En ce quatre-vingt-sixième jour suivant le début du confinement,
je me rends compte, je me rends compte que je n’ai encore rien foutu dans mon
blog hier et que mon billet d’avant-hier était bien poussif. Je me rappelle être
rentré d’un dîner chez des potes et d’avoir gribouillé quelques mots pour le
principe. On trouvera différentes raisons à cette fainéantise épistolaire. Nous
pouvons en évoquer quelques-unes, si tu y tiens, mais commençons par resituer
le contexte au cas où un passant passerait.
J’ai passé onze semaines en télétravail confiné dans mon
appartement de deux pièces en banlieue parisienne et j’ai profité de la levée
de la limite des 100 kilomètres pour venir en Centre Bretagne, dans la maison
de ma mère qui vit confinée dans une maison de retrait à cinq minutes à vélo,
mercredi dernier. Pendant toute cette période, avec des copains blogueurs, nous
avons pondus beaucoup de billets pour parler de la politique autour de la crise
sanitaire et de la manière dont nous vivons tout cela. La plupart ont arrêté
quand une vie plus ou moins normale a pu commencer, il y a une dizaine de jours
et, moi-même, je suis en forte baisse de régime. Pour ma part, je suis en
télétravail jusqu’à la fin août, avec trois semaines de congés entre temps, car
mon entreprise n’a plus de locaux (le confinement a généralisé a provoqué du
retard dans des travaux d’aménagements).
Chacun d’entre nous aura eu ses raisons de lever le pied,
soit personnelles comme ce copain qui a perdu son père, soit parce qu’il n’y a
plus rien à dire. La vie reste la même. Elle tourne au ralenti, on reste en
télétravail et on attend la suite. L’actualité autour du coronavirus n’a que
peu d’intérêt même si nous devons rester vigilants. Je pense en particulier à
la situation dans la maison de retraite. Il est temps de déconfiner nos anciens
qui se demandent bien à quoi ça sert de gagner quelques années de vie
supplémentaire si c’est pour rester bloquer dans un établissement. A ce sujet, je
dois signaler que je peux voir ma mère tous les jours mais que, dans sa résidence
de 80 personnes, il n’y a pas beaucoup de visite.
Le reste de l’actualité et du buzz dans les réseaux sociaux
tourne autour du racisme suite à l’assassinat d’un noir par un flic américain.
Sujet récurent et lassant tant il est difficile de s’exprimer sans recevoir des
foudres variées si on ne pense pas comme le commun des mortels gauchistes. Non,
il n’y a pas de racisme d’Etat, la Constitution l’interdit. Oui, la vie est
plus facile quand on est bien. Non, la police n’est pas raciste mais il y a des
racistes en son sein. Nos camarades s’extasient devant un texte de Virginie
Despentes. Pourtant, à chaque fois qu’elle écrit pour se mêler de faits de
société, elle raconte n’importe quoi, vraiment. Un blanc peut parler de racisme
pas seulement parce qu’il lui arrive d’être victime – même légère – du racisme
(je me rappelle avoir été incité par une bande de rebeu à éviter une piscine à
Villejuif pendant la canicule de 2003 alors que je voulais uniquement plonger
dans l’eau) mais aussi parce que tout le monde doit avoir le droit de parler de
tout. On appelle ça la liberté d’expression. Sinon, je propose d’interdire aux
abstinents de parler d’alcoolisme.
Cela étant, si je sors ce couplet, c’est pour illustrer une
des raisons pour lesquelles j’ai mis le frein sur le blogage : après avoir
blogué en dilettante pendant le confinement, je continue à faire des
paragraphes hors sujet qui rendent mes textes trop long. En fait, je rédige
beaucoup de paragraphes de billets de blog mais fous souvent les billets à la
poubelle. Alors, quand j’ai un truc à dire, je ne prends même plus la peine de
l’écrire sauf quand je suis réveillé très tôt, comme aujourd’hui et encore, je
ne suis pas sûr de terminer ce billet !
Ce qui nous amène à une autre explication à ma fainéantise :
depuis mon retour en Bretagne, je dors assez mal. Je ne sais pas trop pourquoi.
