Ce matin, je suis tombé dans Facebook sur une dépêche dont le
titre disait à peu près : pourquoi le Danemark (de mémoire) abandonne-t-il
le passe sanitaire (ou vaccinal) alors que le nombre de contamination reste
élevé ? J’ai éclaté de rire tellement la réponse est évidente voire est
dans la question : ils arrêtent ce machin parce qu’il ne sert plus à rien !
Le vaccin n’empêche pas de tomber malade ou de contaminer les autres (et compte
tenu du délai d’incubation, il faudrait trois tests PCR par jour…). Donc, on
arrête tout ! Ca emmerde tout le monde et ça coûte la peau de fesses, il
serait temps que nos autorités en prennent de la graine (la rumeur dit que le
passe cessera fin mars).
Il parait même qu’avec Omicron, le vaccin n’empêche plus les
formes graves de la maladie.
Je n’ai pas raconté l’histoire de ma troisième dose dans le
blog (ceux qui l’ont déjà lu dans Facebook vont pouvoir sauter le paragraphe
concerné, un peu au-dessous)(ou au-dessus si votre écran est à l’envers) alors
que tout au long de ces deux ans de crise, j’ai beaucoup parlé des conneries
gouvernementales. Je vais y revenir et rappelle que l’ami Seb Musset a fait un
historique assez complet sur son blog.
Je suis beaucoup (infiniment ?) moins vindicatif que lui.
Je mets du Picon dans ma bière à défaut de l’eau dans mon vin. Par exemple, je
ne dis pas que le vaccin n’a pas été nécessaire à une époque (avec les variants
précédents) ce qui ne m’empêche pas d’être contre le passe tel qu’imaginé. Je
ne sais pas si j’aurais fait mieux que le gouvernement – sans doute pas – mais j’aurais
évité de débiter des carabistouilles ! Rappelez-vous l’époque où l’on
disait que le masque ne servait à rien voire était dangereux alors que le
contraire était à peu près évident. Surtout, plutôt que de mentir, le
gouvernement aurait pu dire la vérité : ah ben on n’a pas assez de masques
mais tant pis vu qu’on ne sait pas s’ils pourront empêcher la pandémie.
Par contre, je ne reviens pas sur des erreurs faites par
ignorance du gouvernement (et de nous autres) : par exemple, avoir des
attestations pour sortir mais ne pouvoir, avec, faire uniquement que s’entasser
dans des commerces mais empêchant de déambuler dans la campagne ou dans les parcs…
Parmi les éléments qui m’ont marqué (je rédige de mémoire,
je ne tiens pas à faire comme Seb) parmi ces faits loufoques et outre les
débuts du masque, même si je vais y revenir, il y avait évidemment cette attestation
(papier au début, sur smartphone ensuite). Pour ma part, j’ai un Leclerc en bas
de chez moi. Quand j’avais envie de me dégourdir les jambes, je signais un papelard
et fonçait dans ce commerce pour acheter n’importe quoi. Je n’avais alors à
renier une « certification sur l’honneur » mais, de toute manière, le
ridicule était tel que j’aurais pu facilement m’asseoir sur l’honneur. En fait,
n’importe quel gugusse pouvait signer un truc et sortir comme il voulait.
Remarque, ça n’a pas empêché des andouilles d’avoir des amendes…
Par ailleurs, faute de consigne, les flics faisaient n’importe
quoi comme évaluer eux-mêmes si les achats faits étaient de première nécessité.
Ces clowns trainaient donc parfois dans les parkings de supermarché pour
observer les colis !
Ne rigolons pas ! On a presque oublié mais ça ne fait
pas deux ans…
On va quand même dire que les attestations ont eu une vertu
pédagogique : vu qu’il fallait signer pour éviter le raquer, les zozos ont
fini par savoir qu’il y avait une dangereuse épidémie.
