Ma numérotation des jours depuis le début du confinement qui marque, à mon sens, le début « symbolique » de la crise sanitaire, est de plus en plus aléatoire. Nous sommes bien au jour 149, soit vingt et une semaines et deux jours et non pas au 148 comme pourrait le laisser entendre mon billet du 6 août numéroté cent-quarante-deux. Je demande solennellement au gouvernement de faire commencer la prochaine crise un lundi premier à 0h00.
Reprenons-nous ! D’ailleurs, quand je me trompe, il semble
que ça excite les trolls et les commentateurs qui s’en amusent.
Ainsi, en ce cent-quarante-neuvième jour depuis le machin,
je rentre d’un long week-end caniculaire en région parisienne et je ne sais pas
si c’est la meilleure idée de vacances de ma carrière même s’il faisait
réellement très chaud à Loudéac. Et je constate que nous sommes au tout début
de la deuxième vague ce que je disais déjà il y a trois semaines : nous
avons donc un début de vague qui n’en finit ce qui devrait au moins satisfaire
les surfeurs. Je n’affirme rien. Je reprends les
propos d’un éminent scientifique sans ignorer que vous pouvez tomber sur
les propos de fille adoptive de la concierge d’un spécialiste tout aussi
éminent qui prendront le contraire.
« Ce sont principalement la
tranche d’âge des 18/40 ans qui est surtout concernée par la circulation du
virus. Ils développent des formes peu ou asymptomatiques. Ils ne sont pas
forcément exposés aux formes graves mais en revanche, ils vont favoriser la
propagation du virus vers des tranches d’âges plus élevées qui elles
malheureusement sont plus fragiles, plus susceptibles de développer une forme
grave. » C’est un peu ce que je me tue à dire sur le blog. « Dans 15 jours, on risque de se retrouver avec une
tension dans les services de réanimation et de voir un nouvel afflux de
patients graves. C’est pour cela qu’il est temps d’agir. Il y a un décalage de
15 jours entre l’accélération des contaminations par le virus et le début de la
tension sur les services de réanimation. »
Et c’est reparti, comme en 14 ! J’admire les copains
blogueurs optimistes, comme Denis
qui peste contre le port du masque en milieu ouvert mais je voudrais l’encourager
à ne pas affirmer avec trop de certitudes certaines contre-vérités : « Comment des gens sensés, raisonnés peuvent à ce point
nous ânonner des contre-vérités sur l’efficacité d’un masque qui ne sert
strictement à rien en milieu ouvert ? » Comment peut-il en être sûr ?
Comment nier, par exemple, qu’il y a plus de risque dans un festival de 5000
personnes à l’extérieur que dans un bistro fermé avec cinq pochetrons au
comptoir ? Le virus va se dire : « hop, là ! Je suis
dehors, je me calme, je ne saute pas sur mon voisin ce qui ne servirait à rien
par ce que je serais emporté par le vent ? »
Ca fait plus de six mois qu’on raconte des conneries sur les
masques, on nous a même dit qu’ils n’étaient pas efficaces, officiellement, les
mêmes gens sensés, raisonnés… qui disent le contraire maintenant. Un peu de bon
sens pourrait nous faire imaginer que le masque n’est pas la panacée mais qu’il
est encore un des moyens les plus efficaces pour éviter de glavioter sur autrui…
S’il y a « autrui », dedans ou dehors, mais si on est seuls, il ne
sert à rien !
En d’autres termes, on pourrait dire qu’il ne sert à rien
dans une pièce presque vide et qu’il est indispensable quand il y a de la
foule, dehors ! Reste à définir ce qu’est une foule ce que l’on se gardera
de traiter avant l’apéro du soir.
L’incapacité des Français à faire preuve d’un peu de discernement
pousse le gouvernement à faire n’importe quoi ! Je voyais récemment une
dépêche qui disait que le masque serait obligatoire dans les voitures dans les
zones où il l’est pour les piétons ce qui est évidemment ridicule (il ne le
serait peut-être pas si on pouvait avoir la certitude que les automobilistes
avaient un masque efficace et respectaient les consignes d’utilisations mais
une majorité des gens font comme moi : ils ne jettent les masques jetables
que lorsqu’ils sont sales. Pour ma part, je le revendique presque : je
porte ce machin pour éviter de glavioter sur autrui comme je le disais ci-dessus,
ce qui est un peu la moindre des choses vu le temps que je passe au comptoir
des bistros ou le port est impossible, cochon qui s’en dédit).
Le gouvernement faisant n’importe quoi parce que les citoyens
font n’importe quoi, nous sommes relativement mal barrés. Lors de mon escapade
parisienne, j’ai constaté que les gens n’y allaient pas franco sur le port à se
demander si les textes ne sont pas du lard ou du cochon (il y a un jeu de mots
que je n’ai pas fait : ne fais aux truies ce que tu ne voudrais pas qu’on
te fasse : glavioter dessus – qui survivra verrat). J’ai découvert par
hasard que la rue qui mène de la Comète à l’Amandine, l’Avenue Eugène Thomas
avait le port dû, dans les textes mais pas les autres rues de la commune sauf
la place devant le grand hypermarché. Je l’ai appris une fois arrivé à l’Amandine.
J’étais donc hors la loi pendant le trajet ce qui me déprimerait si je n’avais pas
la couenne solide.
Ainsi, le gouvernement devrait nous imposer le masque
partout, sans doute aussi pour moi pour la taille des rosiers dans mon jardin
qui se trouve au fond d’une impasse sans aucun passant ou presque donc sans la
possibilité d’avoir un contact avec le moindre goret errant. Il va le faire à
cause d’andouilles qui ne comprennent pas les enjeux voire sont franchement négationnistes
(on trouve des publications « démontrant » qu’il n’y avait aucun
mort de la Covid) mais comme il a lui-même complètement raté sa communication
depuis le départ…
J’ai une copine qui est rentrée hier de vacances en Catalogne
(malgré les consignes du gouvernement de ne pas y aller) : elle nous racontait
combien des les gens étaient disciplinés, là-bas…
Sinon pour les voitures, on gère comment les décapotables en zones denses? 😁 masque ou pas masque, that is the question
RépondreSupprimerC'est malin, ça va m'empêcher de dormir pendant la sieste...
SupprimerLa remarque la plus entendue de la part des 18/40 ans : On a été assez punis par le confinement maintenant on s'amuse §
RépondreSupprimerDepuis le temps que ce billet traîne en "une", on doit bien en être rendu à la troisième ou quatrième vague, non ?
RépondreSupprimerÀ moins que ce soit le temps de la marée basse ?
J’étends les commentaires d’Arie pour pouvoir continuer à le virer.
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