En salle

14 janvier 2021

Le pire de 2020 (d'un point de vue personnel)

 Hier les copains des blogs faisaient des billets sur les différents volets de 2020 et je m’attachais aux meilleurs ! Je vais tenter de m’attaquer aux pires, maintenant, en essayant de ne pas évoquer la politique.

 

Le premier : la sidération du début

Rappelez-vous les toutes premières semaines, quand on croyait encore que le masque était inutile, quand on se demandait comment le corona pouvait s’attaquer à nous ! Je sortais de chez moi pour aller faire des courses et je prenais d’infimes précautions pour toucher le moins possible des surfaces communes comme les poignées des ascenseurs. J’engueulais (à juste titre) les gens qui touchaient des produits dans les magasins…

 

Le deuxième : la sidération du début

Je sais mais ce n’est pas la même. Je parle de ces moments, chez soi, à s’inquiéter de l’avenir, non pas à long terme, on peut bien tous mourir, mais à court terme : quand pourrais-je aller en Bretagne, quand pourrais-je reprendre le boulot… le tout en passant de mon fauteuil à mon lit.

 

Le troisième : l’alcool

C’est à la limite de ce qu’on peut raconter mais pendant des années, j’ai fait les fermetures de bistro. J’ai mis un bout de temps à trouver mon rythme et surtout, bizarrement, à ne pas boire démesurément.

 

Le quatrième : la chaleur

J’ai déjà raconté un truc : il y avait une canicule et j’ai fait une connerie dans le réglage de mon chauffage qui s’est trouvé pendant près de deux mois à fond au lieu d’être arrêté (les « graduations » sont inversées et j’avais oublié).

 

Le cinquième : l’impatience et la lâcheté !

Rappelez-vous, au bout de deux mois, le gouvernement a annoncé le déconfinement dans une partie de la France et la limite des 100 kilomètres. Entre la préannonce (les bruits dans la presse) et le « jour J » j’ai imaginé quinze mille scénarios qui allaient me permettre de ne pas respecter les 100 kilomètres (ma mère a vraiment besoin de moi, par exemple !) et surtout le pire d’entre eux : qu’est-ce que j’en avais à foutre de dépenser 125 euros d’amende en plus de mon billet de train.

La peur du gendarme ne se maîtrise pas…

 

Le sixième : l’incapacité à m’organiser

Pendant les premières semaines ou mois passées en Bretagne après avoir fui mon appartement parisien, j’ai eu beaucoup de mal à « tenir la maison » entre l’entretien du jardin, le ménage mais aussi des différences par rapport à avant. Vous bouffez une pizza dans un appartement, vous jetez le  carton près de la porte (si vous êtes célibataire…) et vous le ramassez le lendemain en sortant pour le foutre dans le container de la copropriété. Pas à la maison.

 

Le septième : le rythme

Du début du confinement jusqu’à mon retour de vacances mi août, j’ai eu beaucoup de mal à trouver un rythme qui m’aille, à m’endormir à des heures fixes, à me lever à une heure normale, me demandant en permanence si je n’étais pas malade.

 

Le huitième : la dernière fermeture des bistros

Lors de la première, de toute manière, on n’avait plus le droit de sortir de chez soi puis on s’était habitués à ne pas sortir. Lors de la seconde, c’était tout autre chose. Outre le fait que j’avais retrouvé quelques habitudes (de 18h30 à 20h30 au comptoir), on a vécu cette fermeture imposée comme une grosse injustice dans la mesure où dans le bistro que je fréquentais, on respectait scrupuleusement « les gestes ».

 

Le neuvième : le blog politique

Ce n’est qu’un sous-titre et j’avais promis de ne pas trop parler de politique dans ce billet. Pendant les premiers mois, je faisais des billets sur la pandémie et j’expliquais ce que je pensais qu’il fallait faire. J’étais toujours atterré quand le gouvernement prenait d’autres décisions mais peu importe, nous sommes plus de 60 millions à avoir des avis, en France, et à être persuadé d’avoir raison.

Il se trouve néanmoins que les faits ont parfois montré que j’avais eu raison sur des sujets importants. Par exemple, j’avais dit que le second confinement aurait dû avoir lieu en octobre de manière à libérer les gens en décembre. Imaginez un peu si j’avais été écouté ce à quoi nous aurions échappé !

A contrario, je me suis totalement planté sur l’impact des bistros. Je me rappelle que c’est un article diffusé par Dagrouik qui m’avait convaincu que les jeunes étaient incapables de respecter les gestes barrière alors que, ne connaissant que les jeunes en Bretagne, je faisais confiance !

 

Arrêtons-nous à neuf (j’en ai encore sous le coude si besoin, notamment dans mes relations avec la maison de retraite de ma mère...).


Le dixième : les billets de blog sans illustration !

4 commentaires:

  1. oups , précise que "-DES- jeunes" tous les jeunes ne sont pas irresponsables loin de là même. idem sur les bistots : tous ne sont pas aussi cons que ceux qui sont responsables des attroupements de clients sur les trottoirs comme on envoit dans 7 ou 8 quartiers parisiens.

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  2. Le troisième me fait dire qu'il ne faudrait pas que j'ai une prise de sang à faire dans les prochains jours...

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