Dans le ridicule, j’ai loupé une étape : l’annonce
initiale. Macron passe à la télé jeudi pour dire : tout va bien, on a le
temps avant de se bouger les couilles. Le premier ministre arrive le samedi
soir : bon, les gars, on ferme les bistros. Le lundi soir, alors que ça
avait fuité, Macron : confinement à partir du lendemain midi. Pendant ce
temps-là, les cadres supérieurs et autres nantis ont réussi à quitter la
capitale pour aller dans leurs maisons de vacances ou chez leurs vieux.
Après le confinement, nos dirigeants ont mis en place les
restrictions géographiques : interdiction d’aller à plus de 100 km. Comme
si ça allait empêcher la pandémie alors que tous ceux qui voulaient se déplacer
l’avaient déjà fait s’ils avaient pu. En fait, la mesure a été très néfaste vu
qu’elle a empêché les visites de parents autant âgés qu’éloignés entrainant des
dépressions et plein de trucs affreux comme ça.
Avec ce qu’on sait de la maladie aujourd’hui (mais on ne le
savait pas à l’époque), il n’y avait aucun danger à circuler en voiture et à
aller voir quelqu’un à condition de porter un bon vieux FFP2 ! D'ailleurs, disons-le : comment peut-on être contagieux en se trouvant seul dans une voiture ?
Je ne cite pas le type du masque au hasard car les internautes
et autres facebookiens ont été particulièrement grotesque en communiquant des
informations ou des comparatifs sur les types de masque, voire des conseils
divers. Personne n’y connaissait rien, pourtant. Moi, j’avais un masque de base
devant le tarin et le clapet pour éviter de postillonner sur les quidams et de
recevoir, en retour, leurs glaviots dans la tronche… Je gardais un masque jusqu’à
ce qu’il soit dégueulasse ou ce que l’élastique casse, évitant avec soin toutes
les instructions officielles de type : au bout de quatre heures, vous le
changez. Ca m’amusait beaucoup de voir un tas de gens tellement sérieux qu’ils
en oubliaient le bon sens comme la nécessité de coller des baffes aux connards
qui avaient le masque sous le nez.
Le temps a passé avec des modifications idiotes des règles.
Je me rappelle qu’à un moment, j’étais obligé de mettre le masque pour sortir
la poubelle au bout d’une impasse avec uniquement cinq maisons alors que dans
le centre bourg voisin, il n’y avait aucune obligation. On pourrait évidemment
rigoler avec certaines consignes comme l’impossibilité de boire debout au
comptoir alors qu’on pouvait le faire sur des tabourets… Beaucoup de mesures
étaient nécessaires. Par exemple, les tabourets permettaient de limiter le
nombre de personnes au comptoir. Ou l’obligation du masque en plein air était
indispensable (vu les connaissances de l’époque) dans des lieux fréquentés par
la foule (et il était impossible de définir ce qu’est une foule avec des
critères parfaits pour les usagers et les forces de l’ordre).
Pour revenir au masque, il faut rappeler l’énergie dépensée
par les collectivités locales pour en fournir à toute la population, des « en
tissus », alors que ceux en papier ont été vendus à un prix dérisoire
quelques semaines après.
Et dans ma quête d’âneries, je zappe ce qui a été fait à l’école.
Au cours de ces péripéties, « l’application » est
arrivée. Ce fut certainement un bijou de technologie élaboré en urgence par du personnel
très compétent mais elle ne fonctionnait pas vraiment et ne servait pas à grand-chose.
« Ils » croyaient bien faire mais je n’y ai jamais cru.
Rappelez-vous, il s’agissait, à l’époque, de tracer, grâce au bluemachin, les
types que vous croisiez plus d’un quart d’heure pour les prévenir si vous aviez
la maladie (et vice versa).
