D’un autre côté, je vois mes copains de gauche « provax »
soutenir les mesures de Macron sans que cela ne leur empêchera de crier, dans
trois jours : « tout sauf Macron en 2022 ». Je suis donc
partagé. Je vais voter pour Francis Lalanne. Au moins, peut-être mettra-t-il en
veilleuse sa carrière de chanteur quand il sera président. Et disons-le
franchement : les idées méritent d’être défendues quel que soit les
andouilles qui se prennent pour les chefs. Depuis trois ou quatre ans, d’ailleurs,
je passe pour lepeniste car je défends la laïcité. Et ça m’amuse beaucoup de
voir la gauche se vautrer lamentablement.
J’ai même vu des clowns ronchonner, ce week-end, parce que
Le Foll avait annoncé sa candidature à la présidentielle, gênant ainsi Hidalgo.
Je m’égare mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’un bon vieux débat entre
militants n’est pas inutile puis qu’il devrait revenir au congrès du parti de
décider, le congrès pouvant mettre en place des primaires (ce n’est pas
exactement ce que prévoient les statuts du PS actuellement).
Mais revenons à nos moutons.
S’il est absolument insupportable de voir les « antivax »
se vautrer dans des arguments qui se voudraient être scientifiques et se faire
récupérer par des cons, il est insupportable de voir la suffisance des « provax »
qui se prennent pour des scientifiques et reprochent aux autres leur manque d’esprit
scientifique tout en ne comprenant rien à la psychologie et ce genre de choses.
A ce sujet, je présente par avance mes excuses pour les traces de mauvaise
humeur dans ce billet mais quand je vois des copains s’engueuler dans les
réseaux sociaux, j’ai envie d’utiliser la machine à baffe. Je vais commencer
par moi pour rappeler ma légendaire objectivité.
Sauf pour ce qui concerne certaines maladies dites infantiles,
j’ai toujours été opposé à une survaccination et surtout une surmédicamentation
notamment car j’ai toujours eu peur que les méchantes bactéries et les
horribles virus mutent pour y échapper provoquant ainsi des formes plus graves.
La question de savoir si j’ai raison ou tort a peu d’intérêt, en fin de compte,
même si la résistance croissante de certaines bactéries aux antibiotiques est
une vérité, vu que savoir si on veut se faire piquer ou pas est surtout psychologique…
Pour cette andouille de coronavirus, j’ai longtemps tenu le
même raisonnement, du genre « se vacciner va provoquer une mutation qui
sera bien plus grave. » Il se trouve que j’avais tort mais, et nous sommes
toujours en pleine psychologie, je n’ai fini par l’admettre que lorsque j’ai eu
pris la décision de me vacciner (et de surcomposer).
En outre, j’ai pris cette décision sans le moindre fondement
scientifique et sans la moindre réflexion surjouée : ne pas me faire
vacciner n’aurait pas maintenu la possibilité que j’avais de passer mon temps à
moitié en Bretagne et à moitié à Paris à moins d’avoir une campagne PCR gérée
par la SNCF…
Si j’en veux aux anti de développer des arguments qui détournent
largement la science (non, l’utilisation de l’ARN n’est pas le signe d’une
thérapie générique), j’en veux aux pro de faire pareil mais avec beaucoup plus
de condescendance. C’est un fait absolu : on ne connaît cette maladie que
depuis moins de deux ans et ça fait moins d’un an qu’on a imaginé des vaccins.
C’est la stricte vérité qu’on manque de recul. Ce n’est pas parce que les technologies
ARN sont pratiquées depuis une trentaine d’années et que les autres machins soient
la base qu’on a du recul. Je maîtrise la recette des pizzas et celle des ananas
confit, ça ne veut pas dire que j’ai du recul tant quant aux pizzas aux ananas confits…
De mauvaises explications ne produisent pas les bons
résultats et, à force de ne pas écouter les autres, on ne sait plus quelles
explications il faut. On en finit par dire qu’on a du recul quand on pense qu’on
se fout du recul et le résultat passe pour « dors, je le veux ». Et l’on
sombre dans un cercle vicieux d’incompréhension qu’un fut de bière ne saurait
arriver à combler.
