Mon iPhone me le déconseille fortement. Ou alors de dimanche à mardi.
En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
31 juillet 2020
Des vacances au Kremlin-Bicêtre ?
C’est ce que j’envisageais au début de ce cent-trente-septième jour de télétravail quasi-continu mais le dernier avant trois semaines.
28 juillet 2020
Le reconfinement, c'est maintenant !
En cette 134ème journée, on peut dire sans trop
de risque que le reconfinement devrait arriver dans les tous prochains jours et
est uniquement dû aux imbéciles qui n’ont pas compris qu’il y avait des règles
à respecter et leurs raisons d’être.
Les gens ont un peu compris le masque. On leur avait
tellement dit qu’il ne servait rien que c’est rentré dans leurs crânes mais les
idées sont quand même rentrées doucement, en partie. On ne met pas le masque
pour se protéger soi-même mais pour protéger les autres. Cela a été illustré
par des infographies amusantes dans les réseaux sociaux. Vous prenez deux mecs
à poil face à face. Celui qui est à gauche, se met à pisser. L’autre va être
éclaboussé. Si ce dernier met un pantalon, il recevra toujours des gouttes qui
traverseront son pantalon. Si seul le pissou met un pantalon, l’autre ne recevra
presque rien. Si les deux mettent un pantalon, les examens d’urine auront
réussi : il n’y aura pas de transmission. Le masque (ou le pantalon)
protège les autres.
On a dit aux gens : il faut mettre des masques. Ils ont
commencé à en mettre. On leur a dit : il faut les mettre dans les
commerces, c’est obligatoire, ils les ont mis pour ne pas être sanctionné mais
il reste les lieux ou, par nature, on ne peut pas respecter les distances de
sécurité et où le masque interdit de se livrer à une activité précise qui
nécessite l’accès à sa bouche : boire ou fumer.
Les règles ont pourtant été très précise dès le départ :
vous respecter les distances, vous ne buvez pas debout (pour éviter les
entassements) et vous ne circulez pas sans masque entre les tables, pour aller
aux toilettes, pour aller au comptoir… Quand c’est possible, vous évitez de
vous croiser, vous mettez des sens de circulation…
Beaucoup de bistro n’ont pas joué le jeu parce que cela
semblait ubuesque, cela était inutile dans les plus petits où il n’y a pas
beaucoup de brassage de clientèle mais aussi parce que les clients ne voulaient
pas respecter les consignes. Je leur en veux beaucoup à ces clients et à ces
patrons.
Les bistros ont des particularités par rapport aux autres
lieux « public clos ». La première est qu’on y reste plus longtemps,
l’espace d’une soirée. La seconde est qu’il y a un brassage de clientèle important.
Ces deux raisons cumulées font le que le virus circule facilement. La troisième
est que les clients sortent fumer et s’entassent comme des cons pour le faire.
Et ce sont des lieux de fête d’autant que les discothèques
sont fermées. Avec les vacances, le relâchement logique, les gens s’y sont
précipités et ont oublié rapidement toutes les règles. Ils méritent des baffes
tout comme les autorités. Ces dernières auraient dû déconfiner les bars dès le de
départ, je l’ai déjà écrit sur mon blog et j’ai même dit quelles règles mettre
en place. Surtout, elles auraient dû faire des contrôles. Les forces de l’ordre
sont assez nombreuses pour aller de temps en temps boire un café (ou une bière
mais ne le dites pas au chef) pour voir si tout allait bien, donner des
conseils aux patrons, puis, progressivement, commencer à verbaliser. Les patrons
n’auraient pas du profiter de l’effet d’aubaine pour gagner plein de pognon
rapidement après un printemps désastreux. Les clients sont les pires crétins en
refusant de porter le masque, de respecter quelques consignes (ce n’est quand
même pas compliqué d’aller faire une dizaine de mètres avant d’allumer une
clope !)… et de faire du chantage auprès des tauliers.
Alors, on va reconfiner, brutalement ! Aussi bien l’annonce
sera faite ce soir, voire a été faite pendant que je rédigeais ce boulot, tous
les bistros d’un coup, éventuellement par région mais sans discernement entre
ceux où sa craint et les autres ! Par exemple, dans mon Centre Bretagne, ça
va fermer parce que des abrutis ont fait les zouaves pour s’amuser à Quiberon,
à une centaine de kilomètres.
Mais ces imbéciles de fêtards devenus positifs vont refaire
circuler le virus parmi leurs proches, les personnes âgées et fragiles en
premier lieu… Donc les maisons de retraite et autres Ehpad vont être fermée à nouveau,
avant même d’avoir pu totalement déconfiner. Les longs déplacements vont à
nouveau être interdits. Des plages vont l’être, des cinés, des spectacles… Tout
ça pour quelques bars et autres cafés ou Puy du Fou et Stade de France !
Il fallait limiter la circulation du virus, par l’arrêter, l’immunité
collective ne pourra pas se déployer sans une légère circulation mais, à
nouveau, nos centres de soins vont être débordés si on ne fait rien. Alors on
va reconfiner les bistros et les maisons de vieux.
Bande de cons.
27 juillet 2020
Heureux les blogueurs morts !
Je crois que le Coucou serait devenu fou en cette
cent-trente-troisième journée de confinement. Il nous aurait fait des beaux
textes, notamment dans les premiers jours, avec la communication à tout va du
gouvernement, les propos contradictoires, les évidences (l’intérêt du masque)
rejetées, ce formulaire d’attestation digne des plus grandes heures de l’administration !
Il aurait sans doute fait une case rien que pour lui.
Je soussigné Jean-Louis Fraysse, époux de Marcelle Perriod,
alias (à deux) Michel Grimaud certifie surfer dans les blogs et dans les chemins
de mon var uniquement pour répondre la gentillesse dont m’ont affublé les copains
blogueurs. 9 ans qu’il nous a quittés. Pour moi, le 27 juillet est un peu le
jour des blogueurs morts. Vers cette sale année 2011, ce sont trois copains
blogueurs qui nous ont quitté avec, en plus du Coucou, Philippe Méoule et
Olivier Porret.
Il y en a eu d’autres, depuis, mais relativement peu. Je ne
peux pas relever tous les noms. Jean-Louis était évidemment mon grand copain
mais les deux autres venaient régulièrement de leurs provinces réciproque pour
boire un verre à la Comète.
Puisse ces quelques mots faire que… Ah ben je ne sais pas.
On oublie. Les blogs sont sans doute toujours présents. Ils sont dans mon agrégateurs
de flux et je suis toujours administrateur de celui de Jean-Louis. Ca fait plus
de cinq ans que je ne suis pas aller voir les commentaires en attente de
modération de la part d’un tas d’amis à qui il manque.
La bise à tous les trois même si vous êtes un peu froids.
26 juillet 2020
Des hommes et une Coffin
Alice Coffin, élue EELV de Paris, a déclaré récemment « Ne
pas avoir un mari m’expose à ne pas être violée et tuée et ça évite que des
enfants le soient aussi ». Cela est tellement ridicule qu’une franche
rigolade devrait être la bienvenu… Je me suis donc fendu de la publication
suivante dans Facebook : « La solution
est d’égorger les hommes à la naissance. On en garde quelques pour la
reproduction tant que la science ne sait pas créer des gamètes de manière
écologique, responsable, durable et pas chère. En fait, on va garder les hommes
jusqu’à la puberté et quelques années après et que ne conservera que ceux qui
ont réellement une grosse bite pour la sélection naturelle et pour pouvoir
baiser autrement qu’avec un vibromasseur.
