N’y voyez aucune méchanceté de ma part ni la moindre
homophobie. D’ailleurs, Patrick Dupont a lui-même déclaré qu’il avait été
homosexuel par choix pour vous dire à quel point il était tolérant… Surtout, je
conchie tout autant les bonnes femmes anorexiques qui se trémoussent des fringues
mal taillées recalées par des monastères jésuites. C’est toute la danse que je
conchie. A part le tango, je ne sais pas pourquoi. Cette haine n’est pas
étrangère à ma propre incapacité à me mouvoir en rythme au point qu’à un
concert rock, je préfère rester à la buvette plutôt que de pogoter avec les
autres débiles devant la scène.
Je ne suis pas ingrat. Je salue la performance physique mais
il faut tout de même reconnaître que Tchaikovsky mérite largement de se
regarder les yeux fermés et les oreilles rivées sur la musique. Pourtant, voir
les pétasses en tutu bouger parallèlement ne manque pas de charme mais j’aimerais
autant qu’elles se déguisent en naine et aillent récurer le fond de mes
toilettes pour donner un peu d’utilité à un ballet.
Je me rappelle les émissions de télés de ma jeunesse avec
Drucker (ça vaut aussi pour la jeunesse de ma grand-mère, au fait !) quand
Patrick Dupont était là parce qu’il fallait bien l’inviter en tant que seul
danseur étoile de notre beau pays. Mais qu’est-ce qu’on se faisait chier !
Il parlait dix minutes avec le présentateur pour nous expliquer qu’il allait se
produire à Neuilly-en-Provence avant le bal des pompiers puis deux musiciens
dégouttés de travailler un dimanche se pointaient pour permettre au lascar de
faire quelques élongations au titre de le promotion de je ne sais quoi puisqu’il
était incapable de sortir un 33 tours où on le voyait danser.
Nous devons d’ailleurs haïr les danseurs ! Ces gars
choisissent un métier où on ne vaut plus rien après 40 ans et on vivote sur le
dos de la collectivité. Au moins, les gonzesses, on peut les reconvertir en
dames-pipi à l’opéra Garnier. Et ça ne va pas en s’améliorant ! La jeune
génération trouvant débile d’avoir du talent pour être artiste et inutile de
travailler pour apprendre a inventé un truc imparable : l’art de rue.
Je dis : non. Sans limonade, le tango, je vous prie.
J'avoue, autant la musique peut m'atteindre (y compris du rap d'ailleurs .. mais faut que ça soit très bien fait pour me faire autant vibrer que Pink Floyd), autant je n'ai jamais eu aucune appétence pour la danse sous toutes les formes que ce soit. Et je ressens pour les danseurs étoiles mâles la même pitié que pour les cyclistes, boules apparentes sur leur monture à pédale, et qui suent avec plus ou moins de grâce sur les cols pyrénéens ou alpins pendant qu'on savoure le Ricard devant le poste.
RépondreSupprimerAu moins, le cycliste nous permet de boire du Ricard.
SupprimerOui. On en trouve plus difficilement à la buvette de l’Opera 😉
SupprimerJe suppose...
SupprimerHé bien, tu es en forme !
RépondreSupprimerYep !
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