En salle

23 mars 2022

Des jours heureux naîtra l'espoir

 


La gauche n’en finit plus de chercher les causes de sa mort et a beaucoup accusé François Hollande vu qu’il faut toujours un coupable. C’est d’ailleurs complètement con, de Mitterrand à lui en passant par Jospin, tous ceux qui ont permis à la gauche de gouvernement de gouverner ont tenu une politique relativement libérale. C’est mal, je sais, et on peut en discuter. Ou pas. Je vais quand même leur donner des pistes. Sandrine Rousseau, par exemple, qui était récemment en cours de parachutage dans une circonscription de Paris où elle n’a visiblement pas sa place mais on s’en fout évidemment. Toujours est-il qu’elle est arrivée seconde à la primaire des écolos puis a été virée des équipes de Yannick Jadot. Hé bien ! Vous savez quoi ?

La dame viendrait de demander la création d’un délit de non-partage des tâches domestiques.

On comprend assez bien la motivation mais il ne faut pas chercher plus loin pourquoi la gauche est laminée d’autant que la « gauche sérieuse » est plus ou moins obligée de s’associer avec ce genre de folle furieuse.

Ainsi, si, au fond, je souhaite la présence de Jean-Luc Mélenchon au second tour car cela signifierait l’élimination des candidats de la droite de la droite, cette présence serait une catastrophe et empêcherait la gauche de revenir au pouvoir pour les vingt prochaines années. Ce je ne sais pas si ce pauvre Méluche a quelque chose à voir la Rousseau mais il est lui-même obligé de tolérer dans son entourage. Sans compter que l’écosocialisme de Jonluk est aussi pourri que l’écoféminisme de la dame en question mais cela se voit moins.

 


Désolé pour ce procès à charge. J’appellerais bien des avocats pour rédiger l’antithèse mais mon blog s’appelle « Partageons mon avis » et donc pas celui des autres. Il se trouve qu’une gauche à la con fait tout pour ne pas être élue et est opposée à ce qu’on pourrait appeler une gauche sérieuse qui connait, en plus, de sérieuses difficultés depuis Hollande et ses frondeurs…

On pourrait constater une opposition entre la gauche sérieuse et la gauche woke, d’ailleurs, mais une grande partie des militants de « la première » dit un tas de conneries assez sincèrement. Tenez ! Alors que je me foutais du parachutage de Rousseau, il y a un tas de brave gens qui ont lutté contre ces mauvaises pratiques dans le camp du bien. Pardon, du sérieux. Cela n’apporte pas grand-chose et la droite ne se préoccupe pas de ce genre de principes. Elle a d’autres difficultés comme l’impossibilité de mettre sur pied un vrai projet d’autant que l’obligation de travail pour les titulaires du RSA, la refonte du droit d’asile et l’augmentation de l’âge de la retraite ont été préempté par d’autres…

Je ne parle pas du fait que cette gauche, comme cette droite, manque de leader naturel et ce n’est pas totalement le hasard si le candidat de gauche qui devrait finir le mieux placé est aussi parmi le plus âgés des candidats. Un de ces jours, nous finirons comme les Etats-Unis qui prennent des badernes pour messie. Pardon.

 


Cela étant, en 2478 signes, je n’ai rien affirmé de notable sauf que la présence de Mélenchon au second tour serait un désastre et j’ai laissé entendre mon désarroi devant ce bordel. Je m’étais dit, au réveil, que j’allais faire un billet sur le rapport sénatorial au sujet des cabinets de conseil utilisés par l’Etat mais je préfère m’abstenir au bout de deux tentatives (je suis obligé de raconter des anecdotes personnelles vu que j’ai été consultant 20 ans mais elles sont confidentielles vu mon job). On peut néanmoins l’illustrer. Les gens qui utilisent ce rapport pour critiquer le gouvernement disent généralement qu’il prend des consultants qui ne connaissent rien aux sujets mais, à la réflexion, ils ne connaissent rien au sujet des consultants. D’ailleurs, je n’ai lu que la première partie du rapport (avec la présentation et le rappel des conclusions) et on se rend compte que les sénateurs eux-mêmes n’y connaissent pas grand-chose non plus, de même qu’au sujet des dossiers traités par les experts généralistes en question.