Les hommes seront élevés dans
des parcs. On pourra en louer à l’heure (ou à la paire d’heure pour les
gourmandes) mais deux eunuques surveilleront la scène pour vérifier que la
salope qui veut réellement être baisée par un homme ne soit pas violée.
Si vous voulez d’autres idées
pour le monde de demain. »
Tout cela s’inscrit dans l’affaire Girard qui a démissionné
de l’hôtel de ville car il était victime d’attaques d’élus écolos qui rappelait
qu’il avait été entendu dans une sombre histoire de pédophilie des années avant
et Google est votre ami. L’affaire était connue avant les élections et les
verts sont allés dans la même liste que ce gugusse et en ont profité pour avoir
des postes. Foutre la merdre juste après une élection montre le niveau de respect
de l’électorat, de la démocratie et de la République de la part de ces gens-là.
Je vais le redire : les militants politiques qui tolèrent ces imbéciles dans
leurs listes sont des dangers pour la démocratie.
Voila l’introduction d’un article au sujet de cette histoire :
« Au lendemain d'une manifestation qualifiant
l'Hôtel de Ville de la capitale de "pedoland", ce qui a conduit son
adjoint Christophe Girard à démissionner, Anne Hidalgo a annoncé ce vendredi
saisir la justice pour "les graves injures publiques qui ont été dirigées
contre la mairie de Paris" par des élues écologistes. »
Revenons-en à ma publication. Il y a cinq ans, j’aurais pu écrire
simple « ah mais elle doit être mal baisée » sans déclencher un
scandale, hier, j’ai préféré faire dans la plaisanterie fine et distinguée. Je
vais en profiter pour rappeler que nous sommes au 132ème jour de ce
pataquès car je viens de me rendre compte que je manque à tous mes devoirs. En
plus, c’est l’anniversaire de la mort de mon père. 28 ans… Si je calcule bien,
j’ai vécu deux ans de plus sans père qu’avec. C’est fou. Et je fais un billet
sur les féminicides.
Une bonne copine à moi (on ne se voit pas souvent mais on
déconne fréquemment dans les réseaux sociaux depuis ce qu’il faudra bien appeler
prochainement « une bonne quinzaine d’année ») a commenté pour en
prendre la défense : « Elle fait
seulement allusion au fait que la majorité des violences faites aux femmes a
lieu dans la famille, par des proches.
« En moyenne, le nombre de
femmes âgées de 18 à 75 ans qui, au cours d’une année, sont victimes de
violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint,
est estimé à 213 000 femmes. »
213 000 femmes, c’est tout de
même l’équivalent de Rennes…
Donc les « vannes » sur les «
bonnes à violer » ou à tabasser, ça me fait rire moyen. » Je passe
le fait que 213 000, ça fait aussi 0,3% de la population : Rennes est
un trou. N’allez pas croire que je cherche à relativiser les violences faites
aux femmes mais uniquement les propos de la petite dame que je citais en introduction.
Toujours est-il que j’ai répondu à ma copine que je n’avais pas fait une vanne
sur les bonnes à violer ou à tabasser. Elle m’a alors expliqué qu’elle ne parle
pas de moi. Ouf !
Il n’empêche que les propos de Mlle Coffin sont quasiment un
appel au meurtre des hommes, d’où ma publication. Je pense que ça commence à
bien faire et qu’il va réellement falloir relativiser toutes ces conneries. Cela
fait quelques années qu’en temps que mâle blanc et malgré mon célibat endurci,
je passe pour un gros fumier et je ne suis pas sûr que des espèces de folles
rendent service à la cause…
Ce matin (le 132ème jour, essaie de suivre :
demain soir nous serons à la fin de la 19ème semaine, 19 fois 7, ça
fait 133, le compte sera bon), je suis tombé sur un tweet d’Audray Pulvar qui
disait « la lesbophobie n’est pas une opinion,
c’est un délit puni par la loi ». Je ne savais pas à quoi elle faisait
allusion, alors j’ai regardé. Mlle Coffin a subi des attaques suite à ses
conneries de la part d’imbéciles qui se sont basés sur sa lesbienitude. Restons
calme. Dans mon billet d’hier, je me demandais si je n’étais pas une vieille
tafiole. Je me suis fait tomber dessus par un pote homosexuel qui n’avait rien
compris. Vous pouvez relire mes propos, je fais explicitement allusion à mon
manque de machisme voire à mon propre féminisme.
Wikipedia nous dit : « Une
phobie (du grec ancien φόβος / phóbos, frayeur, crainte ou répulsion) est une
peur démesurée et dépendant d'un ressenti plutôt que de causes rationnelles,
d'un objet ou d'une situation précise. L’objet ou la situation qui déclenche la
phobie est nommé « phobogène ». » Mon père était arachnophobe (il a
arrêté il y a 28 ans jour pour jour) ce qui n’était pas une opinion (« un jugement que l'on porte sur un individu, un être
vivant, un phénomène, un fait, un objet ou une chose » est la
définition de « opinion » selon Wikipedia). Avoir peur d’une araignée
ou d’une gousse d’ail ne nécessite pas de jugement et ce n’est évidement pas
une opinion. Chacun est libre d’avoir les opinions, les jugements, les peurs qu’il
peut avoir ou ressentir, ce ne sont ni des opinions ni des délits.
Ce qui peut être un délit est l’incitation à la haine voire
l’injure. On pourrait en faire de longs débats philosophiques et ça me donne
soif par avance mais le législateur a tranché et seul le législateur peut
définir ce qu’est un délit et c’est heureux.
Arrêtons ces formules creuses. Chacun a le droit d’aimer ou
de détester qui il veut. Il n’a pas le droit de raconter certaines imbécillités.
Certains propos sont à limite d’une entorser au savoir vivre, ce qui, en fin de
compte, est bien plus grave.
Les élus EELV à la mairie de Paris ont tout simplement
manqué d’honneur.
Et tant qu’on ne reconnaîtra pas cela et que l’on continuera
à tergiverser sur différents faits, peut-être graves, on ne rendra pas ses
lettres de noblesse à la démocratie ! Même s’il y a une légère
incompatibilité…
Et j’ajoute, malgré un certin hors sujet absolument
inacceptable, est que la gauche ne se remettra jamais en ordre de marche devant
les électeurs si elle continue à bavasser sur des sujets qui n’intéressent pas
les gens et ce qui est son fondement : la justice sociale. Et la
République mais c’est un autre sujet.
24 juillet 2020
Pas folle la guêpe : ne pas s'attaquer aux abeilles qui font du miel ! Et vice versa...
Hier, j’ai publié un
article dans Facebook avec comme titre : « Stéphane Le Foll : « Le PS ne doit pas s’effacer a priori
derrière un écologiste » ». Pour l’accompagner, j’avais comme seul
texte « exactement ». Je dois avouer
que je n’avais pas lu l’article, misérable que je suis, et que je réagissais
uniquement au titre, ça me paraissait évident (sinon, je le précise). Mais nous
sommes déjà au 131ème jour depuis le début de la fin et Le Foll n’est
que le support de mon billet, pas le sujet, tout comme les autres lascars que
je vais citer. Ce dont je parlerai, que tu le veuilles ou non, est de la
réaction des militants internautes à propos de personnalités politiques.
