Hier, les nouvelles du front de la crise sanitaire n’étaient pas mauvaises. On apprenait en effet qu’un vaccin avait de sérieuses chances de voir le jour prochainement et les différents indicateurs n’étaient pas mauvais, laissant penser que les mesures de couvre-feu, avant le reconfinement donc, commençaient à porter des fruits. Aujourd’hui, néanmoins, le premier ministre a fermé tout espoir d’arrêt total du confinement au 1er décembre.
Je vais parler du vaccin. Disons que dans la population, il
y a quatre catégories de personnes sans compter ceux qui n’en ont rien à cirer.
Petit 1 : les antivaccins. Nous les qualifierons heureusement et
joyeusement de crétins : les vaccins ont permis d’éradiquer des maladies
et de rendre dérisoires les conséquences d’autres. Petit 2 : ceux qui sont
circonspects et qui ont peur des vaccins. Petit 3 : ceux qui sont
hautement partisans des vaccins et les défendent à fond. Petit 4 : les
bobos et autres idiots qui pensent dégénérés les types des deux premières
catégories. Je suis désolé, je fais partie de la deuxième. J’ai peur des vaccins.
Ça a toujours été ainsi. Je ne suis à jour de rien. Je redoute de vieillir et
de devoir me vacciner contre la grippe. Je sais parfaitement que la plupart des
vaccins ont fait leurs preuves et ne présentent aucun danger. Ca ne m’empêche
pas d’avoir peur et de ne pas avoir du tout envie de me faire prendre une dose
d’un produit qui n’a pas été expérimenté pendant des années sur des millions de
personnes. Je me vaccinerai contre le covid que si c’est obligatoire pour
pouvoir remettre les pieds dans les bistros. Ce n’est pas rationnel, tant pis.
On est comme on est. Vous pouvez me traiter de crétin ce qui ne m’empêchera pas
de vous recommander chaudement une rapide sodomie. Et soyons optimistes :
les antivaccins finiront par faire dans leurs frocs et se vaccineront et il
restera les zozos comme moi qui auront peu participer à la victoire sauf en respectant
bien plus que d’autres les gestes barrière et autres précautions élémentaires.
Récemment, on parlait dans les réseaux de la différence
entre le premier confinement et l’actuel. Je crois que j’ai oublié une
différence essentielle : je connais dorénavant beaucoup de gens qui ont
attrapé la chose, heureusement personne avec des formes vraiment graves.
Aujourd’hui, c’est avant une réunion alors que nous étions en avance à une audio
qu’un collègue m’a annoncé qu’il avait eu une grosse poussée de fièvre la semaine
dernière, il a été diagnostiqué positif, comme nous sommes confinés en
télétravail, il n’a pas eu, si j’ai bien compris, de consignes particulières.
Son fils avait été touché un peu avant et avait contaminé mon collègue et le
reste de la famille. Ils se sont tous rapidement remis. La maladie est bien
autour de nous et je continue à être très prudent.
Dans Facebook, ça va devenir un jeu : « Tiens, ça y est ! Je l’ai, les gars ! Je
reviens dans 48 heures. Ou pas. »
Je parlais des indicateurs qui étaient bons. Il y a
notamment le fameux « R » qui est inférieur à 1. Il est bien, cet
indicateur, j’arrive à le comprendre et à savoir quand il est bon ou pas. Le
premier ministre nous disait que les chiffres du début de la semaine seraient
très intéressants mais il a tué toute lueur d’espoir, sauf pour certains
commerces pleurnichards.
Alors, on va garder espoir. Je le disais : aussi bien
le présent confinement aura été inutile (ce n’est pas une critique, dans le
doute autant prendre des précautions) et le couvre-feu doublé de quelques
mesures, nous permettront d’envisager une rapide libération. Pour la
Saint-Nicolas, tiens ! Allez couvre-feu à 19 heures dans tous les patelins
où ça craint ! A 21 heures en semaine et 23 heures le week-end dans les
autres ! Fin des mesures juste avant Noël et reprise après les fêtes.
Répète après-moi : tout va bien.
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