Depuis le début de la pandémie, le gouvernement fait des
erreurs (tant pis… on ne peut pas tout savoir) et ment effrontément. Il y a eu
l’histoire des masques puis celle des confinements. On nous expliquait que c’était
la seule solution. On nous dit maintenant que le vaccin est la seule solution. On
n’y croit plus. Et encore, avec le masque on se doutait que ça pouvait servir,
ne serait qu’en évitant d’asperger de glaviots les passants imperturbables.
Avec le vaccin, on nous dit qu’il n’empêche pas la maladie
et la contagion mais que c’est la seule solution. Fatalement, on s’assoit sur
le bord et on attend de voir ce que sera la prochaine seule solution. A nouveau
cette impression de se faire baiser dans les grandes largeurs !
Avec le vaccin, on voit bien qu’on continue à nous mentir :
le délai entre les deux doses varie au gré du vent et probablement des stocks
disponibles. Ce n’est pas sérieux. Pour ma part, ils m’ont mis cinq semaines.
Une fin juillet, l’autre fin août. A crois que le planning scientifique de
vaccination dépend surtout des congés des vaccinateurs… Je préfèrerais largement
qu’on nous dise la vérité sur les connaissances mais aussi sur ce qu’on ne
connaît pas. Tenez ! On voit que, pour certains vaccins, il faudra trois
doses. Aussi bien, il faudra, à terme, une dose tous les trois mois…
Avec cette annonce précipitée, ne nous laissant que trois
semaines pour préparer « une suite », le gouvernement a encore merdé.
Revenons en arrière : j’ai eu 55 ans à peu près le jour où les vaccins ont
été ouverts aux plus de 55 ans. Pendant plusieurs semaines, aucun site web ne
proposait cette cause de vaccination (et Doctolib ne fonctionne pas dans mon
coin). Du coup, j’ai trainé. J’avoue. C’est un bien grand mot, d’ailleurs, vu
que je n’avais pas envie de me faire vacciner. Mais si on m’avait dit avant :
fais gaffe, ça sera obligatoire au 1er août, ma démarche aurait
probablement été tout autre… Là, le 12 juillet, je me suis retrouvé coincé avec
la perspective de devoir reconfiner entre début août et mi septembre :
quand je vois des provax dire que j’aurais pu le faire avant, j’ai aussi envie
de distribuer des baffes. Ca me rappelle le boulot, quand les clients exigent
qu’on prennent de l’avance sur un planning contractuel…
Appliquer les mesures dans les trains et dans les lieux de
loisir au milieu de l’été est inique. Quand je vois des provax qui critiquent
les restaurateurs et autres bistrotiers qui se plaignent de devoir vérifier un
pass sanitaire dès le premier août, j’ai de plus en plus la conviction qu’ils
sont totalement déconnectés de l’économie réelle vu que ce sont tous les petits
bistros qui sont mis en danger.
Ce billet de blog est assez long. J’ai beaucoup bavé sur les
provax et je pourrais en faire autant sur les anti mais, bizarrement, ce sont
eux qui ont toute ma sympathie et pas seulement parce que la bataille est
perdue d’avance.
Nous ne sommes évidemment pas en dictature. Faites attention
à ce que vous dites. Mais nous sommes à 18 mois de crise et il y a évidemment
un déficit de démocratie, de consultation du peuple et des élus quant à la
suite à donner. Je ne dirais pas que cela se paiera aux prochaines élections…
Les provax sont l’avantage d’avoir un camp adverse mené par des populistes,
devant une foule qui n’a pas nécessairement que des mauvaises idée.
Toujours est-il que ce n'est pas franchement utile de se foutre sur la gueule et de commander à désigner des responsables vu qu'on ne sait pas de quoi...
Plus ça va, et plus je trouve ce débat pénible.
RépondreSupprimerAu niveau général, tu as raison. Je partage presque tout ce que tu écris.
Mais personnellement, je suis toujours autant en colère de me dire que je vais me retrouver confiné parce que les gens bloquent. Sans doute une usure psychique. Et surtout ma peur de rattraper cette cochonnerie une seconde fois.
Juste une critique : l’histoire du recul ne tient pas. Nos concitoyens n’ont pas besoin de recul en général. Imagine qu’on trouve un antiviral contre le covid par exemple : les malades le prendront, même si tu as un risque à long terme.
Sur l’efficacité enfin, cela le fait avec tous les vaccins. J’ai fait le BCG trois fois par exemple : j’ai toujours pas d’anticorps. J’ai arrêté du coup, parce que celui-là fait mal.