Tout d’abord, je présente mes excuses : l’article est
réservé aux abonnés mais ne l’était pas hier soir. Je l’ai lu après les premières
réactions en commentaire qui étaient de deux types : « Ah non pas lui,
pas ce dinosaure » et « ah non il faut l’unité à gauche ».
Pour résumer, le Foll disait qu’il ne fallait pas commencer
par l’unité à gauche pour finir par se rassembler derrière n’importe qui mais
qu’il fallait travailler dans chaque formation. J’en avais fait un billet il y
a quelques jours et je le rappelais hier (avant la lecture). Mes lecteurs
avaient lu mes arguments et fini par admettre, majoritairement, que je n’avais
pas tort. Hier, Le Foll a ainsi répété mes arguments mais les mêmes lecteurs l’ont
critiqué, par pour ce qu’il disait mais parce que c’était lui.
Je vous le dis : les gens, on n’avancera pas comme ça. S’il
est trop tôt pour faire l’union, il faudra bien, un jour, qu’on se retrouve
derrière un candidat crédible, capable de gagner. Par exemple, il y a quelques
temps, j’ai un billet pour dire que je n’aimais pas Arnaud Montebourg et que je
n’étais pas sur la même ligne politique que lui mais que j’étais prêt à faire sa
campagne s’il apparait à être le seul à pouvoir faire la « jointure
électorale » entre la gauche de la gauche et le centre gauche… C’est
pourtant simple, non ? Je ne mets pas d’apriori, j’écoute tout le monde, Je
milite pour mes opinions mais je sais parfaitement qu’elles ne sont pas
majoritaires alors quand une élection arrive, je milite pour les gens les moins
éloignés et ayant une chance de gagner !
Les militants politiques le font, d’ailleurs, mais sans
doute inconsciemment. A une primaire, il vote pour leur cheval au premier tout
et pour le moins mauvais au second… Mais la situation est parfois ridicule. Il
faut voir ce que disaient les « Montebourgeois » sur François
Hollande avant le premier tour de la primaire de 2011… Moi, plus d’un an avant
la possible primaire de 2021, je l’annonce : il est envisageable que je
soutienne Montebourg dès le premier tour et, quoi qu’il arrive, je ne le critiquerai
pas pour ses propos politiques mais uniquement pour ces mesures annoncées à l’électorat
(s’il dit une connerie qui pourrait faire fuir les passants, il m’entendra !).
D’ailleurs, en 2011, j’ai annoncé mon soutien à François Hollande quand Martine
Aubry a dit une grosse connerie disqualifiante (à propos du budget de la
culture, qu’elle voulait multiplier par 3, comme si ça allait enthousiasmer les
crève-la-dalle…).
La primaire de 2017, même si elle se tenait dans un contexte
particulier, était édifiante. J’ai soutenu Benoît Hamon parce qu’il était le
seul à avoir une vraie réflexion sur le monde du travail (même s’il ne
présentait pas bien ses éléments de programmes : le revenu universel, la
taxe robot,…). C’est d’ailleurs un de mes sujets fétiches (ces temps-ci, je
parle beaucoup du télétravail mais c’est dans la lignée : le boulot évolue…).
De mémoire, il y avait trois autres candidats. Montebourg qui faisait du
Montebourg, Valls qui faisait du Valls et Peillon qui pensait sans doute avoir
un boulevard entre les trois autres. J’ai oublié le guignol écolo (le gars, il
gagne la primaire de son parti pour être candidat puis va participer à celle d’un
autre… Un peu de sérieux.) J’ai donc soutenu Hamon dans mon blog et dans la
vraie vie mais je n’ai pas été voter pour lui car je ne le pensais pas bon
candidat pour la présidentielle. L’avenir m’a donné raison. J’ai voté pour Macron
aux deux tours et le referai à nouveau dans des conditions identiques. Les
glandus qui disent « jamais plus je ne voterai Macron » m’amusent. Je
n’ai fait campagne contre personne…
On me répondra : « tu n’avais qu’à voter pour Jean-Luc
Mélenchon ! » Ben non. Déjà, il s’entoure de certaines personnes qui
ne sont pas républicaine (déjà, avec Hamon, j’avais du mal). Ensuite, il a des
propos opportunistes ou idéologiques. Par exemple, après l’accord au sommet de
l’Europe, il a critiqué parce qu’il fallait critiquer. Sans se demander s’il n’y
avait pas enfin un rôle pour l’Europe, si ce n’était pas mieux pour la Grèce, l’Italie
et l’Espagne de voir l’Europe souscrire des emprunts à leurs places, si on n’avait
pas enfin un processus de solidarité entre pays qui se mettait en place !
Sur l’Europe, peu importe, chacun pense ce qu’il veut, ce
que je reproche à Montebourg est qu’il aurait dit exactement le contraire si l’accord
n’avait pas été signé, il avait d’ailleurs critiqué Macron quand il avait
failli quitter la table.
Ce qui nous ramène à l’article à propos de Le Foll. Il y dit
ce que j’avais dit au sujet de l’union et ce que je viens de dire au sujet de
Mélenchon. C’est logique : depuis très longtemps, nous sommes dans la même
mouvance de la gauche, que l’on va qualifier d’Hollandie, bien avant la primaire
(et si j’ai choisi Hollande pour cette primaire, c’était parce que je rejetais
Aubry, pas parce que j’étais d’accord avec lui). Je me retrouve d’accord sur
les deux sujets évoqués par Le Foll. Tout va bien.
Sauf qu’à chaque fois que j’évoque une personnalité
politique de gauche dans mon blog ou dans Facebook, me retrouve face à un lot
de critiques. J’ai fait un billet pro-Montebourg, on me dit ah non, ça sera Cazeneuve,
je dis pourquoi pas, on me répond ah non il est has been et ainsi de suite. Je
pourrais même faire un billet pour défendre Ségolène Royal. Je connais déjà les
critiques que je pourrais recevoir mais il faut bien admettre que c’est, en l’état,
une des rares personnalités de gauche à pouvoir recueillir plus de 20% à un
premier tour (encore faudrait-il qu’elle arrête de raconter des conneires…)
tout comme François Hollande, d’ailleurs. On me répondre « mon cul ».
Je rappellerai, alors, que la base de l’électorat de Macon était, en 2017, des
gens qui ont voté Ségo et Fanch les fois précédentes.
Ainsi, je ne rejette personne à gauche sauf les non
Républicains (les indigénistes et autres communautaristes). Il a bien le cas
Mélenchon mais s’il arrête d’avoir une position opportuniste, je pourrais l’adopter
(il faudrait aussi qu’il arrête de raconter des conneries sur l’Europe et je ne
parle pas, ici, de l’exemple que je citais plus haut).
