Ah
ce que c’est bien une soirée au bistro ! C’est vraiment mon truc même si j’aurais
préféré que le comptoir soit ouvert. Je me suis assis à la dernière table libre
en terrasse et un type que je connais depuis vingt ans m’a demandé l’autorisation
de s’y mettre pour dîner. J’ai évidemment accepté. Son frère est arrivé et nous
a rejoints. Je le connais aussi depuis la nuit de temps. Deux ou trois copains
tournaient dans le coin et nous avons fini par une joyeuse ambiance.
La
soirée a passé et un groupe est arrivé avec l’ancien maire, candidat à la
succession de sont successeur qui fut sont premier adjoint. On a un bordel à
Bicêtre…
Le
patron pouvait difficilement nous virer mais ses copains ont commencé à ranger
la terrasse On a compris le message. Je suis allé pisser une deuxième fois puis
je suis allé au comptoir pour régler. L’ancien maire futur maire est arrivé et a
commandé une tournée. J’ai été obligé par la tradition français de remettre la
mienne.
Toute
la soirée a été une espèce de bonheur, de la vie de bistro, de comptoir, ce qui
me manquait tant depuis soixante-dix-huit jours. Une première phase, pendant
deux heures, à observer les gens, les passant et une deuxième à discuter avec
des gens que je connais.
Le
bonheur, je vous dis ! Il ne me reste plus qu’à attendre la réouverture
des compoirs.
J’ai
une grosse pensée pour les copains du 1880 que je reverrais demain mais aussi
un fond de tristesse à ne pas avoir le temps de revenir à la routine avant
plusieurs semaines dans les bistros de Bicêtre !
Jour J, et non pas J1 (dans le titre). Aujourd'hui, en revanche, nous sommes – enfin : surtout vous… – à J + 1.
RépondreSupprimerBonne "reprise" bretonne, néanmoins !
Hier, nous étions le premier jour de la quille donc le jour J, certes, mais aussi le jour 1. Non mais sans blague.
SupprimerC'est ça : l'un OU l'autre.
SupprimerSur Ettore Scola : commentaire d' EA
SupprimerMon commentaire est passé à l'as... Je disais qu'à votre âge, plutôt que de siffler des demis au comptoir et d'aller pisser, mon ambition, avec quelques copains, était encore de changer le monde.
SupprimerMais, comme le dit un personnage du film " Nous nous sommes tant aimés" d'Ettore Scola : " Nous voulions changer le monde,et c'est le monde qui nous a changés."
Alors: encore un demi, patron, et allons pisser... Mais, après tout, la désillusion n'est pas un sentiment plus désagréable que l'illusion...
EA
J'ai un message envoyé 2 fois et qui n'est pas paru : est-ce un bug? Parce que si c'est volontaire, il est inutile que j'insiste !
RépondreSupprimerEA
Bug.
SupprimerC'est marrant les blogs. Entre un type qui regarde pousser une courgette avec un sourire béat, un autre enfermé dans une case à tourner des pages, et un dernier qui ne rêve que d'une chose : une place au comptoir,
RépondreSupprimerSeul le comptoir est une activité saine.
SupprimerCe billet donne soif.
RépondreSupprimerHéhé
SupprimerJ’ai été obligé par la tradition français de remettre la mienne.
RépondreSupprimerbravo
Voilà.
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