La critique est facile mais l’art est difficile et c’est pour ça qu’il faut des consultants. C’est un métier de parler d’un sujet inconnu. Je le sais. J’ai été consultant.

 


Toujours est-il qu’aussi compétents soient les intervenants, les sénateurs, les internautes et j’en passe, on tombe dans les travers de cette gauche bête qui finit par raconter n’importe quoi pour exister mais qui, de fait, n’existe plus. Raconter n’importe quoi est une spécialité autrefois occupée par la droite de la droite. Celle qui gagne. Prenons ma page Facebook du jour pour étudier les conneries de l’actualité. Je passe les andouilles insoumises qui ont un nouveau slogan : « Nous serons au second tour ». Je ne sais pas si la méthode Coué a déjà permis de gagner des élections mais le fait de prendre les autres pour des cons, par contre…

Nous avons les indépendantistes corses qui veulent mettre en berne les drapeaux des administrations en berne suite à l’assassinat de Collona. Bordel ! Ce type a assassiné un préfet. Son tueur mérite d’être poursuivi, puni et tout ça mais restons quand même sérieux.

Ah ! Une autre infographie des insoumis. Le type qui la diffuse est sans doute persuadé que Macron veut réellement supprimer la sécu et le SMIC. Il faudrait bien les urnes musèlent ce genre de crétins qui ajoute que les entreprises pourront faire travailler comme ils veulent les allocataires du RSA. Comment voulez-vous voter pour un camp politique qui affirme ce genre d’inepties. Il faut les éliminer maintenant et arrêter de faire croire qu’ils peuvent « nous » sauver.

Tiens… Voila un insoumis qui compare le coût du RSA au montant de la fraude fiscale (et surtout pas ce que coûte la fraude fiscale, d’ailleurs). Il est sûr de lui. LFI au pouvoir luttera contre la fraude fiscale. Je suppose que Méluche mettra Cahuzac comme ministre des finances ! Comme si les électeurs de gauche étaient les seuls opposés à la fraude fiscale et si seule la gauche cherchait du pognon.

Voila qui va sûrement convaincre les électeurs.

Je continue ma virée sur Facebook et je tombe sur un type qui explique que Méluche est à 15% et qu’il reste deux semaines pour qu’il soit au second tour. Je vais lui expliquer : Méluche n’est pas à 15% mais à 13, environ, soit 4 points derrière Le Pen et la probabilité qu’il passe est nulle. Comme il ne gagera en aucun cas le premier tour, le mettre en tête ne servira pas à grand-chose… et si j’en crois le billet que je suis en train de rédiger sera très néfaste pour la gauche.

Je suis en suite arrivé sur une publication appelant à l’appel à l’union, à gauche. Mon Facebook tourne un peu en rond et je ne lis pas tout mais, cette fois, j’avais ce billet à rédiger. L’auteur partageait un long texte (je dis « l’auteur » mais c’est une façon de parler, probablement) pour argumenter. Il veut que Roussel et Mélenchon se rapproche, derrière ce dernier, évidemment, puisqu’il représente plus de voix et avec le projet de Mélenchon, évidemment. Je rappelle néanmoins que la tentative d’union a déjà été faite et ne sert à rien. En outre, les communistes se sont écrasés deux fois derrière Jonluk et ils en ont leur claque mais tant pis pour tout ça. Je rappelle, en complément, que cette union est possible uniquement si on est d’accord sur l’ensemble d’un socle commun et il y a deux éléments incontournables : d’une part, la République et ses valeurs et, d’autre part, le nucléaire : on ne doit pas en sortir tant qu’on n’a pas une autre énergie sérieuse qui ne fasse pas prendre de risque sur l’approvisionnement en énergie de notre pays. Vous pouvez argumenter contre ses éléments mais la question n’est pas là : ils sont incontournables pour l’union.

C’est le motif de cette union qui m’a fait rigoler : le gars veut l’union pour accéder au second tour afin que les militants puissent reprendre espoir.

Enfin, je suis tombé sur une publication d’un vieux copain (enfin, je le connais depuis longtemps, il est bien moins vieux que moi) qui rappelle que, en 2017, Mélenchon voulait être élu, mettre en œuvre la sixième République puis démissionner pour laisser « agir » les nouvelles institutions (pour moi, c’était grotesque de se présenter pour démissionner ensuite et ne pas pouvoir mettre en œuvre son projet). En 2022, par contre, il explique qu’il resterait président, s’asseyant sur la sixième République pendant la suite du mandat (il m’aurait sans doute entendu mais cette position reste tout autant ridicule !).