Je suis en colère car s'il y a eu des confinements c'est parce que des gens nous ont fait prendre des risques inutiles sans respect des autres... Je suis donc en colère de voir des types qui ont pris des risques dire maintenant que la non vaccination est coupable...
SupprimerLe recul tient. Il y a pas plus tard qu'un an, on nous disait qu'il fallait au minimum 18 mois pour trouver un antivirus avant de commencer des tests sérieux et là, au bout de quelques mois, moins d'un avant l'apparition de la pandémie en "occident", on nous dit OK, allez-y !
Sur l'efficacité oui et non... On nous donne une espèce d'espoir sans savoir alors que pour les autres vaccins, on sait...
Alors déjà on ne met pas d’ananas sur les pizzas.
RépondreSupprimerEnsuite cette histoire de pass sanitaire ne me fait pas spécialement bander. Toujours est-il que visiblement c’est nécessaire pour décider certains et certaines de se bouger. Si on continue d’attendre on va se taper tout l’alphabet grec en variants. Et perso j’en ai un peu ma claque de vivre avec cette pandémie à la con.
Donc si le seul moyen qu’ils ont trouvé de convaincre les gens d’aller se faire piquer en masse c’est ça (et visiblement c’est le cas) ben allons-y. On sait déjà que celles et ceux qui débarquent en réa ces jours-ci sont majoritairement non-vaccinés. Ça me suffit comme preuve que le machin qu’il y avait dans la seringue sert à quelque chose.
« Alors déjà on ne met pas d’ananas sur les pizzas. »
SupprimerCette discrimination pizzatoire envers les ananas est tout bonnement insupportable ! Dans quelques jours, glissant sur la pente nauséabonde où l'on vous voit déjà, vous allez proposer de coudre des étoiles jaunes – un jaune ananas – sur les boîtes d'ananas au sirop !
Ce sera le retour des années fruitières les plus sombres de notre histoire.
Le fait qu'il serve, personne n'en doute. Le doute est sur son danger et sur son efficacité à long terme.
SupprimerEt ça, ça justifie très certainement les réticences. On ne fait pas le bonheur des gens malgré eux mais tu fais peut-être partie de tous ces politiciens qui oublient cette règle et s'étonnent de ne pas avoir d'électeurs.
La question du pass sanitaire me semble aller bien plus au delà du débat pro ou anti- vaccin à matériel génétique (j'attends le Valvena pour me faire vacciner si c'est obligatoire). J'aurais préféré voir les écolos et les gens de gauche se remuer le popotin plutôt que de voir Philippot et Dupont-Aignan en fers de lance d'une certaine défense de nos libertés. Même Mélenchon me semble mou du bulbe sur la question.
RépondreSupprimerC'est quand même toi qui fait une fixette sur le matériel génétique...
SupprimerJ'ai dit que je laissais tomber... Des baffes et des bières pour tout le monde, c'est très bien. Note que j'arrive même à ne pas réagir aux conneries que tu racontes sur les traitements ou médicaments qui déclencheraient les mutations, mais d'une j'ai dit que j'arrêtais, d'autre tu vas me dire que je suis condescendante. Con je veux bien (ou conne mais l'écriture inclusive et moi...) mais descendante non !
RépondreSupprimerTu descends pourtant des bières !
SupprimerEt j'aurais inventé les bactéries et autres saloperies qui deviennent tolérantes aux antibiotiques ?
Non tu ne les as pas inventées mais pour reprendre une expression que Denis aime beaucoup "c'est un peu plus compliqué"... Bref la petite bactérie ne se transforme pas (et encore moins ne décide de se transformer), elle se reproduit, dans cette reproduction apparaissent des mutations, aléatoires, parmi ces mutants beaucoup sont des impasses de l'évolution, d'autres présentent un avantage compétitif (comme par exemple de résister aux traitements) et hop ! Donc le traitement "sélectionne" les variants mais ne les crée pas... Ce qui les crée c'est la prolifération des bactéries, et plus elles prolifèrent, plus elles produisent de versions mutantes, et plus le risque existe que parmi les petites bactéries mutantes, il s'en trouvent qui résistent aux traitements.
SupprimerEt voilà, conne et descendante mais tu l'as cherché aussi !
C'est en gros ce que je dis (surtout qu'il m'arrive de pomper le site de l'inserm en transformant des mots en argots). En effet, plus l'antibiotique frappe fort, ou plus on en consomme, plus le microbe riposte en créant des "mutants", des souches très résistantes aux antibiotiques." (et je sais qu'on parle de virus pas de bactéries).