Il y a des gens avec qui j’ai du mal, comme Anne Hidalgo. Elle
aussi pourrait faire ces 20%, probable prix d’entrée pour le second tour, je l’aime
bien, j’aime bien ce qu’elle fait pour la circulation à Paris mais il lui
arrive de m’exaspérer. Par exemple, hier, elle parlait du transport gratuit
pour mineurs à Paris (déjà, c’est faux : il s’agit de rembourser l’abonnement
aux petits parisien, dit autrement, la mesure n’est pas crédible vu que le transport
n’est pas de la responsabilité de Paris mais de l’Ile-de-France) : cette
mesure est inégalitaire au possible. Pourquoi un gamin de Paris ne paierait-il
pas pour aller à Bicêtre alors qu’un môme du KB ne pourrait pas aller à la
capitale gratuitement ? Ainsi, par quelques propos, elle peut exaspérer,
diviser,…
Je suis un social-démocrate Hollandais. Hollande, Cazeneuve,
Le Foll pourrait me représenter. Je suis de la gauche socialiste. Ces trois,
plus Royal, Hidalgo et Montebourg pourraient être mes candidats. Je suis de
gauche, je pourrais voter Mélenchon (mais c’est à lui de réunir les conditions,
pas à moi, je ne suis pas le seul électeur…).
On ne sait pas ce que vont nous réserver les 16 prochains
mois. Restons prudents. Pas de querelle de personne. Des critiques de projet d’un
point de vue opérationnel et électoral, des critiques d’idées sur la société,
la République,…
Mais du calme.
Le ridicule a déjà tué la gauche. Les soutiens de Montebourg
qui se rangent derrière Hollande, n’oubliez pas ! Et n’oubliez pas votre
départ fracassant après en critiquant Hollande qui faisait la politique d’Hollande
et pas celle de Montebourg.
Gardons raison.
23 juillet 2020
L'important, c'est le rosier !
Photo récupérée dans Google Image mais qui pourrait venir de la maison. |
Ne nous leurrons pas : nous bien au 129ème
jour depuis qu’un type élu par des électeurs de gauche pour mener une politique
à droite à décréter le confinement. Il avait d’ailleurs raison mais toute la
communication de ces imbéciles a été foireuse. Comme ils ont merdé sur les stocks
de masques, ils nous ont expliqué qu’ils ne servaient à rien alors qu’ils
étaient à l’évidence essentiels voir indispensables à un point qu’ils
deviennent obligatoires quatre mois après mais comme ils ont menti, plus
personne ne leur fait confiance.
Espérons que les électeurs se souviendront de ce mensonge
dramatique en 2022 mais uniquement parce que l’espoir fait vivre…
Cette connerie monstrueuse a fait que je me retrouve en télétravail
dans l’antique maison de mes parents mais tout seul. J’espère presque que la
crise sanitaire durera à vie même si j’ai tant aimé ma vie parisienne.
En ce cent-vingt-neuvième jour de bordel, un nouveau sondage
est sorti et il dit que seuls 13% des Français se présentent comme étant de
gauche, avoir avouent qu’ils le sont. Moi, je le suis mais d’une gauche
libérale donc les types de la gauche non libérale me prennent pour un type de
droite mais comme ils ne respectent plus aucune valeur, j’ai tendance à penser
qu’ils sont proches de l’extrême droite et autant vous dire qu’on n’a pas l’air
malins…
A la limite, de droite, de gauche, on finit par avoir raison
de s’en foutre. Moi, le matin, je me lève tôt, ce qui m’intéresse est d’avoir
fait mon boulot avant 17 heures pour que je puisse aller voir ma mère puis
faire un tour au bistro.
Avant-hier, j’ai signé l’appel de Joffrin pour faire gagner
la gauche et tout ça alors que je suis en complet désaccord avec ce texte ou du
moins les idées générales. Dans le préambule, il dit que la culture et l’écologie
sont essentielles mais il a oublié de parler de la justice sociale, de l’égalité,…
Il parle de l’union de la gauche alors que le temps n’est pas l’union mais aux
valeurs ! Que chaque parti fasse sont boulot, sa plateforme,… Il sera bien
temps de faire l’union parce que si on accouche maintenant d’éléments de
projets incompatibles entre eux parce qu’élaborés par des gens qui ne sont pas
d’accord, on est mal barrés !
Je finis par m’en foutre, disais-je, et c’est pour ça que je
fais ce billet à la première personne. J’en suis à ma deuxième période de
télétravail dans la maison familiale d’une commune du Centre Bretagne après
avoir passé onze semaines confiné dans mon appartement en proche banlieue
parisienne. La première a été difficile car je n’avais jamais vécu dans une
maison (après mes 18 ans). J’étais heureux mais écrasé par les taches
ménagères, l’entretien du jardin… Je suis retourné à Paris pour une semaine car
j’avais des impératifs (dont la participation au deuxième tour des municipales
puis suis rentré).
Alors j’ai signé l’appel de Joffrin alors que je ne suis pas
d’accord pour différentes raisons. La première est qu’il n’a aucune chance d’aboutir :
je n’ai pris aucun risque. La seconde est qu’il peut-être un tremplin pour les
lascars de ma gauche, comme Hollande ou Cazeneuve, voir pour un gugusse comme
Montebourg qui pourrait fédérer les gauches. La troisième est qu’il me semble
nécessaire de foutre un coup de pied au cul du PS pour qu’il en sorte ses
droits. La quatrième est qu’un mouvement de gauche au-dessus des partis et pas
issus d’eux pourrait être nécessaire à faire l’union dans la dernière ligne
droite, union à laquelle je ne crois absolument pas à ce stade… : que
chaque mouvance de la gauche se reconstruise. On verra à l’autopsie si ça a
marché. J’en passe.
Pour ma deuxième période de télétravail en Bretagne, j’ai
pris un bon rythme de vie. Déjà, le gros du boulot dans le jardin, je l’avais fait.
Maintenant, j’ai une vie presque rêvée : je me lève quand je veux, je
travaille quand je veux (ou presque : il faut bien que j’aille aux
réunions et sois prêt à répondre au téléphone ou aux mails à des heures
raisonnables), ce qui ne m’empêche pas de faire mes 8 ou 9 heures par jour, ponctuées
de pauses au cours desquelles je cuisine, je tonds la pelouse, je taille les
plantes dont les rosiers.
Ainsi, il n’y a plus que 13% des gens qui se revendiquent à
gauche. Il y a évidemment des débats dans Facebook. Les militants de la gauche
de la gauche sont évidemment ridicules. Ils pensent que c’est Hollande qui a
tué la gauche en menant une politique de droite ce qui explique que les gens
votent encore plus à droite. Il faut prendre des cachets. Ces gens pensent voire
revendiquent faire le malheur des gens malgré eux sans même penser à les
convaincre réellement.
Les militants plus de mon bord rigolent car on sait (ou on
croit savoir me direz-vous) où est le malaise. Depuis 1983 ou 1984, la gauche met
en avant des sujets sociétaux divers, certes très intéressants, disons, pour
ratisser large avec des exemples la lutte contre le racisme, l’écologie et le
féminisme sans oublier la lutte contre le libéralisme… Elle en a oublié ses
propres valeurs : la justice, la justice sociale, la lutte contre les
inégalités, la répartition des richesses et « le progressisme ».
Ainsi, un peu après l’élection de Mitterrand, la gauche a
créé « SOS Racisme ». Depuis, l’extrême droite existe en France, a
dépassé les 10%, dépasse maintenant les 20%. C’est un fait ! Il n’y a pas
à polémiquer sur ce fait. On peut négocier tout le reste. Avant, la gauche de
la gauche disait : « ah le méchant capital qui fait venir des pauvres
immigrés pour faire baisser les salaires. » Le discours a brutalement
changé et la gauche a perdu 10% des voix et a continué à en perdre.
