Le virus qui fait marcher sur la tête

 

La folie institutionnelle continue alors qu’on approche fatalement de la fin de ce pataquès, au travers deux informations. Tout d’abord, le masque ne sera plus obligatoire dans les lieux où le passe vaccinal est obligatoire. Ensuite, le passe-vaccinal qui a remplacé le passe-sanitaire peut être à son tour remplacé par le « pass + » qui n’est autre qu’une attestation comme quoi vous avez une dose et un test négatif de moins de 24 heures soit, à peu près, l’équivalent du passe-sanitaire.

Ca faisait longtemps que je n’avais pas fait de billet au sujet de la Covid, moi ! Il faut dire qu’on ne maîtrise rien voire on ne comprend rien. Je pensais qu’avec les élections en ligne de mire, le gouvernement allait faire comme nos voisins, à savoir arrêter toutes ces conneries. Mais le passe-vaccinal a été compliqué à faire adopter par l’Assemblée et nos dirigeants semblent vouloir l’amortir.

Je ne veux pas parler de la dangerosité de la maladie et la possibilité qu’on aurait maintenant à lâcher la bride car, contrairement à la majorité des internautes, je n’ai absolument pas les compétences mais je ne manque pas de bon sens.

 

Tout d’abord, on sait que le vaccin n’empêche ni la maladie ni la contagion. On sait qu’il permet probablement d’éviter les formes graves de la maladie. J’ai eu ma troisième dose hier mais non pas parce que je suis à risque compte tenu de la ma légendaire surcharge pondérale (mon IMC est de l’ordre de 43 – 48 avant mes séjours à l’hôpital – mais la réalité est toute autre : si je mesurais 2m35, mon IMC serait normal. Ainsi, je ne suis pas trop gros mais trop petit) sans compter que je viens de me taper deux hospitalisations dont une quasiment pour une opération du cœur. La vérité est que je me suis fait vacciner car je dois aller à Paris et le passe est obligatoire sans compter que, à la capitale, je ne peux pas me passer de bistro, contrairement à la province où j’ai une grande maison.

Par contre, comme le vaccin n’empêche pas la contagion, je ne vois pas l’intérêt de garantir le fait d’être vacciné. Il y a deux solutions pour limiter les risques de plomber autrui. La première est de porter un masque mais nos chefs ont dit que ce n’est plus utile. Ca me rappelle le début de la crise où, comme on n’avait pas assez de masque, on nous expliquait que ça ne servait à rien (au fait !, l’ami Seb Musset dresse une chronologie des événements depuis deux ans)… La deuxième est de ne pas être malade et la seule solution pour le savoir est le fameux test (au délai d’incubation près) mais il a été ôté du passe par le gouvernement…

 

Au bout de deux ans, on continue à marcher sur la tête.

Messages de service :

• Dans mon dernier billet, je critiquais Mélenchon et surtout les trolls LFI. J'ai donc été traité de réactionnaire. Voila l'état de la réflexion de ces crétins : si on n'est pas d'accord avec eux, on est forcément d'extrême droite.
• Dans ce même billet, je disais que le précédent avait bien fonctionné alors qu'il est long et que ce genre de connerie fait généralement un bide. Là, mon nombre de lecteur en 24 heures était de 30% supérieur à la moyenne. Un crétin (censuré) a ironisé, mais sérieusement, comme quoi j'étais passé de 3 à 4. Il se trouve que ce blog a environ 10000 billets et a 15 ans. Je sais parfaitement analyser son audience. Certains cons feraient mieux de consulter.
• Dans les commentaires de ce même billet ou du précédent, j'ai eu un débat avec un réactionnaire notoire à propos de la définition du fascisme. Les braves gens de Wikipedia disent "le fascisme embrigade les groupes sociaux (jeunesse, milices) et justifie la violence d'État menée contre les opposants assimilés à des ennemis intérieurs". A ce titre, le communisme n'a rien à lui envier quant à la gestion des opposants (et, évidemment, aux massacres perpétués en son nom). Mais Wiki ajoute : "il affirme une hiérarchie entre les « peuples forts » et les « peuples faibles » qui doivent être soumis." Les communistes, par contre, n'ont pas tendance à péter plus haut que leur cul.