Ensuite, le passe-sanitaire est arrivée (et l’application
est devenue le passe, au moins elle servait à quelque chose). Je passe les aspects
politiques (du genre de quel droit un loufiat peut consulter des données de
santé confidentiel et, surtout, depuis quand, en France, il faut des contrôles
pour se rendre dans des lieux publics ?) pour en venir aux volets « fonctionnels »…
Ce premier passe était la preuve qu’on était vacciné ou qu’on avait un test
récent. Je l’ai dit, la vaccination n’empêche pas la maladie et la contagion. Sous
cet angle, le passe est inutile. Quant aux tests, ils ne sont pas franchement
suffisants (ils doivent dater de moins de 72 heures mais vous pouvez être
devenus contagieux entre temps). La seule vertu du passe-sanitaire a, comme l’attestation,
été pédagogique, incitant les récalcitrants à se vacciner (si tant est que le vaccin
ait été utile dans la mesure où il est arrivé, en masse, alors que les formes
graves commençaient à baisser).
Il y a quand même un épisode grotesque : quand j'ai eu le certificat de vaccination, je ne savais pas comment activer mon passe. J'ai cherché dans les sites officiels et je n'ai rien trouvé. C'est alors qu'une copine m'a dit qu'il suffisait de scanner le QR code papier...
Ce premier passe a été remplacé par le passe vaccinal,
totalement inutile quant à lui (à part pour inciter les moutons comme moi à
faire une troisième injection) vu que le vaccin n’empêche pas patati patata. Au
moins, avec le test, une partie des malades était éliminée. D’ailleurs, le test
a été rétabli avec la toute récente mise en place du « passe plus ».
On a vraiment affaire à des amateurs.
Des amateurs ! Il faut que je raconte l’histoire de ma
troisième dose. Jeudi dernier, le 10, j’ai vu une information qui confirmait la
rumeur : les passes datant de plusieurs mois (en gros, les deuxièmes doses
d’avant septembre) deviendraient obsolètes le 15 février. J’ai eu du mal à y
croire vu que mon application, qui est quand même un « document
gouvernemental », me parlait du 2 avril (je pense qu’en cas de litige avec
passage devant les tribunaux, le gouvernement aurait été mis en tort). J’ai
quand même pris rendez-vous pour une vaccination dès le lendemain !
A ce sujet, je tiens à signaler que le grand loupé de la
gestion de cette crise est la très mauvaise communication autour des centres de
vaccination. Il n’y a rien de plus simple : il suffit de se pointer dans
un local avec son numéro de sécu. Le rendez-vous permet uniquement d’éviter de
se casser le nez. Il n’y a pas de contrôle d’identité, d’ordonnance du toubib
ou toutes les conneries qu’on aurait pu imaginer. En fait, tout cela est très
bien organisé et est à mettre au crédit des autorités (l’Etat, l’Assurance
Maladie qui centralise les informations et les collectivités territoriales qui
organisent cela) sans oublier les personnels de santé. Mais le gros bug est de
ne pas l’avoir dit.
Le vendredi 11, je vais donc faire ma piquouze et le préposé
m’indique que mon passe serait près dans une semaine, le 18, donc !, à
17h30. Je me demandais comment j’allais pouvoir aller au bistro entre le 15 à minuit
et le 18 à 17h30… (et, accessoirement, prendre le train, puisque je devais
aller à Paris le 15 ou le 16). En fait, mon application a reçu rapidement le
nouveau passe (bravo à la technologie et, encore une fois, aux concepteurs de
ce machin) mais il n’était pas valide. Peu importe, j’avais deux passes dans la
même application. Le 15, l’ancien passe a disparu et je supposais que le
nouveau n’était toujours pas actif. J’ai pris le train, malgré tout, le matin (j’avais
une raison impérative) en échappant à tout contrôle.
Sans le moindre complexe (à part la peur de devoir raquer) :
comment pouvais-je être plus dangereux les trois jours qui suivaient une date
limite nouvellement imposée pour un truc datant de cinq mois et demi ?
Finalement, le soir, il fallait bien que j’aille au bistro. Mon
nouveau passe était valide.
J’ai arrosé ça ! Mais comment voulez-vous qu’on y
comprenne quelque chose alors qu’il semble tellement que le gouvernement n’annule
pas le passe car il a fallu qu’il le fasse passer in extremis et de force à la
fin de la session parlementaire pré-électorale.
Grotesque jusqu’au bout.