Ne me faites pas dire que la gauche n’a pas raison de lutter
contre le racisme, ou, plus précisément ses effets, les discriminations et tout
ça mais la justice social s’est éloignée, les gens sont devenus inquiets d’autant
que la crise économique dure depuis maintenant près de 50 ans.
Je parlais aussi du féminisme et du racisme, c’est un peu
plus par opportunité parce que les sujets font la une, l’écologie avec les
municipales et le féminisme avec Darmanin.
Parlons écologie : la victoire verte est en trompe l’œil,
les écolos ont gagné quelques grandes villes. Je l’ai dit. Je suis moi-même
écolo mais les militants écolos sont tellement divisés que ça en est risible et
qu’ils ont souvent eu, un par un, des positions impensables. Tenez ! La
nouvelle maire de Marseille, belle victoire pour la gauche, a tenu des positions
contre les vaccins et est épinglée pour cela. Je ne lui en fait pas procès,
elle peut avoir changé et tout ça. Je dis seulement que je n’ai pas grand-chose
à faire avec ces gens-là.
Les sujets écolos sont très sensibles et les militants
écolos ne se rendent pas compte à quel point. Vous voulez fermer les centrales
nucléaires et les gens s’inquiète d’une éventuelle pénurie. La fermeture des
centrales ne devrait pas être un sujet de gauche (contrairement à l’après
nucléaire). Pensons à la justice sociale et aux salariés du domaine. Ils ne
vont pas se dire de gauche alors que la gauche ne pense qu’à tuer le secteur où
ils bossent. Vous pouvez toujours avoir une position mitigée genre « vous
savez, le temps qu’on démantèle toutes les centrales, vous serez à la retraite »
ça ne change rien. Pour tous les sujets, c’est pareil : le glyphosate, les
OGM… A force de lutter contre, on oublie à quoi ils servent. « On » ?
Pas les électeurs, les militants. On adopte des positions de principe mais on
oublie la justice sociale, la possibilité de donner à manger à tout le monde
(on dit aux gens : « mangez moins de viande », désolé, ce n’est
pas bandant…).
Le plus drôle est que la seule mesure écolo vraiment mise en
avant ces jours-ci, à part le vélo, est la rénovation de l’habitat, comme si la
gauche devait aider les propriétaires…
Reste le féminisme. Il est mis en avant par l’affaire Darmanin
et je vous préviens que je vais être odieux. Pendant des années, je n’étais pas
féministe, je n’étais pas sensible à la cause. J’ai toujours bossé avec des
bonnes femmes comme chef. Puis j’ai rencontré des blogueuses féministes, Olympe
et après Elodie qui m’ont convaincu de la justification de la lutte. Elles n’ont
pas fait de mois un féministe sauf peut-être pendant quelques mois de
tergiversation où je ne savais plus où regarder. Et je me suis rendu compte qu’un
homme ne pouvait se prétendre féministe que par principe. On peut être pour l’égalité,
et je le suis, au niveau des droits et des salaires (physiquement, non, si j’ai
des gros nichons, c’est parce que je bois de la bière) et je le dis d’autant plus
volontiers que les femmes féministes à bloc mettent tous les hommes dans le
même panier et qu’on finit par des luttes intersectionnelles à la con à force
de mélanger les sujets.
Il n’empêche que pendant mes pauses, j’arrive à faire la
cuisine, la vaisselle et à m’occuper de linge. Je ne partage pas les tâches
ménagères par principe mais parce que je n’ai personne avec qui partager. Il
faut être sérieux. J’observe beaucoup de couples autour de moi ou le partage
reste quand même sexiste et c’est souvent à cause des femmes dont la charge
mentale pousse à justifier l’impérieuse nécessité de repasser les paires de
chaussettes.
Pour ma part, je taille mes rosiers, c’était le boulot de ma
mère, ça devient le mien. Je ne sais pas si ça fait de moi une vieille tafiole
ou un connard de machiste qui pense que les gonzesses sont incapables de s’occuper
sérieusement d’un jardin (ce qui est le cas de mes voisins).
Nous voila donc à l’affaire Darmanin. Voila un gugusse rattrapé
par les affaires. De sortie avec une ou deux gonzesses, elles lui ont dit « tiens,
je te fais une pipe et tu m’arranges le coup ? » Il a pensé à la pipe
et a laissé tomber le coup (si je puis me permettre), coup pour lequel il ne
pouvait pas grand-chose, la justice est indépendante et tout ça.
L’affaire est glauque. Il a été accusé de viol. On a dit « ah
mais la présomption d’innocence ». On en sait plus sur l’affaire. On nous
dit c’est lamentable, il s’est fait sucé contre un avantage, on dit « on
sait pas trop, la présomption d’innocence. » Ah mais vous défendez la
culture du viol. Ah ben non, elles ont sucé un type avec qui elles étaient de
sortie et ont demandé des avantages. Ah mais vous voyez bien qu’il n’est pas
innocent vu qu’il s’est fais sucer. C’est compliqué. Pour ma part, je m’en fous
mais je me demande quand même si LREM mérite de diriger le pays avec un lascar
qui diffuse la vidéo d’une branlette et un autre qui se fait accuser d’avoir
été épongé…
La justice est de gauche. Le droit à la défense est de
gauche. La présomption d’innocence est de gauche. La lutte contre les salopards
sexistes est de gauche. La défense des femmes abusées est de gauche. A la limite
tout est de gauche.
Mais que voit-on dans les réseaux sociaux depuis quelques semaines :
des militants de gauche qui veulent faire tomber un type pour une histoire de mœurs
alors que la défense de la liberté des mœurs devrait être de gauche, que « les
bonnes mœurs » sont de droite. Il faut arrêter ! Que faites vous, aux
yeux des Français, pour la justice sociale, la meilleure redistribution des
richesses produites et tout ça ?
Je ne dis pas que la cause n’est pas juste mais j’essaie d’expliquer,
avec trois exemples, pourquoi seuls 13% des Français se revendiquent de gauche.
Vous pouvez répondre que dans ces conditions vous vous en foutez de la gauche.
Moi pas.
Pendant mes pauses de télétravail, je descends dans le jardin
avec ma tondeuse, mon machin pour faire bruler les mauvaises herbes qui
poussent entre les pavés, mon taille-haie. En quelque semaines, j’ai appris à
aimer m’occuper d’un jardin : il faut y aller par petites touches.
Alors, avec mon sécateur, je coupe les branches mortes des
rosiers, les boutons fanés, de nouvelles pousses surgissent, des boutons neufs
arrivent et donneront de meilleures roses. En quelques semaines. La vie reprend
le dessus sous les ordres d’un humain imperturbable : tu es fané, je dois
te couper, tu seras remplacé, ton rosier père va s’épanouir.
Je ne sais pas comment on écrit rosier en écriture inclusive
patriarcale. Le type élu maire de Lyon décide d’écrire en écriture inclusive. C’est
profondément ridicule. Les gens ne sont pas tarés, ils vous détestent
progressivement, vous prennent pour des fous furieux. Ils ne veulent plus de
vous.