Je suppose que c’est lié à mon changement de rythme, au fait que je sois en
télétravail pour une longue période en Bretagne pour la première fois, qu’il
faut que je me trouve. Quand j’étais dans mon appartement parisien, dormir était
ma principale occupation… Du coup, je suis fatigué. Hier, alors que je bossais
vers 14h, j’avais les yeux qui se fermaient, je me suis couché et j’ai piqué un
beau roupillon de presque une heure… J’avais fait une heure et quart, la
veille. Je suis donc assez fatigué (ce qui est aussi expliqué par le fait que j’ai
fait deux soirées au bistro ce week-end avec des raisons précises pour me lever
assez tôt et ne pas faire la sieste).
Physiquement, je ne suis pas dans une grande forme. Je
suppose qu’en étant resté 11 semaines dans mon appartement, mes muscles se sont
atrophiés, les cons. Cela finira par se remettre mais je ne supporte plus trop
de rester debout, moi qui ai passé tant de temps au comptoir de bistros… Dans
la grande maison, je passe une partie de mon temps dans les escaliers ou à
entretenir le jardin, à faire du vélo (électrique) et au bistro, debout au comptoir.
Aujourd’hui, je dois faire une vaisselle. Je suis presque angoissé à l’idée de
devoir rester debout un quart d’heure devant l’évier en me tortillant pour
faire passer la douleur en bas du dos.
D’ailleurs, on s’occupe toujours dans une maison, une
lessive à faire, des trucs à ranger, les poubelles à sortir, le jardin à
tondre, les plantes à arroser,… le temps à consacrer au blogage s’en trouve
largement amputé sauf de trois heures à huit heures, malheureusement.
Enfin, avec la réouverture des bistros, j’ai repris une vie
sociale. Je parle à des gens, je les regarde, les observe,… Sans devoir passer
par Facebook ou les blogs.
Pour la suite, voila le programme : je vais retournerai
à Paris le 21 juin non seulement pour profiter de l’absence de fête de la
musique ou pour une vraie obligation professionnelle le 23, mais aussi pour assister
à la réouverture de la Comète puis pour voter. Le 29, je rentrerai en Bretagne.
J’irai à nouveau une semaine dans mon appartement, sans doute du vers le 19
juillet. Je prendrai trois semaines de vacances en août, dont une au Kremlin-Bicêtre.
Il y a encore quelques semaines, je pensais rester à Loudéac mais, maintenant
que
j’y suis,…
Dans le blog, je vais essayer de continuer et de parler de
télétravail. Il faut démystifier différents aspects afin qu’il puisse, enfin,
rentrer dans la norme, tant de conneries ayant été dites par la presse ou dans
les réseaux sociaux. En résumé, ce n’est pas que travailler à la maison pour
éviter d’aller au bureau mais toute une organisation à penser pour avoir le
même niveau de production, voire de l’augmenter, un droit à la déconnexion mais
sur le devant par erreur et j’en passe.
Le sujet me tient à cœur aussi pour des raisons
personnelles. Evidemment, comme beaucoup, j’aime éviter des heures de transport
en commun mais je découvre qu’une autre vie est possible, plus près de ma mère
et plus loin des bistros. Je n’avais encore jamais vécu des périodes de travail
en habitant dans une maison, dans le Centre Bretagne, avec mes revenus de
Parisien…
Une des raisons qui font que je dors moins bien est que le
froid me réveille… Tu parles d’un mois de juin. Une des raisons qui font je
somnole en journée est que j’ai perdu l’habitude de boire du café pendant le
confinement dans mon appartement.
Au plaisir de vous forcer à me lire… et de supprimer les
commentaires de quelques abrutis qui n’ont pas compris que le blog est l’espace
de détente du taulier, pas le leur…
"et de supprimer les commentaires de quelques abrutis qui n’ont pas compris que le blog est l’espace de détente du taulier, pas le leur…"
RépondreSupprimerC'est vrai quoi ! Merde alors ! Z'ont qu'à ouvrir un blog bordel !
Il leur faudrait des lecteurs. Moi, j’ai un fond de roulement et plein de copains.
SupprimerC’est vrai qu’il fait un peu froid, pour la saison, là...Castaner, démission !
