En ce quatre-vingt-quatrième jour après le déconfinement –
autant dire qu’on fini la douzième semaine, je tarde un peu à faire mon billet
numéroté du jour ce qui d’autant plus grave que j’avais oublié celui d’avant-hier.
Notons quand même à ma décharge que je suis le seul à maintenir cette rubrique
alors que, en fin de compte, je suis le plus déconfiné vu que je n’attendais
que la réouverture des bistros !
Je ne vais pas parler de politique de déconfination trop
longtemps mais je suis passé voir ma mère quatre fois en quatre jours et j’ai
eu quatre protocoles différents à respecter. Aussi bien, demain, je vais y
aller en mettant une capoté sur le nez et un masque sur la bite et ça passera.
Ce soir, je suis arrivé mais j’avais oublié le masque. La dame de l’accueil me
demande si j’ai un masque, je fouille dans mes poches, je tombe sur un vieux
masque et je le pose sur mon nez. Je pense que c’est celui que j’avais quand j’ai
pris le train mercredi.
Ensuite, elle prend ma température. 35,4. Heureusement qu’il
y a des machins électroniques à mettre sur le front et pas des machins qu’il
eut fallu enfoncer dans le trou de balle même si ça aurait égayé les entrées
des Ehpad. Je lui dis : « soit je suis mort, soit votre machin est défectueux ».
Elle l’essaie sur son propre front : 35,4.
Elle me répond « à mon avis, aucun de nous deux n’est mort mais le
machin est foutu, laissons tomber mais ne vous approchez pas trop de votre mère ».
Je lui ai dit : « depuis 54 ans que je le connais, elle ne pique pas,
je peux m’approcher ».
Elle ne rigolait plus.
« Notons quand même à ma décharge que je suis le seul à maintenir cette rubrique »
RépondreSupprimerAh, ça, c'est bien vrai, et je suis le premier à le déplorer ! Je m'y étais bien habitué, moi, à mes petits rendez-vous quotidiens avec Miss Élodie ou avec votre ami Musset (pas l'écrivain, l'autre…) !
Cela dit, soyons juste : il reste encore ce cher René Paul. Mais il faut reconnaître que son réjouissant côté "prophète Philippulus" commence à faiblir un peu. Même lui commence à moins y croire, à son petit Chinois…
Les Chinois sont fourbes.
Supprimer"pas l'écrivain, l'autre..." z'êtes dur Didier, dur mais drôle.
SupprimerDur, moi ? Allons donc ! Lucide, tout au plus : il suffit de lire cinq ou six lignes de ce Musset-là pour s'en convaincre.
SupprimerAttention, M. Goux! Sur ce blog, on n'a pas le droit de s'attaquer aux blogueurs que l'on n'ose pas aller critiquer sur leur propre blog !
SupprimerEA
On n’a surtout pas le droit de le faire par mesquinerie.
SupprimerVous ne pouvez pas faire mieux, comme réplique ?
SupprimerEA
Ce n’est pas une réplique mais un constat. Tu es vexé de ne plus pouvoir commenter chez Sarkofrance donc tu es venu commenter chez moi. Didier n’en a rien à cirer. Il n’a pas de cœur.
Supprimertu vois que rien ne vaut un bon vieux thermomètre dans l'oignon.
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