Alice Coffin, élue EELV de Paris, a déclaré récemment « Ne
pas avoir un mari m’expose à ne pas être violée et tuée et ça évite que des
enfants le soient aussi ». Cela est tellement ridicule qu’une franche
rigolade devrait être la bienvenu… Je me suis donc fendu de la publication
suivante dans Facebook : « La solution
est d’égorger les hommes à la naissance. On en garde quelques pour la
reproduction tant que la science ne sait pas créer des gamètes de manière
écologique, responsable, durable et pas chère. En fait, on va garder les hommes
jusqu’à la puberté et quelques années après et que ne conservera que ceux qui
ont réellement une grosse bite pour la sélection naturelle et pour pouvoir
baiser autrement qu’avec un vibromasseur.
Les hommes seront élevés dans
des parcs. On pourra en louer à l’heure (ou à la paire d’heure pour les
gourmandes) mais deux eunuques surveilleront la scène pour vérifier que la
salope qui veut réellement être baisée par un homme ne soit pas violée.
Si vous voulez d’autres idées
pour le monde de demain. »
Tout cela s’inscrit dans l’affaire Girard qui a démissionné
de l’hôtel de ville car il était victime d’attaques d’élus écolos qui rappelait
qu’il avait été entendu dans une sombre histoire de pédophilie des années avant
et Google est votre ami. L’affaire était connue avant les élections et les
verts sont allés dans la même liste que ce gugusse et en ont profité pour avoir
des postes. Foutre la merdre juste après une élection montre le niveau de respect
de l’électorat, de la démocratie et de la République de la part de ces gens-là.
Je vais le redire : les militants politiques qui tolèrent ces imbéciles dans
leurs listes sont des dangers pour la démocratie.
Voila l’introduction d’un article au sujet de cette histoire :
« Au lendemain d'une manifestation qualifiant
l'Hôtel de Ville de la capitale de "pedoland", ce qui a conduit son
adjoint Christophe Girard à démissionner, Anne Hidalgo a annoncé ce vendredi
saisir la justice pour "les graves injures publiques qui ont été dirigées
contre la mairie de Paris" par des élues écologistes. »
Revenons-en à ma publication. Il y a cinq ans, j’aurais pu écrire
simple « ah mais elle doit être mal baisée » sans déclencher un
scandale, hier, j’ai préféré faire dans la plaisanterie fine et distinguée. Je
vais en profiter pour rappeler que nous sommes au 132ème jour de ce
pataquès car je viens de me rendre compte que je manque à tous mes devoirs. En
plus, c’est l’anniversaire de la mort de mon père. 28 ans… Si je calcule bien,
j’ai vécu deux ans de plus sans père qu’avec. C’est fou. Et je fais un billet
sur les féminicides.
Une bonne copine à moi (on ne se voit pas souvent mais on
déconne fréquemment dans les réseaux sociaux depuis ce qu’il faudra bien appeler
prochainement « une bonne quinzaine d’année ») a commenté pour en
prendre la défense : « Elle fait
seulement allusion au fait que la majorité des violences faites aux femmes a
lieu dans la famille, par des proches.
« En moyenne, le nombre de
femmes âgées de 18 à 75 ans qui, au cours d’une année, sont victimes de
violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint,
est estimé à 213 000 femmes. »
213 000 femmes, c’est tout de
même l’équivalent de Rennes…
Donc les « vannes » sur les «
bonnes à violer » ou à tabasser, ça me fait rire moyen. » Je passe
le fait que 213 000, ça fait aussi 0,3% de la population : Rennes est
un trou. N’allez pas croire que je cherche à relativiser les violences faites
aux femmes mais uniquement les propos de la petite dame que je citais en introduction.
Toujours est-il que j’ai répondu à ma copine que je n’avais pas fait une vanne
sur les bonnes à violer ou à tabasser. Elle m’a alors expliqué qu’elle ne parle
pas de moi. Ouf !
Il n’empêche que les propos de Mlle Coffin sont quasiment un
appel au meurtre des hommes, d’où ma publication. Je pense que ça commence à
bien faire et qu’il va réellement falloir relativiser toutes ces conneries. Cela
fait quelques années qu’en temps que mâle blanc et malgré mon célibat endurci,
je passe pour un gros fumier et je ne suis pas sûr que des espèces de folles
rendent service à la cause…
Ce matin (le 132ème jour, essaie de suivre :
demain soir nous serons à la fin de la 19ème semaine, 19 fois 7, ça
fait 133, le compte sera bon), je suis tombé sur un tweet d’Audray Pulvar qui
disait « la lesbophobie n’est pas une opinion,
c’est un délit puni par la loi ». Je ne savais pas à quoi elle faisait
allusion, alors j’ai regardé. Mlle Coffin a subi des attaques suite à ses
conneries de la part d’imbéciles qui se sont basés sur sa lesbienitude. Restons
calme. Dans mon billet d’hier, je me demandais si je n’étais pas une vieille
tafiole. Je me suis fait tomber dessus par un pote homosexuel qui n’avait rien
compris. Vous pouvez relire mes propos, je fais explicitement allusion à mon
manque de machisme voire à mon propre féminisme.