SupprimerBref ne prenons pas d'antibiotiques quand on n'en a pas besoin et lavons nous les mains bordel !
SupprimerP.S. :Le microbe n'a pas de volonté, il ne "riposte pas" bordel aussi...
Pour ton PS, vois ça avec l'inserm.
SupprimerBref, tout ça c'est encore la faute de ce fucking Darwin !
SupprimerSalauds d'Anglais, tiens !
« Le microbe n'a pas de volonté »
SupprimerIl paraît que la synarchie américano-sioniste aurait réussi, dans le plus grand secret, à lui en implanter une.
(Hein ? Mais non, je ne suis pas complotiste ! Qu'est-ce que vous allez encore chercher ?)
Oui mais les communistes l'ont rééduqué dans un camp.
SupprimerTrès bon billet et en accord sur tout...
RépondreSupprimerJ'ai eu le covid je veux bien participer à la grande expérimentation de la vaccination mais je n'accepte pas les menaces et sanctions "promises" sur une situation qu'on ne maîtrise pas !
Macron à réussi son coup en provoquant une sorte de bagarre générale et un écran de fumée.
Sylvie
Sinon, mon cher Nicolas, je vois mal comment ce pauvre Lalanne pourrait mettre sa carrière plus en veilleuse qu'elle ne l'est déjà.
RépondreSupprimerMais bon : on ne me dit pas tout, à moi…
Vous ne regardez pas assez la télé...
SupprimerOn vit un truc qui est en soi d'une violence impensable, un virus sans traitement, des politiques à la ramasse mais qui "apprennent en marchant" tout comme nous, des morts, des très malades, des longuement malades, des confinements (souvenez vous juste de la violence et de la brutalité du 1er)... y rajouter de la violence entre nous n'est juste pas...
RépondreSupprimerUn truc qu'on aimerait maîtriser, sur lequel on aimerait avoir enfin, une bonne fois pour toutes des certitudes... A mon avis c'est pas pour tout de suite. Nous avons des opinions, fondées sur nos propres référentiels, elles ne convergent pas toujours... mais encore une fois ce qu'on traverse est déjà assez violent en soi pour ne pas en rajouter. C'est vraiment pour ça que j'ai dit que j'arrêtais (enfin sauf quand le taulier me tend des perches).
J'essaie simple de faire comprendre aux partisans des vaccins ce que peuvent penser les opposants et pourquoi il est inutile d'employer certains argumentaires... d'autant que tout cela n'est pas scientifique mais est aussi ce que j'appelle psychologique (on ne se débarrasse pas facilement d'impressions) mais également politique (comment faire confiance à un gouvernement qui semble changer de doctrine du jour au lendemain, comme il l'a déjà fait par le passé ?).
SupprimerOui, c'est ce que dit mon copain psy quand il parle de clivage : 2 "réalités", 2 modes de pensée qui s'opposent sans qu'il n'y ait plus de pont possible entre les deux... Chacun voulant soit donner des leçons, soit convaincre l'autre, un peu vainement. Alors que la seule certitude c'est qu'on est dans la merde, sans doute pas si près d'en sortir, et que c'est pas en se mettant sur la gueule les uns les autres qu'on arrangera les choses... C'était un peu le sens de mon dernier billet d'ailleurs (je ne parle pas de mes posts Facebook), même si je l'assume, un peu (allez beaucoup) orienté provax.
SupprimerVoila, ce n'est pas la peine de se foutre sur la gueule et il me semble utile (à l'échelle de mon blog, hein !) de rappeler à certains que leur argumentation ne sert à rien et qu'ils feraient mieux de tenter de comprendre ce que pensent les autres.
SupprimerTu dis que tu es condescendante. Je dis, moi, que je suis souvent péremptoire mais c'est parce que certaines discussions sont inutiles.
Regarde le Pierrot, ci-dessous. Il me dit "il faudrait que tu" (bien péremptoire, aussi) mais je fais ce que je veux. Et je pense dire dans mon article qu'on n'arrivera jamais à convaincre les gens qu'il y a assez de recul.
