En cette cinquante-sixième journée depuis le début de la
période de confinement et première de déconfinement encore confiné vu que mon
département est rouge et que je ne vais pas trainer dehors comme les bistros
restent fermés, je végète ce qui veut dire confine en langage des sourds et
muets. Alors je vais commencer cette série de billets. Tant pis.
Le gouvernement a fait sa première boulette du déconfinement :
il n’a pas promulgué le texte sur la prolongation de l’état d’urgence sanitaire !
Donc les gens qui ont une voiture peuvent dépasser les cent kilomètres aujourd’hui…
Malheureusement, les réservations ne sont pas ouvertes à la SNCF (et aussi chez
Blablacar). Trop tard pour louer…
Pour le déconfinement, il avait prévu 700 000 tests par
semaine mais l’objectif est impossible à atteindre.
Je suis allé faire des courses un peu avant midi, sans mon
attestation alors que je voulais faire l’excellente plaisanterie. Je n’ai rien
remarqué de spécial, pas plus et pas moins de gens. Le seul commerce non
alimentaire de la place de la Comète est ouvert. L’agence de voyage est fermée
(mais elle l’est peut-être tous les lundis). Il
a un truc surréaliste : pendant le confinement, je suis sorti sans
masque (sauf samedi), depuis la fin, on en met un. Je pensais d’ailleurs que la
proportion de personne en portant allait augmenter. Il n’en est rien, à vue de
nez.
Un copain qui bosse chez Leclerc (pas à Bicêtre…) me signale
que les gens ont recommencé à venir avec les mômes dans les hypermarchés. Ils n’ont
rien compris. Il faut toujours s’armer de précautions et éviter à ces futurs
chômeurs le moindre de risque d’attraper un truc qu’ils refileront à d’autres.
Je crois que les Français sont cons.
J’avais prévu d’aller me promener ce soir, le premier du
déconfinement mais je n’ai pas eu le temps. Une réunion a eu fini tard puis j’ai
appelé ma mère, puis j’avais un « visio afterwork » avec les
collègues car nous avions décidé de continuer vu que l’on ne va toujours pas au
bureau. J’étais le seul présent. Le déconfinement en est probablement la raison :
les gens ont préféré faire ce qu’ils ont d’habitude, contrairement à nos
promesses. Et ont profité de ce premier jour pour faire ce qu’ils attendaient
de faire. L’organisatrice, par exemple, voyait sa fille pour la première fois
depuis plus de deux mois. Moi, je n’attends que de pouvoir retourner au bistro…
Il y a une autre raison. Nous avons eu de gros problèmes de
connexion aujourd’hui au bureau. Je me permets d’en parler car tout cela reste
une énigme pour moi. Ceux qui ne comprennent rien à l’informatique peuvent
sauter ce paragraphe ou la bonne. Je n’ai donc qu’un PC professionnel qui ne
peut se connecter à Internet uniquement en passant par le VPN de la boîte sauf
Outlook (j’ai une raison pour avoir une dérogation : hors confinement, j’ai
une raison… impérieuse d’y avoir accès avec mon iPhone). Il n’y a que trois
choses qui fonctionnaient correctement aujourd’hui : ma connexion à Gmail
(via le VPN), Teams pour les audios et les visios (mais pas les « conversations »)
et Outlook en réception de message. J’avais parfois accès à d’autres sites
internet (autre que Gmail) mais pas toujours et, souvent, les intranet ne
fonctionnaient pas alors qu’internet marchait. Dans la soirée, Gmail
fonctionnait bien en réception, pas en émission. Je ne peux pas expliquer tous
ces phénomènes (et mes collègues absents de l’afterwork n’avaient pas compris
les visios Teams fonctionnaient bien).
Visiblement, notre réseau n’est pas déconfiné.
En écrivant cela, je me rends compte que la présence
physique de mes collègues me manque un peu. Pas de tous, mais de certains. Ma
chef, par exemple, ça fait quinze ans que je bosse avec. Quand je reçois un de
ses messages remplacement une conversation en face à face, j’imagine sa tête et
ses mimiques. En écrivant cela (bis), je me rends compte (bis), qu’il y en a d’autres
que je suis bien content de ne plus voir (non pas que je n’aime pas travailler
avec eux mais ils ont des postures qui m’exaspèrent).
J’imagine que certains d’entre eux lisent parfois mon blog
(on ne peut pas rester discret près de quinze ans). Ils doivent se demander
dans quelle catégorie ils sont.
Mais nous sommes toujours des confinés putatifs.
La loi est applicable immédiatement sauf si elle prévoit les décrets.
RépondreSupprimerLes médias dénonçaient ce truc dès hier sois. Mais tu es trop con pour comprendre que ça n'a un intérêt que dans un cercle de militants.
Je n'ai pas picolé mais tu ne comprends rien. Je vais donc de prier à nouveau d'oublier mon blog. Relis mon commentaire et fous le camp. A cause d'un connard comme toi, Didier Goux a fermé les commentaires de son blog.
RépondreSupprimerLaisse nous vivre, pauvre con !