 


Alors l’espoir… Il n’est évidemment possible que si une espèce d’unité se met en œuvre et si le sérieux finira par l’emporter ce qui n’est pas le cas chez LFI, les écolos et les socialos. Je suis désolé. Vous avez le droit de ne pas être d’accord. On ne sera jamais d’accord sur un programme mais, au fil des discussions, des compromis peuvent se faire.

Cette nouvelle gauche ne pourra que remettre des cendres de l’anciennes. Et c’est pourquoi la présence de Jean-Luc Mélenchon au second tour ne serait pas une bonne nouvelle. Elle mettrait en joie des militants (même moi, sans doute) mais nous conduirait plus proche du bout de l’impasse qu’en 2017.

 


Je vais voter Roussel. Il ne gagnera pas. Ne sera pas au second tour. Sera sans doute septième ou huitième au premier. Mais, pour moi, il représente le sérieux que n’aurait jamais dû abandonner la gauche et qu’il n’y a qu’autour de partis avec une vraie colonne vertébrale que l’on pourra construire quelque chose. Vive le colonel Fabien Roussel. 


J'ai, en outre, beaucoup de respect pour les militants socialistes qui vont voter pour Mme Hidalgo par pure fidélité pour leur parti. Ce dernier a tout sa place à jouer dans la reconstruction de la gauche, plus que le PCF, d'ailleurs, vu que c'est largement la première formation de gauche, en France, par le nombre d'élus. Ne l'oublions pas. Par contre, je ne vois pas pourquoi il faudrait rester fidèle à un échelon national qui pousse le mur au fond du gouffre.

Donc : Roussel. Point barre.

Qui est le con qui a mis une photo de Lajoinie pour illustrer ce billet ?


16 commentaires:

  1. Bon, tu es prié de bien vouloir mettre le portrait du bel Roussel dans un cadre doré à l’or fin.
    Pour le reste ou les restes (à part l’orateur grâce à qui j’ai beaucoup appris), eh ben pour le reste ... heu, ben, j’attends l’avis de zan pichel apati.
    Hélene

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  2. Trouvé dans Facebook à l'instant. Mouarf.

    Wouah très instructif " D'un militant qui a dû quitter LFI, c'est très instructif :
    "Je partage ma critique argumentée de JLM. Il serait temps après les élections de réfléchir collectivement à la recomposition de la gauche qui aurait dû être fait depuis longtemps mais repoussé sans fin aux calendes grecques. A force de mettre la tête dans le sable on reste bloqué dans une impasse politique.
    ....
    Je fais une critique systémique du fonctionnement dictatorial de LFI qui est quasiment le même que ce celui d'en marche. Aucune élections internes, aucune révocation possible, jlm est donc chef à vie de LFI, aucun congrès, aucun courants interne autorisés donc aucune pluralité politique structuré et aucune opposition critique à JLM, aucun vote possible sur l'évolution du programme, la stratégie, les alliances, l'organisation d'une primaire, aucune procédure transparente et juste sur les exclusions et règlement de conflit interne, les exclusions sont complètement arbitraire et souvent très sales, injurieuses et diffamatoires.
    Par sa mainmise autocratique sur LFI, JLM bloque toute évolution de la gauche radicale. Tout lui est subordonné et il est très très difficile de le concurrencer. Ruffin pourrait mais n'osera jamais de peur de passer pour un diviseur de son espace politique, il va donc attendre soit un coup de bol la victoire de Jlm, peu probable mais pas impossible soit la défaite de JLM et son retrait de la direction de LFI. Jlm a 70 ans, encore 5 ou 10 ans et c'est terminé.
    LFI arrive donc à faire bien pire que les anciens partis traditionnels. Est ce soutenable ? Est ce une analyse rationnelle et une critique recevable ?
    Ce monopole de JLM sur la gauche radicale est bloquant. Il nous impose à tous sa candidature, sa stratégie, son programme. On ne peut rien faire, rien dire, rien proposer. JLM ne supporte aucune concurrence sur son espace politique. Cette imposition est je trouve d'une insupportable violence et nous condamne à la défaite. Comment peut on accepter une telle situation ? Je trouve ça révoltant !
    L'unité va difficilement pouvoir se faire avec des leaders qui refusent tout rassemblement au delà de leur parti.
    ....
    Que ferait Jlm fasse à des pénuries organisés par le patronat ? Il n'en dit rien. Que fait il si la BCE coupe les liquidités bancaires à la France comme cela a été fait à la Grèce ? Il n'en dit rien. Pas crédible tout ça.
    En somme j'ai beaucoup de différences notables avec jlm. J'aurais aimé qu'il crée un grand parti unitaire et démocratique. Il a refusé et pris le chemin inverse avec un parti fermé, autocratique et centré sur sa personne.
    Le renouveau démocratique et même la culture démocratique sont
    hélas partis bien bien loin et je trouve très dommageable qu'il n'y est aucun débat à gauche sur tous ces sujets majeurs.... D'ailleurs il y aura encore zéro débat entre les partis et candidats de gauche pendant cette présidentielle, tout comme en 2017. A un moment donné va falloir se parler, bâtir des ponts solides et durables.
    Il serait temps de se poser, de tirer un bilan et de reconstruire une gauche de combat profondément démocratique, non pas centré une seule personne mais sur une organisation démocratique qui fédère et participent aux luttes sur le terrain et dans les urnes.
    Source : Christophe Cailloux"