Wikipedia nous dit : « Une
phobie (du grec ancien φόβος / phóbos, frayeur, crainte ou répulsion) est une
peur démesurée et dépendant d'un ressenti plutôt que de causes rationnelles,
d'un objet ou d'une situation précise. L’objet ou la situation qui déclenche la
phobie est nommé « phobogène ». » Mon père était arachnophobe (il a
arrêté il y a 28 ans jour pour jour) ce qui n’était pas une opinion (« un jugement que l'on porte sur un individu, un être
vivant, un phénomène, un fait, un objet ou une chose » est la
définition de « opinion » selon Wikipedia). Avoir peur d’une araignée
ou d’une gousse d’ail ne nécessite pas de jugement et ce n’est évidement pas
une opinion. Chacun est libre d’avoir les opinions, les jugements, les peurs qu’il
peut avoir ou ressentir, ce ne sont ni des opinions ni des délits.
Ce qui peut être un délit est l’incitation à la haine voire
l’injure. On pourrait en faire de longs débats philosophiques et ça me donne
soif par avance mais le législateur a tranché et seul le législateur peut
définir ce qu’est un délit et c’est heureux.
Arrêtons ces formules creuses. Chacun a le droit d’aimer ou
de détester qui il veut. Il n’a pas le droit de raconter certaines imbécillités.
Certains propos sont à limite d’une entorser au savoir vivre, ce qui, en fin de
compte, est bien plus grave.
Les élus EELV à la mairie de Paris ont tout simplement
manqué d’honneur.
Et tant qu’on ne reconnaîtra pas cela et que l’on continuera
à tergiverser sur différents faits, peut-être graves, on ne rendra pas ses
lettres de noblesse à la démocratie ! Même s’il y a une légère
incompatibilité…
Et j’ajoute, malgré un certin hors sujet absolument
inacceptable, est que la gauche ne se remettra jamais en ordre de marche devant
les électeurs si elle continue à bavasser sur des sujets qui n’intéressent pas
les gens et ce qui est son fondement : la justice sociale. Et la
République mais c’est un autre sujet.
D'un autre côté, faire une vanne à propos de Rennes, c'est toujours être fidèle à la Bretagne…
RépondreSupprimerAh mais je parle aussi deux fois de mon père alors que je n'avais Quimper.
SupprimerJe vais essayer d'en trouver d'autres de ce tonneau, mais je ne garantis rien…
SupprimerÇa va faire du bruit dans le Landerneau.
SupprimerSinon, avoir peur d'une gousse d'ail n'est effectivement pas une opinion.
RépondreSupprimerEn revanche, avoir peur d'une gousse-tout-court…
J'avais dissimulé mon jeu de mot afin qu'il ne soit visible que par vous.
SupprimerOn va bien se marrer en 2022 avec cette gauche, si le petit pangolin ne nous mange pas entretemps.
RépondreSupprimerOui. Il faut les virer dès maintenant. Aucune pitié et tir à vue.
SupprimerVous allez tirer sur les pangolins en dehors de la saison de la chasse ?
SupprimerMais vous perdez la boule !
haha ! moi je regarde en rigolant.
SupprimerMais non. Il faut tirer les Chinois.
SupprimerElle a dû passer une soirée à picoler avec une autre du même niveau qui affirme que les deux tiers des hommes sont des violeurs en puissance.
RépondreSupprimerRemarque, çà fait quelques uns de nos congénères qui sont soulagés : ceux qui ne vivent pas avec elles.
attends, voilà une citation de Mme Coffin " «Le génie lesbien est cette capacité à penser et concevoir des mécanismes de société qui sont complètement différents des codes qui prévalent dans le patriarcat. Ce génie est aussi la force de les mettre en œuvre»" si t'es pas lesbienne tu ne peux pas comprendre le monde : si tu dis que c'est du bullshit alors tu deviens lesbophobe selon la grille de lecture binaire de certaines militantes.
RépondreSupprimerElle est taree.
Supprimervoilà , une cinglée dans une bulle de filtre de cinglé(e)s. Ca donne ça. Et je ne fais pas d'amalgames, je connais des lesbiennes bien éloignées de ces remugles intellectuels.
SupprimerAlors que, finalement (pardon : au final…), tout cela se ramène à préférer l'abricot à la banane.
SupprimerParti comme c'est, ils vont encore faire 6% aux présidentielles et ensuite ils viendront expliquer que c'est parce qu'à droite de Mélenchon tout le monde est fasciste...
RépondreSupprimerPauvres gens.
Gadebois
LA routine, aussi...
SupprimerDans cette aventure, le plus gênant, c'est qu'on a amené au dessus du panier beaucoup d'ayatollahs de la verdure.
RépondreSupprimerCe qui aura malheureusement pour conséquence d'occulter les véritables actions de TRANSITION écologique.
C'est un peu la routine.
SupprimerJ’ai envie de dire du mal de cette personne. Mais la ligne blanche est proche.
RépondreSupprimerDonc se taire.
Mais le monde d’après infante c’est type de personnage. L’ancien monde nous manque
Bah !
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