La gauche doit se ressaisir. On a eu une crise sanitaire
majeure et tout ce qu’elle a pu nous dire c’est qu’il fallait passer au nouveau
monde et qu’on arrête de produire du CO2 dont se nourrissent mes rosiers. J’aurais
voulu que la gauche se saisisse, par exemple, du thème du télétravail qui
aurait pu révolutionner la vie de 20% des salariés. Non ! La gauche n’a
rien fait. Elle préfère critiquer l’accord au niveau européen pour la relance
alors que les gauches des autres pays du continent se réjouissent de voir enfin
l’Europe faire une politique un tantinet à gauche (ben oui, dépenser l’argent
public n’est pas vraiment libéral).
Les gens auraient voulu une perspective. Avoir le temps de
tailler des rosiers et de bénéficier d’une prospérité économique.
La gauche est passé à côté alors 13% des Français osent
encore se revendiquer de gauche.
En taillant mes rosiers, depuis quelques semaines, j’ai beaucoup
appris. Y compris comment éviter les épines.
20 juillet 2020
Opposants au télétravail : les origines religieuses de la France n'ont rien à voir avec nos visioconférences !
Lancement de la visioconférence |
Je suis encore tombé sur un
article (dans La Tribune) délirant au sujet du télétravail. Visiblement,
les lascars sont payés pour taper sur le télétravail contre l’intérêt des
travailleurs et des entreprises mais pour le plus grand bien du monde de la
finance qui va continuer à construire des locaux professionnels et vendre de la
restauration d’entreprise (le tout est lié : les contrats des RIE sont
avec les propriétaires des tours).
« Il ne s'agit pas ici de débattre de l'impact qu'une
journée de télétravail par semaine pourrait avoir sur l'entreprise et la
société en général, mais plutôt d'envisager si la mise en place de ce
dispositif de façon plus conséquente et sur le long terme est vraisemblable en
France. » Effectivement « une journée » de télétravail n’a aucun
intérêt et l’article commence bien. Cette introduction dit : « les
pignouf, occupez-vous des sujets que vous connaissez ». « Nous souhaitons démontrer que la
généralisation durable d'un tel dispositif ne pourra avoir lieu dans notre
pays. En effet, au-delà des avantages avancés, tournant autour de l'équilibre
de la vie privée/professionnelle, la liberté ou l'épanouissement personnel, le
télétravail hors temps de crise se heurtera à des difficultés, trouvant leurs
sources dans le droit, l'organisation sociale et l'héritage catholique de la
France. »
Je fais partie de ces types de gauche qui ne renient pas l’héritage
chrétien de la France mais qui sont totalement laïques et athées et conchient
par moment la religion. Je ne suis pas baptisé. Mes parents et 75% des mes grands-parents
n’étaient pas croyants. Dès l’introduction de l’article, on voit qu’il va être
fait de n’importe quoi et qu’il est probablement clientéliste.
Cela se termine par une première conclusion (après un
développement que je ne reprends pas ici, vous n’avez qu’à lire) : « Ce
qui rend la généralisation du télétravail particulièrement difficile, dans un
pays ayant plutôt tendance à se satisfaire de schémas ordonnés et immuables.
Pour le télétravail, ceci se traduira inévitablement par une volonté du
législateur de le normaliser davantage - bien que présent dans le droit de
travail français - afin d'en limiter toute interprétation, rendant ainsi
caduque la liberté initialement recherchée dans cette forme d'organisation. »
Cela n’a rien à voir avec le catholicisme et j’ai fait un billet
de blog pour dire qu’il était important de ne pas changer la loi et j’invite
tous mes potes à insister sur ce point : la loi n’a pas à être changée.
Et l’article est ridicule : il se base sur notre tradition
catholique pour dire que le télétravail nécessite de changer la loi…
Et tout le reste est à l’avenant. Lisez. J’en passe à la
conclusion : « En somme, au-delà des effets corollaires et largement
développés du télétravail comme la baisse de créativité générée par l'isolement
ou l'atteinte à l'unité de l'entreprise et à sa culture, nous estimons que la
généralisation d'une telle pratique en France - hors temps de crise - restera
durablement compliquée. Même à la faveur
de quelques semaines de confinement, le « monde d'après » ne saurait aller à
l'encontre de la culture millénaire du « monde d'avant », dont les entreprises
sont pétries. »
Les entreprises ne sont pétries de rien. Elles ne pensent qu’à
trouver un moyen de gagner plus de pognon et, pour le télétravail, cela peut se
faire en bonne intelligence avec les salariés. Je pense que le guignol qui a rédigé
l’article l’a fait de chez lui, qu’il n’a jamais bossé en dehors d’un journal
en faisant une grande partie de son boulot en dehors de chez lui et qu’il ne
connait absolument rien à la culture de l’entreprise en général, c’est-à-dire en
dehors de la sienne.
Les entreprises ne sont pétries de rien. Elles pensent au
monde d’après et le catholicisme n’a rien à faire dans ce débat d’autant qu’il
me semble que nous vivons dans un pays laïque (certes d’héritage chrétien)
habitué à voir la religion hors du cercle public…
Faites donc taire ces journalistes qui font des articles sur
commande sans rien connaitre au sujet.
D’un autre côté, il n’y aurait plus grand-chose à écrire
dans la presse.
Nous sommes tous des moutons soumis mais masqués
Soumis bien urbains |
En ce cent-vingt-sixième jour marquant la fin de la dix-huitième
semaine depuis que le grain de la folie nous pousse à diminuer notre sympathie
pour le roi de la Chine, vous aurez compris depuis longtemps, si vous me lisez
assez, que je suis un partisan du masque et pas uniquement parce qu’il permet
de soustraire à notre regard des boutons aussi purulents que disgracieux et à
notre odorat des haleines pestilentielles mais surtout parce que je crois qu’il
est la seule solution d’empêcher cet imbécile de virus de se développer en se
propageant de l’un à l’autre d’entre nous.
Ma conviction intime et nécessaire respectable est que la covid
n’arrêtera de nous escagasser que le jour où il ne pourra plus se « reproduire »,
jour qui pourrait être lié à la production d’un remède, d’un vaccin ou, tout
simplement, au fait qu’il ne puisse plus pénétrer en nous comme la célébrité
des années 70 dans des petits enfants bien tendres.
En revanche, je veux bien comprendre que l’on soit opposé au
masque pour certaines raisons, que je ne partage pas nécessairement mais que je
ne peux pas éluder. Tiens ! On ne saura pas si la stratégie de l’immunité
collective fonctionne tant qu’on ne l’aura pas testé. Il n’empêche qu’assez peu
de pays ont réussi ce pari… Je veux bien aussi que l’on refuse de baisser les
bras devant le petit guignol alors que nous avons déjà traversé tant d’épidémie
même si je n’aime pas spécialement les comparaisons de chiffres.
