J3 - en place ! Pour réhabiliter Raoult ?

En ce quatre-vingtième jour depuis le début du confinement, je me suis réveillé extrêmement tôt, vers une heure alors que j’étais couché à minuit. Ensuite, je me suis par tranches d’une heure avant de jeter l’éponge à cinq heures. Je ne sais pas pourquoi, j’étais parfaitement détendu pour ma première nuit en Bretagne, dans le lit que j’ai depuis l’âge de ne plus dormir dans un lit de bébé. Il en est à son troisième matelas mais on s’en fout.

A cinq heures, j’ai senti une forme d’excitation. Il fallait que je mette en route mes outils de télétravail en service pour vérifier que tout allait bien se passer pendant cette période de trois mois pendant lesquels je vais faire quelques passages à Paris. A cinq heures trente, tout était en place. A six heures, j’ai commencé à rédiger un long mails que j’avais en tête (c’est peut-être ça qui a perturbé ma nuit : des collègues ont eu de longs échanges hier et il « fallait » que j’intervienne : nous gérons huit ou neuf applications et c’est mon job d’assurer la cohérence entre elles, on appelle ça la « MOA transverse » : chaque chef de projet connaît son application, chaque utilisateur connaît celle qu’il utilise mais je suis le seul à connaître un peu chacune d’entre elles). A six heures trente, il était parti. J’ai fait quelques bricoles.

Vous vous rendez compte ? Je passe d’un écran de 14 pouces que j’ai traîné pendant ces 11 semaines à un de 27 ! Le bonheur… Et le truc qui se connecte au wifi sans que je doive activer le partage de connexion d’un des smartphones et contrôler la consommation.

Vers 7 heures, je me suis décidé à mettre mon PC portable personnel en service, c’est-à-dire de le connecter au wifi familial (je l’avais connecté en 4G avec l’iPhone pour que je puisse y récupérer le code de la Livebox), le tout m’a pris cinq minutes. Je l’ai testé avec le grand écran mais ce n’est pas adapté (le grand est bien pour manipuler des feuilles Excel ou des Powerpoint, voire des messages Outlook, ce que je fais rarement dans le privé).

Et le sommet : le mettre dans la véranda où le wifi passe (alors qu’il ne passe pas pour l’iPhone) : l’idéal pour les longues soirées d’été, les visios avec les collègues,… Et je vais y faire ce premier vrai billet de blog de cette deuxième phase, pour moi, de la crise sanitaire.

Paradoxalement, maintenant que j’ai passé avec les copains du 1880, il me tarde de revoir ceux de la Comète, imbécile comme je suis.

Avant de me lancer dans la rédaction, j’ai pris une douche dans la petite salle de bain (c’est un détail mais elle est à côté de la cuisine et a un chauffe-eau autonome par rapport au chauffage central donc c’est plus rapide pour avoir de l’eau chaude en été)… Mais j’ai mis en route le chauffage central car je me suis rendu compte qu’il faisait froid. En juin. Ce qui ne m’empêche pas de bloguer dans la véranda avec la fenêtre ouverte.

Dans l’actualité coronarienne, on note depuis quelques jours la réhabilitation du professeur Raoult. J’ai toujours voulu croire à ses propos et à son traitement mais j’écoutais le consensus scientifique. Il avait notamment trouvé un remède miracle controversé et assuré qu’il n’y aurait pas de deuxième vague, que la plupart des gens étaient déjà immunisés et tout ça. Je ne comprends pas pourquoi il a été tant critiqué dans les médias, les cercles gouvernementaux et ces putains de réseaux sociaux. J’accuse les détracteurs d’avoir participé à la déprime générale (on va tous mourir) et d’avoir pris de haut ses défenseurs. Je pense qu’il sera bientôt rigolo d’aller faire un tour dans les archives et de traiter certains de trous du cul.

Mais on va se contenter de nous foutre de la gueule de Ségolène Royal qui a récemment supprimé tous ses tweets en faveur de Raoult.

Quelle cloche.

On peut mélanger les informations sur mon télétravail et Raoult vu que son père est né à Loudéac.

Blogueur déconfinant en véranda
(non entretenue depuis l'automne)

Je suis dans ma véranda à bloguer et il fait un temps pourri. Je ne sais même pas s’il va arrêter de pleuvoir pour que je puisse enfourcher mon vélo pour aller à l’apéro du soir.