Voilà, si je comprends bien ce que dit mon pote, face à ce truc impensable et violent on active des mécanismes de défense plus ou moins (mais surtout moins) conscients, pour certains comme Pierrot et moi ça va être l'hyper-rationalisation, pour d'autres ça va être la conviction sincère que "ça ne peut pas être aussi grave qu'on veut nous le faire croire", ou la défiance face à l'unaninimité ou autre forme d'autorité... Et ce n'est pas une question d'avoir raison ou pas, ce sont des ressorts beaucoup plus profonds qui font qu'on valide ce qui va dans le sens qu'on préfère et qu'on invalide le reste. Sur ce bonne fin de journée et bises à tous !
Supprimer« sauf quand le taulier me tend des perches »
SupprimerIl est toujours très satisfaisant, quand on tend une perche, de trouver une dame compatissante pour s'en saisir !
Évidemment, il reste le problème des gestes barrières…
Sinon, rappelons qu'au moins 99% des hommes ayant passé sur cette planète ont vécu avec des virus sans traitement.
Signé : Didier G., relativiste à tout crin.
Claire,
SupprimerEn général, je suis hyper-rationnel pourtant ce qui montre bien qu'il y a un truc louche cette fois...
Didier,
Vous pouvez me résumer le commentaire d'Elodie ci-dessous. Pour tenir des perches elle est bonne mais elle parle la bouche pleine.
Nouveau post FB... Il est une peu boîteux mais j'essaie de "tirer le fil" sur les ressorts de nos réactions qui ne sont pas tous les mêmes...
SupprimerA la base : on est impuissants face à un machin qui s'est mis à piloter nos vies
-> On est en recherche de maîtrise - c'est bon on a une solution et une route toute tracée
-> On est en recherche de responsables - c'est la faute à, on nous ment, le pire c'est pas le virus c'est la nullité de nos politiques toussa
-> on est en recherche de sécurité - nan mais en vrai c'est pas si grave, et je ne vais pas prendre un risque qui pourrait être pire que le mal
-> on est en recherche de paix : faites pas chier et laissez moi vivre
etc etc etc...
Et après on va mobiliser un certain type d'arguments et ignorer les autres pourvu qu'ils aillent dans le sens qu'on veut (un peu ce que dit Elodie je dirai au début/milieu de son commentaire)...
(merde ce que j'écris ici est mieux que mon post FB scrogneugneu j'y retourne de ce pas)
J'en apprend une bien bonne ! Un certain Lalanne qui aurait été chanteur ? Encore un qui doit peut-être connu sur son palier.
RépondreSupprimerTu parles de recul, il faudrait que tu remontes un peu plus dans le temps.
Le principe de l'ARN Messager est connu depuis 1961 avec la première communication scientifique et 1965 avec les prix Nobel (Français) de Médecine.
Et il n'a pas fallu un an pour mettre au point le vaccin puisque les premiers travaux spécifiques datent de 2006 et chez Bio Ntech avec une mise au point finale en 2015. Après il ne restait plus qu'à identifier la saloperie qui nous est arrivée en 2019.
Tu as le droit de lire mon billet, aussi.
SupprimerJe suis d'accord avec toi sur les baffes et tout ça.
RépondreSupprimerJ'essaie de n'en coller qu'à celles et ceux qui me parlent de dictature, d'appartheid et de Shoah.
ça fait déjà pas mal de monde.
Et comme tu le dis si bien, quand il s'agit de potes, c'est encore plus dur.
Car oui, j'ai des potes qui m'on sorti ça comme argument. C'est à peu près le seul argument qui me fait vriller d'ailleurs.
Pour le reste, j'ai fait le choix de croie les scientifiques qui expliquent que "Depuis toute l’histoire des vaccins, nous n’avons jamais observé d’effets secondaires qui apparaissent plus de trois mois après l'injection" et que "plus de 3 milliards de personnes ont été vaccinées, avec une pharmacovigilance, c'est-à-dire une surveillance des effets secondaires, extrêmement précise. Donc tout ce qui devait apparaître est apparu."
J'en cite un au pif mais ils sont nombreux à aller dans le même sens.
Après, je ne nie pas que si j'ai fait le choix de les croire, c'est parce que j'ai aussi besoin d'être rassurée.
Et là, du coup, je te rejoins : la bienveillance et la rassurannce sont en voie de disparition depuis longtemps et plus encore depuis la pandémie.
Tout le monde a besoin d'être rassuré, d'un côté (anti) comme de l'autre (pro).
Par ailleurs, j'ai l'impression qu'on mélange allègrement, comme dans un shaker, les anti-vaccins et les anti-pass sanitaire. On met tout le monde dans le même sac (y compris les anti eux-mêmes), c'est plus commode pour distribuer les coups de pelle à tour de bras.