RépondreSupprimertu sais ce qu'il te dit le fond de roulement hein...et puis va voir un ostéopathe, il pourra te dévriller le fondement en deux coups les gros. (je rappelle que ce n'est qu'une expression pour dire vite)
RépondreSupprimerMais non, ça va passer...
SupprimerBon courage. Pas la grande forme pour moi aujourd'hui.
RépondreSupprimerC'est vrai que ton billet parle de pleins de choses. Mais c'est ta manière d'écrire et elle est sympa. Ca parle de tout.
Merci !
SupprimerEh bien, moi, je n'ai mal nulle part, alors que, hors Arié, je suis le plus vieux de l'assemblée !
RépondreSupprimerEt en plus, j'ai une machine qui fait la vaisselle à ma place.
On me souffle dans l'oreille qu'Arié n'est plus trop dans l'assemblée. Et vous n'avez mal nulle part car le confinement ne vous a pas empêché de déconfiner périodique Charlus.
SupprimerCatherine n'est pas une machine mais votre épouse.
Tout faux : quand il y a besoin de laver la vaisselle à la main, c'est toujours moi qui m'y colle ! Parce que je suis un mari foutrement progressiste, bien dans ma peau et dans mon époque
SupprimerVous allez virer tafiole.
SupprimerAh, c'est sûr que le risque n'est pas mince (contrairement à moi…) !
SupprimerAh merde...
SupprimerTu pourrais peut être consulter pour vérifier que tu n’as pas de problèmes circulatoires. Hélène
RépondreSupprimerMais non ! C'est musculaire. Déjà les jambes, ça va mieux (je n'avais pas fait 5 km en près de trois mois). Il me reste le bas du dos (je viens de finir la vaisselle, je n'ai pas trop souffert) (à part que je n'aime pas faire la vaisselle).
SupprimerEn outre, le bas du dos est un truc dont on peut parfaitement se passer.
SupprimerSurtout quand on n'est pas adepte de la sodomie.
SupprimerOn va encore se faire engueuler par le taulier...
SupprimerPfff ! n’importe quel Normand sait qu’un des fromages de sa région ne peut se passer du bas du dos,
RépondreSupprimerHélène
Moi aussi je suis prise d'une grosse crise de fainéantise. En même temps, plus qu'un mois et j'arrête de m'occuper des autres. Ca va déjà me soulager.
RépondreSupprimerTu vas pouvoir recommencer à bloguer...
Supprimer« plus qu'un mois et j'arrête de m'occuper des autres. »
SupprimerSi seulement tous les hommes politiques pouvaient vous imiter ! Comme la vie, alors, serait simple et tranquille…
C’est une femme politique.
SupprimerC'est bien pour ça que j'encourage tous les autres à suivre son sage exemple !
SupprimerFinalement, le meilleur blog, ce sont les photos de Claire Morgane sur Instagram
RépondreSupprimerEA
Je viens de foutre à la poubelle une demi douzaine de commentaire d’Arié. Je vais répondre à un, sans le publier vu qu’il est insultant (Arié ne comprend décidément rien).
RépondreSupprimerL’origine de mes maux ne le regarde pas. Je crois que c’est simple à comprendre. Mais quand on a comme seule activité de faire chier les gens sur internet, on ne se pose pas de question sur l’activité des autres.
Cela étant, je sais que je n’ai pas une très grande activité physique et qu’elle a été réduite à zéro pendant 11 semaines. Mais ce que je fais de mes loisirs ne regarde que moi. Aujourd’hui, j’ai fait deux lessives, des courses, un billet de blog, neuf heures de travail (je viens de finir tout en étant au bistro), la vaisselle (une semaine) et le rangement de la maison vu que la femme de ménage passe demain, ce qui inclut le lavage des plans de travail de la cuisine, celui des toilettes (la pauvre dame n’a pas à plonger dans mes excréments).
Me parler de mes activités hors bistro est cocasse.
J’ai aussi fait la cuisine, rendu visite à ma mère, arrosé les plantes dans la maison et rangé la véranda.
Tu n’es vraiment qu’un pauvre type.
Elie, occupe toi de tes fesses.
SupprimerMoi j’adore tes billets qui font trois pages et qui parlent de tout.