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    1. Et bien tout cela n’est pas faux, et les plus étonnants ce sont les jeunes figures montantes de ce mouvement.

      J’aurais pu penser que, prônant l’ouverture et la tolérance, ces derniers seraient justement ouverts aux dialogues avec leurs opposants et ce qui devrait être leurs alliés, également qu’ils tenteraient de convaincre au lieu d’asséner.
      Ben non, ils se mettent à mimer leur maître à penser.

      Or si j’accepte cela de Jean Jean, parce qu’il a une très grande culture, que ses discours sont très construits et de plus que c’est une vieille barbe révolutionnaire, je me détourne de tous ceux qui ont un avenir politique devant eux et qui le commencent en négativant.

      Amen (comme tu dis)

      Hélène

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    2. Oui, c'est très surprenant. Que le parti ne soit pas démocratique est une chose (c'est JLM qui porte le projet et lui seul : il peut donc prendre les décisions). Mais le "cumul" est difficile à imaginer tout comme, comme tu dis, la position des jeunes.

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  3. Je vois qu'à l'issue de magnifiques pirouettes tu fais totalement abstraction des 100 millions de morts du communisme.. C'est un choix !

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    1. Le fait que tu sois un connard n'est plus un doute. On te savait bête au point de ne pas comprendre les écrits mais, en plus, tu es insultant.

      Pour ta non compréhension qui prouve ta bêtise, je vais expliquer. Tout d'abord, je n'écris nulle part que je souhaite l'installation d'une dictature communiste en France. Je dis, au contraire, que le gugusse ne sera pas élu et que l'on peut voter pour lui. Ensuite, je ne fais aucune pirouette. Ma position est constante depuis des années : je vote pour un type de gauche. Tu as été de gauche et tu votes pour Macron, tu as tout mon respect et je m'en fous mais tu devrais réfléchir avant de devenir insultant.

      Enfin, se ramener le nombre de morts à la gueule est petit et grotesque tant il est évident que les idées opposées au communisme ont provoqué plus de morts vu que les dictatures communistes n'ont pas duré un siècle. L'homme est assez con pour tuer ses homologues. Amen. Mais tu oublies le nombre de morts Russes qui ont permis la victoire contre le nazisme.

      Mais d'une manière générale, on évite de refaire l'histoire ou de l'arranger à son compte sauf si on est un parfait trou du cul.

      Il se trouve quand même que je t'ai connu militant de gauche et que tu as viré macroniste (et tu peux relire mes billets, je suis rousselomacroniste). Il a un projet bien à droite. Pour le contrer, je préconise une solution aboutissant à la recomposition de la gauche sur la base du seul candidat sérieux mais il est évidemment minoritaire et ne sera jamais la base, bis, de la future gauche.

      Si tu ne comprends pas tu peux aller chier ailleurs. Ca fait plusieurs mois que tes commentaires me gonflent (pas autant que les fois où tu t'es invité dans mon bistro, montrant ton absence de savoir vivre). Ce n'est pas la peine que tu répondes, il n'est pas probable que je lise et que je la publie.