Elie,
RépondreSupprimerTon commentaire de connard fini prétentieux était trop long, je ne lis pas, comme d'habitude, sauf pour savoir où tu veux en venir ce qui est toujours rigolo. Tu ne comprends toujours rien : bon billet n'est pas scientifique. Point. Il est grand public.
Comme à chaque fois, tu commentes sur un détail (d'après ce que j'ai cru voir), ici, le fait qu'il n'y a pas un vaccin mais des espèces de vaccins mais ce n'est pas le problème et encore moins le sujet du billet.
Tu peux donc aller chier et ça amuse beaucoup mes lecteurs de voir ce que je réponds sans savoir à quoi. Ils aiment bien quand je te traite de vieux con sénile car c'est bien ce que tu es, reconnu comme tel, doublé d'un énorme casse-couille sans le moindre savoir vivre, y compris au sein du parti politique auquel tu te glorifies d'avoir appartenu (c'est l'intérêt d'habiter au KB, on connait les sommités de ce mouvement).
En d'autres termes tu es profondément débile vu que tu continues à venir sur ce blog, Elie, alors que je t'insulte copieusement. Les gens normaux éviteraient de continuer à perdre du temps à tenter de me donner des leçons tout en pleurnichant, d'ailleurs, parce que tes commentaires ne sont pas publiés, ce qui n'a d'ailleurs absolument rien à voir avec de la censure. Si tu écris à un journal, il n'a aucune obligation à publier ton papier, par exemple. Ce n'est pas de la censure : il évite d'emmerder ses lecteurs avec de la prose sans intérêt.
Figure-toi (et tu peux avoir confirmation auprès de Didier Goux qui a le même hébergeur de blog que moi) que quand un commentaire à laissé sur mon blog, je reçois un mail. Je n'ai même pas besoin de le lire pour cliquer sur "marquer comme spam" ou "supprimer" mais avant de le faire, il me faut quand même vérifier que c'est un trou du cul qui l'a émis et ça me fait perdre trois secondes.
J'ose remarquer que ton commentaire est beaucoup trop long, surtout en réponse à un autre commentaire qu'on ne voit pas. Sur le fond, mouais, y a eu des loupés dans tout ce bazar mais je n'ose imaginer l'ampleur de celui-ci sous un Sarkozy voire un Méluche ou une Lapine. On se compare, on se rassure : les autres ont bien chié dans le yaourt avec les conséquences qu'on connait.
RépondreSupprimerLe but du jeu est de montrer les aspects grotesques, pour en rigoler. Pour le reste, je ne sais évidemment pas ce qu'il aurait fallu faire et tu noteras que, contrairement à d'autres, il y a un tas de mesures que je ne critique pas, comme le confinement, la fermeture de lieux de réception d'un public "statique" et j'en passe.
SupprimerJe ne suis pas de ceux qui remettent en cause les scientifiques du pays et d'ailleurs ou qui font du béniouiouisme devant le professeur Raoult. Je ne suis pas de ceux qui prétendent être le mieux informé.
Je me contente de rigoler, ce que n'a d'ailleurs pas compris l'autre connard dont je n'ai pas publié le commentaire.
La troisième injection était utile parce qu’il y avait encore pas mal de delta et que le vaccin semblait bien protéger des formes graves.
RépondreSupprimerPour le reste voilà mon avis : ffp2 dans les lieux clos avec du monde. Queue dalle dehors.
Pour des rendez-vous dans un bureau, je garde mon masque en précisant que les autres font bien ce qu’ils veulent, et surtout je me lave souvent les mains, mais ça vient de loin, c’était une quasi obligation pour éviter que les enfants ne se contaminent entre eux avec divers virus, et ça marchait plutôt bien.
Les absences scolaires étaient quasi inexistantes ... hélas.🥴
Hélène
Message perso Nicolas
RépondreSupprimerPas mal l’interview de Hollande sur BFM.
Ce qui est loin chouette, c’est lorsque la prise de vue se fait d’en bas, ça augmente les défauts (double menton etc.) il faut mieux la prendre d’un peu plus haut’
Bonne journée
Hélène