En salle

14 juillet 2020

Les salades et l'interview du 14 juillet.

Ma télé est en deuil

Etant en retard sur mon blogage, je vais faire un deuxième billet aujourd’hui avec un « live » de l’interview d’Emmanuel Macron après avoir regardé la cérémonie, ce matin, cérémonie que je n’ai pas aimée mais on ne peut pas être bien luné tous les jours, hein ! Tout d’abord, je n’aime pas spécialement la musique militaire sauf quand elle reprend ses classiques comme la Marseillaise ou la Sonnerie aux morts dont la gaité ne vous aura pas échappé.

En écrivant ces quelques lignes d’introduction, je précuis les frites que je vais manger avec du rosbif froid, un reste d’hier, que je mangerai avec une mayonnaise dont au sujet de laquelle ma contribution à la préparation a consisté en l’ouverture du bocal.

Ah ! Le JT commence. Ecoutons le d’une oreille d’autant plus discrète qu’il commence par un sujet sur la cérémonie que je viens de regarder. Il faut que j’attende la sixième minute de la première cuisson à 160 degrés. Ensuite, je monte à 180 et je remets les frites pour 1m30. Je vais aller découper le rosbif. Je rappelle que les frites doivent être assez grosse mais qu’elles doivent avoir à peu près la même taille sinon la cuisson n’est pas uniforme. Les frites doivent être copieusement lavées afin d’enlever tout l’amidon puis bien séchées sinon ça fait prout dans l’eau. Au bout de la première cuisson, elles ne doivent pas commencer à se colorer « trop ». Il convient d’en goûter une pour vérifier que la cuisson est faite (la première cuisson sert à cuire, la deuxième à en faire des frites).

Dans le JT, on a les éternels reportages inutiles, sur les feux d’artifices confinés, sur les marchés confinés,…  Ah ! On passe à la pandémie aux USA qui battent des records… La Californie reconfine en partie et ferme les bistros, les lieux de culture et certains commerces.

Ah ! Voila Marcon. Je ne l’ai pas attendu pour commencer les frites.

Première question : pourquoi renouer avec l’interview du 14 juillet ? Réponse complètement à côté. Ca commence fort. Deuxième question sur le fait que les Français ne puissent pas le blairer. Il dit qu’il n’a pas fait comprendre ce qu’il était en gros, pas le type qui voulait protéger les plus riches et tout ça. Je ne vais pas tenir jusqu’au bout.

Première annonce : port du masque obligatoire dans les lieux publics clos (j’en parlais dans mon précédent billet) à partir du 1er août.

On en vient à l’économie. Ce qui me fait penser que j’ai oublié de prendre l’apéro et de boire du vin en mangeant. Ce n’est que partie remise.

Macron confirme 800 à 900 millions de chômeurs en plus.

Après, il a parlé, j’ai commencé à somnoler. J’ai vaguement entendu qu’il fallait que les gens acceptent une diminution de 20% de leurs salaires pour éviter des licenciements et que les actionnaires seraient prêts à faire des efforts. Il a confirmé qu’il était bien de droite, quoi !

Alors je me suis franchement endormi, je ne sais pas combien de temps, je crois que je me suis réveillé à 14h25 alors que ça aurait dû être terminé. J’ai abandonné mon « liveblogage » mais je viens de reprendre mon PC avec le billet en cours…

Je me rappelle de la fin de son interview et j’étais d’accord avec lui : les gens se foutent de la droite et de la gauche, ils ne jugeront pas en fonction de ça et ils ont bien raison, finalement. Toute la fin du discours était bien.

Mais il avait commis la connerie de dire qu’il fallait que les gens acceptent une diminution du salaire. Rien de tel pour faire fuir les électeurs. Rien de tel pour plomber l’économie parce que les lascars qui n’ont plus de pognon à dépenser ne le dépensent pas et l’économie part en vrille.

Ce soir, je suis allé voir ma mère. Ensuite, j’ai essayé d’aller boire un coup mais tous les bistros étaient fermés sauf le Colibri mais je n’étais pas d’humeur à relancer par la demande les bistros que je n’aime pas et qui ne respectent pas les consignes de distanciation. Je suis rentré à la maison, j’ai sorti les poubelles, j’ai taillé les rosiers, j’ai fait la vaisselle (la première fois depuis mercredi… ; j’aurais pu attendre encore un peu, la cuisine est grande, mais il faut être pragmatique : en la lavant ce soir, elle serait sèche pour demain matin et je pourrai la ramasser dans la journée, la femme de ménage passant jeudi, en même temps que ma mère et le type sous-traitant d’EDF ou d’Enedis ou de je ne sais quelle boite qui va nous installer un compteur Linky entre 14 et 16 heures alors que j’ai trois réunions entre 13h30 et 16h).

Mes frites et mon rosbifs froid étaient bons. Ce soir, c’est un reste de salade de pates que j’avais préparé hier soir. Il faudra que je vous donne les recettes. Les andouilles ont une fâcheuse tendance à ajouter différentes denrées telles que de la salade, des concombre, des poivrons,… histoire que ça fasse frais, comme on dit, ou histoire de se donner bonne conscience. Il mettent un bel assaisonnement à la mode comme du vinaigre balsamiques et se trouvent branchés.

Pour hier, c’était des pâtes cuites pour ça, un reste de rosbif car il m’en restait trop pour ce soir, des saucisses de type « snack » et un assaisonnement composé de crème fraiche, de moutarde, d’huile d’olive, d’ail en poudre desséché et de poivre. Ce qu’il faut c’est préparer ça à l’avance et le laisser trois heures au frigo. C’était parfait. Ce soir, je vais ajouter une échalotte émincée et un peu de mayonnaise, on atteindra le graal.

Graal qu’on aurait pu atteindre dans un discours, s’il avait eu un fond de bon sens lors des annonces économiques au cours desquels le président a annoncé l’arrêt de la réforme des retraites et son redémarrage, des mesures pour les jeunes et la poursuite des actions « pour » la dépendance. Rien pour les gens entre 24 et 75 ans. C’est ballot quand même.

Alors, je préfère mon jardin, ma cuisine.

Et mes propres salades.a

13 commentaires:

  1. 900 millions de chômeurs... ce Macron est vraiment nul !

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  2. Euh... « Macron confirme 800 à 900 millions de chômeurs en plus. » => tu es sûr ? ça fait beaucoup quand même ;)

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  3. En plus t'as une vieille télé ???? !!!!

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  4. Prout dans l'eau ou prout dans l'huile ?

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    1. Tu écris : "Les frites doivent être copieusement lavées afin d’enlever tout l’amidon puis bien séchées sinon ça fait prout dans l’eau." Euh, c'est plutôt "prout dans l'huile"...

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  5. "Ah ! Voilà, MaRCon . Je ne l'ai pas attendu pour les frites "
    Confondre un chef étoilé comme Régis MaRCon et un chef de tambouille comme Emmanuel MaCRon, c'est un crime de lèse-gastronomie !

    A.b

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