suis obligé de faire les courses pour chaque repas pendant une
période aussi longue ! Même pour des durées plus courtes, j’ai du faire
une fois deux semaines à l’été 2018 et une fois une en août 2019…
Pour
le boulot, le retour à la normale est bien là. Les équipes qui ne peuvent faire
de télétravail sont au bureau et les aspects budgétaires reprennent le dessus…
La routine…
Côté
médias, la
conne du week-end est Camélia Jordana qui a fait polémique sur le plateau
de Ruquier qu’elle ne sent pas en sécurité face à un flic. La peur du gendarme
prend de l’ampleur. Mais elle a dit une autre connerie : « Des hommes
et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue se font massacrer
pour nulle autre raison que leur couleur de peau. » Pire bêtise, je ne
vois pas. On sent bien les keufs prêts à tirer sur les noirs et les arabes,
tiens ! Tous les jours, elle vous dit la dame.
Ineptie
et dérive identitaire. Evidemment, elle a le soutien de l’extrême gauche qui
oublie totalement ce qu’est la République, l’universalisme et le vivre-ensemble
les uns dans les autres.
Pauvre
France. Heureusement que j’ai Wikipedia pour regarder qui est la pouffe.
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