Dans mon billet d’hier, j’ai écrit : « Madame Pécresse est charmante mais elle ne représente pas
l’idée que l’on pourrait avoir d’un candidat de droite. » Une amie
militante féministe a laissé ce commentaire : « Je ne vois pas pourquoi Pecresse ne serait que charmante.
Elle a un pedigree qui vaut bien celui de Bertrand. Sur ce coup tu fais preuve
d’un sexisme basique. » Puis, suite à ma réponse, elle ajoute :
« dans ta phrase tu as l’air d’accord avec le
fait qu’elle est charmante mais ne représente pas la droite et pourquoi donc ? »
Je ne devrais pas répondre par un billet de blog mais, comme
c’est une amie, elle comprendra cette réponse : je ne veux plus que l’on
déforme mes propos et j’aimerais bien, par ailleurs, qu’on arrête de faire des
commentaires sur les propos que je tiens entre parenthèses sans trop de rapport
avec un billet, ici essentiellement consacré à Monsieur Cazeneuve. Notons d’ailleurs
que si j’avais dit que ce monsieur était élégant ou propre sur lui, je me
serais sans doute fait remonter les bretelles mais certainement pas par un militant
féministe.
Tout d’abord, si je dis qu’elle est charmante, c’est que je
n’ai absolument rien contre elle (sauf ses orientations politiques) et j’invite
à consulter la définition que Larousse
fait de ce mot. Je n’ai pas dit qu’elle était bonne…
Ensuite (ma propre citation, ci-dessus, est tronqué), je
sous-entends ouvertement que les militants de droite, lors de la primaire, n’ont
pas choisi le bon cheval. Je n’ai pas dit qu’elle ne représentait pas la droite
mais « l’idée que l’on pourrait avoir d’un candidat de droite ».
De fait, jamais les grands partis de la droite gouvernementale
n’avaient présenté une femme comme candidate. Quand on imagine un candidat de
droite, on pense quand même à un grand type mince et chauve ou à un petit gros…
Je n’y peux rien. Et j’ajoute que quand un grand parti de la gauche
gouvernementale a présenté une femme, la gauche a fait son pire score de la
Cinquième (36% en cumulé au premier tour). C’est un autre sujet (on ne parle
plus de l’image d’un candidat de droite) mais il faudrait bien, un jour, faire
des études à ce sujet (à la « décharge » : les candidats étant
majoritairement des hommes et le nombre de Présidents étant assez faible…, on
peut difficilement tirer des conclusions formelles).
Non mais sans blague. On a une élection à préparer : un
peu de sérieux. Déjà qu’on va perdre.
Je n’ai pas dit qu’elle était bonne… ouais, mais tu l'as pensé très fort.
RépondreSupprimerJe crois me souvenir que notre Fred avait eu un petit béguin pour elle.
SupprimerOui, la photo était belle.
SupprimerJ’apprécie Bernard Cazeneuve et je le trouvais impeccable dans le gouvernement.
RépondreSupprimerJe voudrais garder l’image presque parfaite de cet homme d’Etat que forcément l’éventuelle présidence va abîmer.
Quelle marge de manœuvre reste t-il à un président Français ? Quand je le saurai, je pourrais voter ... ou pas.
Pour l’instant c’est le brouillard
Hélène
On verra ! Un président français peut toujours respecter les institutions : ça fait une belle marge.
SupprimerPécresse c'est Macron en tailleur, rien de plus. Donc, en effet, elle n'a qu'un lointain rapport avec ce qu'on continue à appeler "la droite" par réflexe un peu suranné.
RépondreSupprimerMarie France Garaud :
RépondreSupprimerêtre saisi par le portrait fait à France Inter à la manière d’un peintre en bâtiment, à la brosse à badigeonner....
Toute la finesse qu’il a mis à lui refaire une façade ! Quel talent ! Mouarf 🙂
Hélène