La deuxième personne
sur la photo (celle plus grise que rouge) aura en charge de s’assurer qu’il n’y
aucune trace d’antimacronisme débile dans les propos des supporters de Jauneau.
Je voyais ce matin une illustre socialiste publier une infographie dans les
réseaux sociaux pour démontrer que la France était à la traine côté vaccination
en Europe. Elle montrait que 1,4% de la population du premier de la classe
avait eu ses deux vaccins alors que seuls 0,07 des Français étaient à jour
montrant ainsi le ridicule… Mais sans se rendre compte du ridicule
global : 98,6% non vaccinés opposé à 99,93 reste un écart dérisoire et
tous les pays d’Europe peuvent être considérés comme dépassés…
La moquerie risque de
retomber sur le moquant ce qui est ballot : pas de ça chez nous, la
politique doit avoir une certaine hauteur.
Quant aux nouveaux
besoins, j’en citais avant-hier et la plupart sont évidents. Par exemple, nous
avons besoin de redéfinir les missions de l’hôpital public et de lui accorder
les moyens pour maintenir en permanence un certain nombre de la place en
réanimation.
Je vais néanmoins
rebondir sur le billet de blog d’un
copain qui avait eu à changer certaines parties de son ordinateur cet été et
qui trouvait lamentable d’avoir dû passer par Amazon. Sa réflexion pour l’achat
par internet doit être approfondie. Par exemple, moi, pendant cette crise
sanitaire, cela m’horripilait de devoir prendre mon vélo et faire des courses
en vitesse pendant les heures de travail pendant le confinement. Je trouve
idiot quand je ne peux pas être livré de certains produits pourtant acheté
fréquemment. Tenez ! Le PQ fut l’emblème du premier confinement mais je
suis obligé d’acheter les rouleaux par six ce qui fait chier tout en incitant à
ne pas le faire. Entre les biscottes et le lait pour le petit déjeuner, les
patates pour les légumes quotidiens, les glaces et autres surgelés pour les
jours sans course et j’en passe, mes sacoche de vélo étaient vite pleine
d’âneries et je n’avais plus le temps de traîner aux rayons frais pour soigner
la qualité et la diversité !
Les services de type
« drive » ont explosé pendant les confinements mais je ne vois pas
pourquoi les services de livraison autres qu’Amazon n’en profiteraient
pas ! Ce dernier a aussi réussi à mettre beaucoup de sous de côtés en nous
incitant à acheter des livres et, progressivement, n’importe quoi chez
eux ! Pas plus tard que jeudi dernier, j’ai acheté un fer à repasser, du
planche du même métal et une cafetière chez eux pour faire plaisir à ma femme
de ménage. Je te jure, je serais bien passé par n’importe quel service en ligne
ou j’aurais pris ma voiture si j’en avais eu une mais ma première idée a été
3615 AMAZON.
La France a des
atouts : un bon réseau de chaînes d’hyper et de supermarchés pour relayer
les commandes et les prélivraisons, de bons services de livraison et j’en
passe ! Ce qui manque est le réflexe de taper « Leclerc »,
« Carrefour », « Darty », « Fnac » ou
« Super U » pour procéder à des emplettes de première nécessité. Ce
n’est qu’une question de réflexes qui nous fait prospérer Amazon.
Par exemple, mon pote
a été voir chez Amazon s’ils avaient une alimentation à sa mesure et n’a jamais
pensé à aucun autre site (et j’aurais fait pareil). Il y a encore trois ans,
nous aurions cherché « Alimentation ZEK343 » dans Google et nous
n’aurions pas deux A à Gafam. Mais, si sur l’électronique, le match est perdu
d’avance, il reste tous les autres domaines qui pourraient donner envie aux
Français de se faire livrer en « .fr » !
Et le jour où les
andouilles perdront l’habitude d’acheter sur Amazon pour acheter ailleurs, ils
achèteront ailleurs ce qu’ils achètent chez Amazon, pas du jour au
lendemain, certes..