Perso, je pass sanitaire ne me fait pas kiffer. Au contraire même.
Mais quelle autre solution que le contrôle quand on rend un truc obligatoire ?
Je pose la question hein, je n'ai pas la réponse.
Ensuite, je comprends les restos, bistrots et tout ça. Ils viennent à peine de rouvrir et il faudrait maintenant qu'ils se risquent à contrôler les gens au risque (bis) de se prendre un coup de pelle par quelqu'un qu'ils auraient refoulé. Je les comprends vraiment.
Enfin, tu as raison aussi sur Doctolib qui ne marchait pas dans ton coin et sur le fait que les délais sont maintenant très courts. Il est évident que si on nous avait annoncé il y a 3 mois que la deadline pour le vaccin, c'était 4 mois plus tard, on n'en serait pas là : ni en termes d'ambiance générale, ni en termes de chiffres.
Et donc ça rejoint le manque d'anticipation générale depuis plusieurs mois (je ne dis pas depuis le début où on en apprenait tous les jours sur le plan scientifique).
Quant au PS, alors là, clairement, un débat associant les militants au choix de la tête de pont, ça me semble la base même... Mais là, pour le coup, comme le PS fait de la merde depuis des mois / années, ça ne me surprend pas.
Ma réponse est vraiment trop longue.
« Ma réponse est vraiment trop longue. »
SupprimerAh mais non, mais non ! Et même, auriez-vous fait deux fois plus long que notre enchantement en aurait été redoublé !
Bon, je vous laisse : il faut que j'aille coudre mon étoile jaune de non-vacciné…
Pour le pass sanitaire, je n'ai pas trop approfondi la réflexion dans les blogs (je n'en pense pas moins sinon).
SupprimerPour le PS, on est d'accord. Du coup, l'intervention de Le Foll (outre le fait que nous sommes de la même branche) m'a bien fait plaisir.
Pour le reste, je veux bien croire les scientifiques mais des types comme Raoult (et je ne suis pas un adepte, hein !) en ont tellement pris dans le gueule qu'on se demande, du coup, si les complotistes n'ont pas raison sur quelques aspects (je dis ça avec un tas de réserve, hein !, je n'ai les compétences pour arbitrer un débat entre scientifiques contrairement à la grande majorité de nos amis participant aux KdB).
Ouais…
SupprimerPas de commentaires à faire sinon que j'aime te lire. Et ton intelligence et ta légèreté font du bien dans ce débat fascinant où les gens vont jusqu'à se battre...
RépondreSupprimerJe ne leur en veux pas. Notre pouvoir actuel oppose les gens. Ils auraient tort de ne pas se battre...
Il n’y a plus que toi qui constate ma légèreté.
SupprimerPzut être que je suis un des rares qui connaissent et qui apprécient le vrai Jegoun.
SupprimerCelui qui est tout en finesse.
SupprimerLorsque vous serez tous vaccinés, on passera peut-être à autre chose.
RépondreSupprimerTu peux passez à autre chose dès maintenant et arrêter de nous casser les couilles.
SupprimerAh mais je suis déjà passé à autre chose. Ce que je veux simplement dire, même si ça casse les couilles, qu'il faudra que la gauche trouve un autre angle d'opposition que la gestion certes parfois hasardeuse du petit chinois par l’exécutif et commencer par des faire des propositions politiques sérieuses pour 2022 au lieu de se ridiculiser. Mais si ça les amuse de se mettre en rang derrière Lalaanne ou dupont- philippot.
RépondreSupprimerTrop compliqué.
SupprimerJe me permets d'en rajouter si vous le permettez..
RépondreSupprimerOn peut ne pas nier la gravité et l'urgence pour autant cela ne nous exonére pas de nous poser des questions sur cette autre faille que nous sommes en train de créer au sujet du secret medical.je crains que ça laisse des traces et des droits ou pas que nous donnent notre santé. D'autres vaccins sont obligatoires pour d'autres maladies graves et contagieuses et pour autant je n'ai pas à le justifier.
Je me pose la question de l'encadrement de tout ça.
Sylvie
Oui, il y a plein de sujets connexes comme des particuliers qui vont faire des contrôles d'identité. C'est pour ça que ça va trop vite, ça dépasse le vaccin.
Supprimer