Hier les copains des blogs faisaient des billets sur les différents volets de 2020 et je m’attachais aux meilleurs ! Je vais tenter de m’attaquer aux pires, maintenant, en essayant de ne pas évoquer la politique.
Le premier : la sidération du début
Rappelez-vous les toutes premières semaines, quand on
croyait encore que le masque était inutile, quand on se demandait comment le
corona pouvait s’attaquer à nous ! Je sortais de chez moi pour aller faire
des courses et je prenais d’infimes précautions pour toucher le moins possible
des surfaces communes comme les poignées des ascenseurs. J’engueulais (à juste
titre) les gens qui touchaient des produits dans les magasins…
Le deuxième : la sidération du début
Je sais mais ce n’est pas la même. Je parle de ces moments,
chez soi, à s’inquiéter de l’avenir, non pas à long terme, on peut bien tous
mourir, mais à court terme : quand pourrais-je aller en Bretagne, quand
pourrais-je reprendre le boulot… le tout en passant de mon fauteuil à mon lit.
Le troisième : l’alcool
C’est à la limite de ce qu’on peut raconter mais pendant des
années, j’ai fait les fermetures de bistro. J’ai mis un bout de temps à trouver
mon rythme et surtout, bizarrement, à ne pas boire démesurément.
Le quatrième : la chaleur
J’ai déjà raconté un truc : il y avait une canicule et
j’ai fait une connerie dans le réglage de mon chauffage qui s’est trouvé
pendant près de deux mois à fond au lieu d’être arrêté (les « graduations »
sont inversées et j’avais oublié).
Le cinquième : l’impatience et la lâcheté !
Rappelez-vous, au bout de deux mois, le gouvernement a
annoncé le déconfinement dans une partie de la France et la limite des 100
kilomètres. Entre la préannonce (les bruits dans la presse) et le « jour J »
j’ai imaginé quinze mille scénarios qui allaient me permettre de ne pas
respecter les 100 kilomètres (ma mère a vraiment besoin de moi, par exemple !)
et surtout le pire d’entre eux : qu’est-ce que j’en avais à foutre de
dépenser 125 euros d’amende en plus de mon billet de train.
La peur du gendarme ne se maîtrise pas…
Le sixième : l’incapacité à m’organiser
Pendant les premières semaines ou mois passées en Bretagne
après avoir fui mon appartement parisien, j’ai eu beaucoup de mal à « tenir
la maison » entre l’entretien du jardin, le ménage mais aussi des différences
par rapport à avant. Vous bouffez une pizza dans un appartement, vous jetez le carton près de la porte (si vous êtes
célibataire…) et vous le ramassez le lendemain en sortant pour le foutre dans
le container de la copropriété. Pas à la maison.
Le septième : le rythme
Du début du confinement jusqu’à mon retour de vacances mi
août, j’ai eu beaucoup de mal à trouver un rythme qui m’aille, à m’endormir à
des heures fixes, à me lever à une heure normale, me demandant en permanence si
je n’étais pas malade.
Le huitième : la dernière fermeture des bistros
Lors de la première, de toute manière, on n’avait plus le
droit de sortir de chez soi puis on s’était habitués à ne pas sortir. Lors de
la seconde, c’était tout autre chose. Outre le fait que j’avais retrouvé quelques
habitudes (de 18h30 à 20h30 au comptoir), on a vécu cette fermeture imposée
comme une grosse injustice dans la mesure où dans le bistro que je fréquentais,
on respectait scrupuleusement « les gestes ».
Le neuvième : le blog politique
Ce n’est qu’un sous-titre et j’avais promis de ne pas trop
parler de politique dans ce billet. Pendant les premiers mois, je faisais des
billets sur la pandémie et j’expliquais ce que je pensais qu’il fallait faire.
J’étais toujours atterré quand le gouvernement prenait d’autres décisions mais
peu importe, nous sommes plus de 60 millions à avoir des avis, en France, et à
être persuadé d’avoir raison.
Il se trouve néanmoins que les faits ont parfois montré que
j’avais eu raison sur des sujets importants. Par exemple, j’avais dit que le second
confinement aurait dû avoir lieu en octobre de manière à libérer les gens en
décembre. Imaginez un peu si j’avais été écouté ce à quoi nous aurions échappé !
A contrario, je me suis totalement planté sur l’impact des
bistros. Je me rappelle que c’est un article diffusé par Dagrouik qui m’avait
convaincu que les jeunes étaient incapables de respecter les gestes barrière
alors que, ne connaissant que les jeunes en Bretagne, je faisais confiance !
Arrêtons-nous à neuf (j’en ai encore sous le coude si
besoin, notamment dans mes relations avec la maison de retraite de ma mère...).
Le dixième : les billets de blog sans illustration !
oups , précise que "-DES- jeunes" tous les jeunes ne sont pas irresponsables loin de là même. idem sur les bistots : tous ne sont pas aussi cons que ceux qui sont responsables des attroupements de clients sur les trottoirs comme on envoit dans 7 ou 8 quartiers parisiens.
RépondreSupprimerOui oui, pas tous les jeunes...
SupprimerLe troisième me fait dire qu'il ne faudrait pas que j'ai une prise de sang à faire dans les prochains jours...
RépondreSupprimerTant pis !
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