La question est
évidemment de savoir si l’Etat y peut quelque chose tout en continuant à
ne s’occuper que de ses fesses ? La réponse est bof. Disons que l’Etat
peut mettre en place sa puissance pour permettre à Leclerc, Auchan et autres de
vendre par Internet ce qu’ils n’ont pas en stock d’une part et faire profiter
de ses services locaux de proximité pour les livraisons, d’autre part. Une
petite gâterie aux PDG de ces sympathiques établissements et ils mettront en
place des plates-formes de livraison en plus des drives à un coût relativement
modeste.
Mais peu importe !
Tout est possible mais l’Etat ne peut pas tout, comme disait l’autre. Par
contre, tous les partis politiques vont faire des campagnes sur le « produire
en France » ce qui, après cette crise, semble bien naturel. Il convient
néanmoins de faire tourner le reste de neurones : à quoi servirait une industrie
française du masque hors période de pandémie. ? Qu’est-il important ?
Avoir un stock initial de masque puis un approvisionnement suffisant ou les
produire en France ? Dans notre crise, qui a été capable de fournir rapidement
des masques (produits à l’étranger) : la grande distribution (et les buralistes
chinois). Mon copain avait un problème d’alimentation de son PC et a du commander
par un internet un nouvel équipement. Cela gêne-t-il quelqu’un qu’il soit
produit à l’étranger ? Quand un gros achète un smartphone, est-il
préoccupé par son lieu de production ?
Le produire en France est
ainsi en partie un leurre (je n’ai pas dit qu’il était inutile, hein !) et
quand on en vient au patriotisme économique, n’oublions pas la question de savoir
si le français a vraiment envie d’acheter un caleçon à 24 euros cousu près de
chez lui par rapport à un lot de 6 pour le même prix fabriqué à l’autre bout du
monde ?
Mon exemple n’est pas
crétin. La crise est passée par là et j’achète mes sous-vêtements sur Amazon.
Le type qui dira qu’on peut réformer l’industrie français du textile sans
changer le mode de distribution est un menteur. Et c’est ainsi pour tout !
Cette crise a montré que les commerçants pouvaient s’unir, sous l’égide des
municipalités, pour vendre du local via un système de distribution innovant
(des applications pour passer commande et tout ça).
La campagne devra être
intelligente : taper sur les arguments mensongers, démonter les promesses
utopiques et proposer des évolutions progressives de la société avec l’intervention
de l’Etat quand il le peut, doucement, sagement…
L’équipe de MAJ est à la disposition du candidat pour cela. Pour l’instant, nous sommes deux. Et encore, l’autre n’est pas au courant mais c’est son anniversaire. Souhaitons-le lui bon. Il est plein de bon sens et c'est ce dont nous avons besoin.
Vive le MAJ mais j'exige pas moins qu'un ministère régalien, hein !
RépondreSupprimerVa pas t'emmerder ! On se trouvera des postes avec de la bouffe, des gonzesses et de la picole mais sans trop de boulot.
Supprimerc'est bien à propos de quoi je causais. régalien ! en tant que Jauneaudiens historiques, on l'aura bien mérité.
SupprimerJe n'avais jamais fait le rapprochement entre "régalien" et "se régaler"...
Supprimer« Je n'avais jamais fait le rapprochement entre "régalien" et "se régaler"... »
SupprimerC'est normal, vu qu'il n'y en a aucun, sinon une homophonie de hasard. Comme on peut en trouver entre – exemple évidemment pris au pif – Jauneau, jeunot, Gino, Jeannot, Junot ou encore gyno(cratie).
Mais bon : ça n'interdit pas la déconne
Ca tombe bien, je déconnais.
SupprimerSi, si, je suis allé sur d'autres sites. Notamment, Cdiscount. Ce qui a fait la différence, c'est le transport gratuit et la livraison en 24 heures.
RépondreSupprimer"La campagne devra être intelligente : taper sur les arguments mensongers, démonter les promesses utopiques et proposer des évolutions progressives de la société avec l’intervention de l’Etat quand il le peut, doucement, sagement…"
RépondreSupprimerJe voudrais bien qu’on puisse taper un peu sur Macron, En Marche et le gouv sortant quand même hein.
Merci
Tu peux toujours ! Mais à mon avis, c'est contre productif dans la majeure partie des cas et ça me fatigue...
SupprimerJ’ai dit « un peu ».
SupprimerEt du moment que c’est argumenté, je crois qu’on peut.
Il faut aller de l'avant, surtout en direction du comptoir.
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