D’ailleurs, il est assez dommage que ceux qui s’y prêtent ne
craignent pas le ridicule. Tout d’abord, on ne sait pas combien l’épidémie
actuelle fera de victimes ni combien elle en aurait faite si on n’avait pas
pratiqué le confinement et mis en place certaines protection. Comparer une épidémie
de grippe espagnole pendant une guerre mondiale dans l’état de la science de l’époque
avec notre distraction actuelle n’est pas franchement sérieux…
Mais il y a des arguments des opposants au masque (tu parles
d’une croisade ! S’opposer à un bout de tissus sur le nez à porter pour
aller acheter un cubi de rouge chez Leclerc !) que je n’aime pas, c’est
qui tournent autour du fait que nous soyons des soumis, des moutons,… Je me
demande bien qui aurait intérêt à ralentir l’économie mondiale à ce point à
part les écolos et les vendeurs de masques et ce en quoi les maître du monde
gagneraient à nous forcer à mettre une serpillière devant nos péninsules
miniatures.
Il ne s’agit pas, pour moi, de balayer des arguments mais de
les obtenir plutôt que de voir des abrutis crier dans Facebook « vous êtes
des moutons ! ». Que l’on me dise pourquoi !
Parce que, pour l’instant, les militants en peau de fesse
contre une bite en bois ne font que passer pour des cons dans les réseaux
sociaux. Ce qui assure sans doute la fortune de leurs actionnaires, ce qui fait
un argument.
Quelques exemples :
Le point commun entre toutes ces andouilles est qu'il n'y a aucun argument, aucune réflexion,... et surtout que tous se croient plus intelligents que les autres.
Il y a bien un argument qui pourrait faire mouche :
comme on n’ose plus aller dans les commerces, ce sont les grands de la vente
par correspondance qui y gagnent. Néanmoins, il est grotesque : quand on ose
mettre un masque, on ose aller dans une grande surface pour acheter des
caleçons et, surtout, le phénomène de la VPC n’est pas nouveau : quand j’étais
môme, les parents nous achetaient les fringues aux 3 Suisses, à la Redoute ou,
pour ma part, à la Camif…
Amazon ne doit pas son succès au coronavirus mais à des
types qui préfèrent acheter sur internet pour payer moins cher. Allez-donc
acheter un robif pas cher avec un masque dans la boucherie halal du coin plutôt
de le commander en urgence à l’aide de google.
Amen.
19 juillet 2020
Mettons Joffrin à l'immobilisme de ma gauche
En ce cent-vingt-cinquième jour depuis le début de la fin,
je me rends compte que j’ai fait une erreur de numérotation des jours en
question en prenant un peu d’avance dans mes précédents billets ce qui n’est
pas bien grave mais prouve les effets dévastateurs de la covid-grenier. Toujours est-il que je n’ai pas parlé, cette
semaine, de l’événement politique sans importance de la semaine : « Laurent Joffrin s’apprête à quitter ses fonctions à «
Libération » pour se lancer en politique. Il annonce un livre – « Anti-Macron »
– et un appel à la recomposition de la gauche. Il souhaite également continuer
à écrire des chroniques pour le quotidien. »
La probabilité pour qu’il réussisse quoi que ce soit pour
lui-même étant à peu près la même que celle pour que je bénéficie d’une
fécondation in vitro dans la demi-journée, je me demande pourquoi l’envie
irrésistible d’en parler ce matin m’est venue en faisant caca avant de prendre
mon bain dominical.
Cet événement est sans doute très important puisqu’il
provoque une
réaction délirante et ordurière d’Onfray et des exubération de la gauche
insoumise sauf au chef qui estime que Joffrin est en opération commandée par
Macron pour torpiller Mélenchon. C’est à mourir de rire.
En gros, Lolo est issu, outre des pieds, de la même famille
politique que moi à laquelle on va trouver plusieurs qualificatifs car je n’aime
pas remplir des tiroirs : centre gauche, gauche républicaine, social-démocratie
voire, au risque de décevoir des puristes, du « social-libéralisme ».
Nous sommes des Hollandais pur jus, lui ayant pour spécialité de diriger des
journaux et d’y écrire des âneries, moi de concevoir des applications pour distributeurs
de billets et balancer des conneries dans un blog.
Il se dit probablement qu’il en a marre de diriger des trucs
et qu’il est le temps, pour lui, de consacrer du temps au militantisme et à la
défense de ce qu’il croit alors que j’ai encore un peu de temps avant la
retraite. Mais tous les deux pouvons continuer à rédiger des bêtises imprimées
sur des écrans, les siennes ayant mille fois plus de lecteurs que les miennes
mais mes lecteurs sont plus jolis, parfaitement coiffés et avec les dents
blanches.
Toujours est-il que notre famille n’est pas en grande forme.
Certes, au niveau municipal, elle reste la deuxième force politique en France mais
ses dirigeants n’arrivent même pas à le dire et préfèrent se cacher derrière
les écolos, eux-mêmes tellement divisés qu’on sait parfaitement qu’ils sont totalement
incapables de fédérer la moindre gauche et les républicains qui vont avec.
En fin de compte, je ne sais pas du tout ce que veux Laurent
Joffrin mais je ne peux que lui souhaiter de réussir au moins à donner un fabuleux
coup de pied au cul dans la famille voire la belle famille pour qu’elle se ressaisisse.
Elle a environ un an pour que les différentes composantes se retrouvent
derrière les projets puis quelques mois avant de trouver un candidat
sympathique ayant un charisme supérieur à celui d’une huitre ou de Yannick Jadot.
Ce qui n’est pas gagné, il faut bien le reconnaître. Mais la
vraie gauche ayant peur de Joffrin, on peut donc conserver un fond d’espoir… Avançons quand même masqués...
18 juillet 2020
La bataille du masque !
Âne contraint par l'autorité. |
Ma belle-sœur m’a dit avoir vu sur Facebook la publication d’un
type dont la mère est la concierge d’une dame dont l’époux est barman dans
un bistro fréquenté par un planton du
ministère de la charcuterie dont le collègue de la santé aurait lors de séance
photo précédent le conseil de la ministre que les masques ne servaient à rien.
Ce à quoi, un autre client du même troquet aurait rappelé qu’ils étaient même
dangereux vu que la cousine du petit copain de son fils homosexuel, ce qu’il
tient de sa mère, qui est la femme de ménage d’un chirurgien qui souffre apparemment
d’une pleurésie forcément dû, selon elle, au port du masque que ce brave soignant
doit porter depuis qu’il est rentré en faculté de médecine.
Pensez donc ! Quand on porte un masque, on est obligé
de respirer du CO2 ce qui est mauvais pour la santé d’ailleurs ils n’arrêtent
pas de le dire dans les chaînes d’informations continue : il provoque le
réchauffement climatique sans bouger les oreilles.
C’est donc sûr ! Il ne faut pas porter de masque. Tant
pis si le gouvernement et des imbéciles, notamment bossant à l’ONU essayant de
faire un consensus mondial disent le contraire, sots qu’ils sont.
Ces gens-là racontent n’importe quoi ! Ne voila-t-il
pas qu’il viennent d’expliquer que la méchante covid pourrait se
trimbaler par voie aérienne alors que mon copain Denis à d’autres informations. « J’ai appris récemment par des salariés du CHU de
Rouen qu’il fallait être exposé durant 15 minutes à moins d’un mètre d’une
personne contaminée pour ramasser le virus. » Ils racontent
vraiment n’importe quoi, à l’Onu. Ils disent que le virus pourrait sauter d’un
type à l’autre en profitant lâchement d’une respiration alors qu’il a une
montre à gousset pour vérifier que le quart d’heure réglementaire est bien passé.