      Ca fait des années que j'ignore les abrutis notoires.

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  4. Bon, Sardine Rousseau a parlé sur une web chaine féministe, même si elle aurait pu s'abstenir de cette phrases, je n'aurai pas prôné l'abstinence et l'asexualité dans les pages de Union. Au delà des conneries dites par les uns et les autres, c'est plutôt la difficulté des partis de gauche (mais, à un niveau moindre, des autres aussi) à ne pas avoir de francs tireurs qui éloignent les électeurs non fanatiques... Jadot a Rousseau comme Mémélenchon a Obono (entre autres), Hidalgo a Hollande (il dit pas de connerie mais pépère semble toujours préparer le coup d'après sans s'occuper du coup présent, ce qui n'est pas plus productif)...
    Bref pour moi aussi ce sera Roussel, même si il ne sera pas effectivement au second tour, principalement parce que le PCF, comme le PS, reste un parti avec une assise locale forte ce qui peut permettre d'avoir des députés si ils arrivent à s'entendre (bon, c'est pas gagné). D'ailleurs, LREM semble avoir pu arriver aux affaires parce qu'ils ont su pomper les "cadres locaux". Or LFI et EEV, à part leurs têtes de pont médiatiques et quelques abrutis extrémistes, ca ne devrait pas faire bezef avec des législatives à scrutin majoritaire

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    1. Oui, tous les partis ont leurs tares. En période électorale, il faudrait que cela cesse (on ne peut psa museler tout le monde tout le temps). Pour LREM tu as raison mais les cadres locaux du PS sont peut-être partis parce que certains zouaves sont incontrolables.

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  5. Le phrase de Rousseau fait de moi un quasi délinquant.

    Mais tu as bien visé avec gauche sérieuse et gauche ridicule. Cette deuxième qui s'affiche avec des délinquants, manifeste avec des racistes, et a laché totalement les valeurs de Jaurès et de Clémenceau pour préférer celles d'Asafa Traoré ou Sandrine Rousseau.

    Le problème une gauche pas sérieuse (dangereuse) et une droite pas sérieuse non plus et qu'il nous reste le choix entre "le camp du bien" (Macron) et les extrêmes. C'est pénible...

    Bon billet.

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    1. Oui, c'est pénible mais il ne faut pas faillir.

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    2. Au fait, je ne peux plus aller sur ton blog avec mon PC du bureau. Mes commentaires attendront donc mon retour en Bretagne.

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    3. Troisième réponse (je suis décousu...) : la situation est peut-être plus facile à vivre pour un type de gauche comme moi. Finalement, je n'ai plus le choix qu'entre Macron et Roussel et j'ai choisi le dernier notamment parce que la politique de Macron, ou du moins son projet, est franchement de droite. Et Roussel ne sera pas élu donc je ne prends pas de risque...

      Pour quelqu'un comme toi, ton parti "sérieux qui ne l'est plus" n'est pas encore effondré et tu vois ta candidate "sombrer". Tu n'as pas l'équivalent d'un Roussel (encore que, il y a des petits candidats à droite) et je comprends que tu puisses ne pas avoir envie de voter Pécresse mais que tu pourrais le faire par défaut... Cornélien.

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    4. Tu seras le bienvenu sur mon blog :) (comme tu l'es toujours) Tu vois, j'écris peu

      Moi je suis assez clair. J'avais dit que je voterai pour le candidat LR tel qu'il soit, je voterai pour Pecresse sans avoir mal au ventre. Et je voterai pour la candidate LR aux législatives avec une immense plaisir (c'est une copine).
      Par contre, je trouve que les LR qui sont prets à se prostituer pour un poste chez Macron ne sont pas sérieux. Et me font honte

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    5. Je ne parle pas des législatives. La logique est différente. Moi je suis dans une circonscription un peu particulière où le PS n'a jamais vraiment pesé et j'y ai souvent voté communiste.

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    6. C'est vrai que c'est pas pareil. Pareil aux cantonales où je vote depuis 10 ans pour ma copine apparentée socialiste :) (et si j'avais eu l'age, j'aurais voté pour l'ancien conseiller général communiste qui était bien)

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