RépondreSupprimerEt au milieu de tout çà j’aperçois quelques fenêtres de tir pour un kdb estival, non?
Le 25 ou 26 juin mais comme je ne connais pas encore le nouveau patron de la Comète, je ne peux pas m'engager.
SupprimerAh ouais en effet...
SupprimerLe nouveau patron, il va s'agir de le mettre au pas… comme vous avez su faire pour tous les précédents.
SupprimerNon mais, c'est vrai quoi…
Elie, arrête de raconter n’importe quoi. Je supprime tes commentaires. Point. Enlever une merde sur un paillasson n’est pas de la censure. Je t’avais viré il y a quatre ou cinq ans. Tu as voulu revenir. Je t’ai laissé une chance. Tout comme Freddy. Vous avez voulu jouer. Vous êtes revenu poliment. J’ai été gentil. Vous avez envahi mon espace malgré toutes mes remarques.
RépondreSupprimerA cause de vous je suis obligé de maintenir la modération des commentaires. Ça me fait chier. Ça nuit à l’ambiance dans mon blog mais beaucoup moins que quand vous commentez sans cesse.
Tu es une merde. J’ai le plaisir de t’insulter parce que c’est toi qui pollue mon espace. Tu viens maintenant crier à la censure. Si j’appelle les flics quand mes voisins font trop de bruit (ce que je n’ai jamais damais fait), ce n’est pas de la censure.
Là ce n’est pas de la censure. Sarkofrance ne censure pas. Tu as le droit s’ouvrir un blog et de dire ce que tu veux. Mais pas chez moi. Tu importunes. Tu as toujours confondu les blogs et les forums. Tu n’as jamais tenu un blog. Tu as eu une tribune chez Marianne. Un blog est un espace personnel.
Je te remercie néanmoins pour ta dernière intervention. Il me permet d’écrire alors que je n’avais pas eu l’occasion aujourd’hui.
Enfin tu sembles jaloux parce que Didier Goux et toi êtes virés de chez Sarkofrance et que je ne l’ai pas viré ici. C’est mal. Mais c’est la preuve que tu ne comprends rien. Je vais te donner un exemple : Didier a déjà démontré que je racontais des conneries. Il n’a jamais essayé de me convaincre de changer d’idées.
Elie, tu craques. Tu viens de commenter ceci : Sarkofrance ne censure pas.", et, quelques lignes plus bas "Didier Goux et toi êtes virés de chez Sarkofrance".
RépondreSupprimerTenez:pour le censurer, celui-ci,il faudra vous censuree vous-même, c' est encore mieux que Sarkofrance.
Cela n'a ni queue ni tête, je n'arrive même pas à rétablir les apostrophes pour que ça ressemble à du français. Je vais essayer de mettre en italique ce qui vient de toi mais je ne garantit rien. Je ne comprends rien à ce que tu veux dire. Reprends une verveine, calme toi !
Essaie de réfléchir : Sarkofrance ne censure pas. C'est son blog, il y diffuse ce qu'il veut. Il n'a pas à diffuser tes conneries. Je reprends mon image: quand un voisin chie sur ton paillasson, tu nettoies et ce n'est pas de la censure et tu essaies de le virer.
Depuis que je te connais, tu ne fais que chier sur des paillassons.
En outre, tu ne fais que me harceler sur mon blog. Ca me fatigue. Je ne vais pas porter plainte, ça me retiendrait à la gendarmerie pendant les heures de bistro mais comme beaucoup d'abrutis qui fréquentent les blogs, tu oublies des principes de base. A cette heure, seuls des copains à moi (et Freddy) lisent les commentaires à mes billets. Et comme ce sont mes potes, ils ont un a priori pour moi et vont te prendre pour un débile léger car ils ont du respect pour ton âge avancé.
Et comme je publie ce que je veux de tes commentaires dans mes blogs, tu t'enfonces systématiquement. Même si tu es persuadé en toi même de faire une thèse sociologique ou psychologique sur les blogueurs. Tel que je te connais, prétentieux comme tu es, tu es persuadé de me manipuler en m'incitant à te répondre.
C'est assez triste. Nous avons tous pitié et le mieux que tu aies à faire dans cette situation est d'aller faire chier d'autres connards.