J’en ai connu un, tellement poli, qui allait même jusqu’à attendre vingt minutes
pour laisser le temps à la femme de ménage de désinfecter les molécules d’air
une par une.
Ainsi, Denis est contre le port du masque. C’est un
excellent copain, comme mon autre pote Didier, également normand et on sait maintenant,
grâce à Uderzo et Goscinny, que ces braves gens ne connaissent par la peur.
Du coup, Denis fait un
autre billet, aujourd’hui, pour crier sa haine du masque. Notons bien qu’il ne dit pas que des bêtises. Par
exemple : « Comment, par magie, peut-on
parvenir à contraindre des êtres rationnels à porter le masque au cours du
déconfinement, sachant qu’on leur a dit l’inverse lors du confinement !!! »
Je vais lui répondre : on peut le contraindre par la loi. Je suppose que
son « comment » porte sur l’aspect moral de la chose. Effectivement,
on l’a tous constaté, la communication du gouvernement a été très mauvaise en
début de crise. Je recommande néanmoins de l’oublier jusqu’aux prochaines
élections…
La fin de son billet est parfaite : « Et comme l’ont dit tous les spécialistes invariablement
depuis le début de cette épidémie, qu’ils soient pour ou contre les labos ou le
docteur Raoult, pensez à vous laver les mains et tâchez de maintenir les règles
de distanciation sociale ! Le masque peut être utile lorsque, à l’image des
personnels soignants, dans le métro, le bus, les concerts, nous sommes exposés
à une promiscuité extrême. » Je ne savais pas que les personnels
soignants étaient soumis à une promiscuité externe.
Mais il s’agit bien de cela : mettre un masque quand on
est soumis à une proximité extrême. Les débats font rages dans les réseaux
sociaux, aujourd’hui, par ailleurs cent-vingt-sixième jour depuis le début du
confinement.
Cette après-midi, je suis allé faire les courses à Intermarché.
Il n’y avait qu’une caisse ouverte. Fatalement, on était soumis à une certaine
proximité. Je ne sais pas ce qu’est une proximité externe. Être à moins d’un
mètre d’un autre lascar selon les fameuses règles de distanciation asociale ?
Donc faire la queue dans un supermarché vu qu’une grande partie de nos joyeux
administrés ne saitpas respecter les précautions élémentaires. Rien que le bon
sens préconise le port du masque.
Mais le bon sens est oublié par beaucoup. Alors le masque
sera obligatoire. Pas pour se protéger soi mais pour protéger les autres. Et tu
n’as pas le droit, tout seul dans ton coin, de décider ce qui est bon pour
autrui. Tu peux espérer que la montre à gousset se grippe.
16 juillet 2020
Covid : soyons pessimistes pour garder l'espoir !
Toi, à la sortie du confinement |
Youpi ! Tout va mal ! Tiens, avant-hier, Macron,
nous dit : « popopo, le masque sera obligatoire dès août ». Nous,
les cons : « Ahah : et pourquoi pas avant ? ». Le gouvernement :
« OK, tas d’imbéciles ! Dès la semaine prochaine ». On dirait bien
une séquence de communication bien rodée ce qui nous change un peu car, ne l’oublions
pas, je suis là pour compter les jours et je crois bien qu’on est au
cent-vingt-deuxième jours depuis le commencement du jour d’après de la fin du monde.
Je racontais sur mon blog annexe disponible en cliquant en
haut à droite que nous avions eu une réunion professionnelle à propos du
télétravail et que notre sympathique directrice des ressources humaines a tenu
des propos qui veulent dire : bon, les gars, on pourrait arrêter le
télétravail en septembre mais bon, hein, quoi, vous pouvez quand envisager de
ne pas oublier que tout se passe bien et qu’il n’y a aucune raison que nous
nous précipitassions.
La covid plane au-dessus de nos têtes à une hauteur qui me
semble dérisoire par rapport au niveau de nonchalance qui nous caractérise. Tiens !
On se demandait pourquoi attendre, disais-je, et j’ai peut-être une raison à
invoquer : il faut que les textes de loi soient parfaits pour autoriser
les autorités notamment préfectorales à fermer les établissements recevant des
clients (les fameux lieux fermés qui reçoivent du public) qui ne respectent pas
les règles.
Aussi, je vous le dis, bande con (pas toi, hein !),
vous feriez mieux de vous préparer dès demain à mettre le masque partout et si,
vous tenez un bistro ou un autre commerce, à obliger les gens à respecter les
consignes que vous avez encore à imposer. Je vais être large. Vous avez jusqu’à
mardi. Après, au fur et à mesure de la publication des décrets, les couperets
vont tomber et les mesures de fermeture administrative éclorassionner.
Vous vous direz en lisant mon pessimisation ambiante que je
n’y connais rien et que je raconte n’importe quoi. Il y a deux solutions et
vous avez raison : soit je raconte n’importe quoi, soit je ne raconte pas
n’importe quoi. Nous exclurons l’autre possibilité qui est que je puisse avoir
une légère ébriété mais j’ai un prétexte : au 1880, ils préparent une
grosse fête pour demain (et j’ai tenu à les accompagner au comptoir pendant la
préparation) car ils sont des commerçants raisonnables : ils savent que
les bistros risquent de fermer très rapidement, qu’ils risquent la fermeture
administrative pour l’exemple puis la fermeture de tous les lieux recevant du public
dont l’ouverture n’est pas strictement nécessaire à la vie économique du pays.
Notre bon gouvernement va laisser les hôtels et restaurants
gagner un peu d’oseille jusqu’à la fin de la saison pour ne pas trop
démoraliser les troupes mais hop !, dès le 15 septembre on ferme si on a
tenu jusque là… Pour tenir, il faudra qu’aucun client ne se fasse baiser par
les casques bleus de nos forces de sécurité en allant pisser sans le masque.
Les bistros et équivalents sont coupables : ils avaient
des règles à respecter (le personnel porte un masque de même que les clients
quand ils se déplacent) mais ils ont chié. Ils n’ont pas joué le jeu et peuvent
donc aller se faire voir ailleurs. Cela étant, c’est foutrement con pour les
rades qui ont joué le jeu dès le départ et sont menacés de fermeture au même
titre que les autres.
Cela étant, on peut continuer à raconter des conneries pour
jouer à se faire peur mais il y a des signes. J’en citais un : les propos
de ma DRH mais vous pouvez en trouver d’autres. Par exemple, interrogez un
patron de bistro près de chez vous. Demandez-lui s’il a un stock de bière pour
tenir une crise. Il vous dira que non, que son fournisseur a refusé de lui en
vendre beaucoup parce qu’il serait responsable si les fûts se périment à cause
d’une fermeture généralisée des commerces.
Ma prédiction est la suivante (et j’ai le droit – et l’espoir
– à l’erreur) : dès septembre, les règles de confinement vont s’alourdir
méchamment.
Vous pouvez avoir un autre avis. Relisons-nous dans deux
mois et, dans l’instant, mettez des masques plutôt que de jouer aux marioles.
Je ne suis pas optimiste pour vous (pour moi, je m’en fous,
je vais pouvoir continuer à confiner dans la résidence familiale avec 150 m2
habitable, autant de dépendances, et 450 de jardin). J’espère que je pourrais
continuer à compter les jours jusqu’au bout.
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