La folie covidienne semble avoir franchit un nouveau seuil
en fin de semaine dernière et pas seulement avec l’affaire Novax Djokovid cette
espèce de star internationale qui brave les autorités alors qu’il gagne
tellement de pognon afin de servir d’exemple à notre brave jeunesse… Celle qui
est actuellement déroutée, avec leurs vioques, par les changements de protocole
à l’école pondus par un gouvernement complètement à la ramasse… Sans compte les
frères Bogdanov qui ont créé sans le vouloir une nouvelle mode pour les
vaccins.
C’est assez difficile à décrire ou à résumer.
Les militants, qu’ils soient pour ou contre, je ne sais pas quoi,
d’ailleurs, sont perdus et prêts à tout pour enterrer des vérités et des chiffres.
Rappelons qu’il semble y avoir plus de malades parmi les vaccinés que parmi les
non vaccinés d’une part mais, d’autre part, en revanche et a contrario, qu’il y
ait plus de morts ou de formes graves parmi les non vaccinés. Donc chacun s’enferme
dans ses propos et serine : j’ai raison et tu as tort, ne fais pas chier
et je t’emmerde mais cela ne résout rien. Heureusement que nous ne sommes pas
dans les blogs ou les réseaux sociaux pour résoudre quoi que ce soit mais uniquement
pour donner un avis qui, en fin de compte, n’intéresse absolument personne et
encore moins moi.
Notons que les autorités, au sens large, c’est-à-dire en
incluant toutes les officines vaguement habilitées par on ne sait qui, ne
savent pas présenter les chiffres. Je le disais récemment que la seule
comparaison qui tienne est le taux (de malades, de gravement malades ou de
morts) parmi les vaccinés et les non vaccinés. Que lisez cette phrase et mettez
vous bien dans le ciboulot que j’ai raison étant moi-même une autorité sur le blogage
au cinquième étage de mon immeuble. S’il y a plus de morts vaccinés que non
vaccinés, cela n’a aucun intérêt et serait même évident vu qu’il y a dix fois
plus de vaccinés que de pas vaccinés. Par contre, s’il y a cinq pour cent des
non vaccinés qui meurent et un pour cent des vaccinés, cela démontrerait qu’il
vaut mieux se vacciner, du moins en regard d’un seul critère (vu qu’on ne sait
pas les impacts de ces p… de vaccin à long terme).
Tout cela est bien compliqué mais, j’insiste, mettez-vous
bien dans le crâne qu’il ne faut pas jouer avec les chiffres : ça lasse et
on passe pour des couillons à force de tenter de démontrer des choses fausses.
A la limite, ce n’est pas très grave d’avoir tort… surtout qu’on ne sait pas
qui, à terme, aura raison vu qu’on n’est pas encore sorti de crise et qu’on a
moins de recul sur le vaccin que sur l’amiante, par exemple…
Notons aussi que cela fait des mois (deux ans…) que l’on
raconte tout et n’importe quoi. Tenez ! Au début de la crise, le seuil d’alerte
était déclenché quand le taux d’incidence, à savoir le taux de « positivité »
sur 100 000 personnes, dépassait les cinquante alors qu’on est aujourd’hui
à environ 3000, ce que faisait remarquer l’ami Seb Musset dans Facebook. En
même temps, le patron de l’OMS vient de déclarer que d’ici deux ou trois mois,
la moitié des européens aura été touchée. On mélange donc des chiffres assez
surréalistes et c’est bien rigolo.
On a ainsi une forte augmentation du nombre de malades (mais
on reste à 3% si on n’écoute pas ce type) ce qui nous laisse suffisamment de
loufiats pour nous servir des bières et on en connait de plus en plus (y
compris parmi les copains blogueurs) et peu importe de savoir s’ils sont
vaccinés ou pas. Je connais même depuis aujourd’hui (ma reprise de boulot) un
type (un collègue) qui a une forme grave de la maladie (il va s’en tirer mais
avec une grosse rééducation) ce qui laisse d’autant plus perplexe qu’il n’était
pas plus vacciné que la paire de Bogdanov dont au sujet de laquelle je parlais
à l’instant. Cela renforce l’intérêt (à court terme seulement, malheureusement)
de se faire vacciner mais peu importe. Normalement, le collègue n’a pas pu en
contaminer d’autres ou, du moins, depuis le temps qu’il a été vérolé (ça fait
deux mois que je n’avais plus de nouvelles du boulot), personne n’est tombé
malade. Les gestes barrière et le télétravail ont quand même du bon.
Je ne comprends d’ailleurs pas le gouvernement qui n’encourage
pas plus le télétravail (il le rend obligatoire ce qui ne veut rien dire mais
pour quatre jours seulement). Ca serait quand même simple de donner des
avantages fiscaux aux patrons embauchant des bureaucrates sans contact physique
avec le public s’ils leur permet de ne venir au bureau qu’une ou deux fois par
mois…
Mais ce gouvernement a le don pour faire n’importe quoi. Je
ne sais pas comment ils font. Une formation spéciale, peut-être ? On le
voit ces jours-ci, avec l’école et les changements de protocole. Je n’ai plus
de relations avec le milieu scolairement depuis une bonne trentaine damnée d’autant
que je n’ai pas de chiares mais on sent, dans les réseaux sociaux et les comptoirs
de bistro, une certaine exaspération des profs et des parents d’élèves. Je ne
peux que me foutre de la gueule et les consoler en disant qu’ils vont finir par
donner raison au patron de l’OMS : les parents envoient les gamins choper
des maladies en classe et les ramener à la maison pour que les adultes puissent
se les transmettre dans les transports en commun ou au bureau. A ce rythme, on
ne va tarder à véroler la moitié de la population.
Au début, on confinait à donf tout en se foutant de la
gueule de la Suède, sans doute à juste titre, qui tablait sur l’immunité
collective mais on en est à prendre des mesures qui permettent le développement
d’Omicron tout en prétendant le contraire.
Si vous ne comprenez rien, ce n’est pas grave. Dites-vous
bien que vous n’êtes pas les seuls.
Et n’oubliez pas que vous vacciner ne vous empêchera de mourir
dans d’affreuses souffrance dans un accident de la route en sortant du bistro.
PS : ne vous formalisez pas si je ne commente pas vos blogs ou ne réponds pas aux commentaires sur le mien. Pour la semaine, j'ai un accès réduit à Internet (y compris à Gmail). Nous trouverez pas ailleurs de la lecture chez CC qui a une espèce de frénésie de blogage depuis quelques jours. Vous pouvez troller.
Arie, pauvre con. Tu viens de re planter de billet pour commenter. Ne fais pas chier, bordel, parce que tu as tort, non pas sur le fond mais sur la forme. Petit 1 : tu fais un commentaire négatif sur une infime partie du billet. Petit 2 : tu plonges le débat dans un truc technique et ça empêche le grand public de voir le fond. Tu n’es pas plus spécialiste que moi. Tu es toubib. Je suis statisticien.
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