Pandémie figue mi raisin

Joyeux anniversaire ! La première fermeture des bistros pour cause de covidationnage a pile poil deux ans et le gouvernement continue à faire n’importe quoi, surtout à l’approche des élections. On a eu un tas de mesures complètement débiles et, à l’heure où la Chine recommence à confiner et où le nombre de malades diminue dans notre belle contrée hexagonalissime, le port du masque devient facultatif alors que je ne vois pas l’intérêt de me faire inoculer – toi-même – en faisant mes courses chez Leclerc.

C’est le grand jour ! L’obligation la plus ridicule de la période, le fameux passe-vaccinal, est terminée et il est temps d’y réfléchir à nouveau vu qu’on a quatre semaines avant le premier tour de l’élection alors qu’on s’est fait voler la crise par les méchants poutiniens russes et limitrophes.

Le vaccin empêche-t-il la maladie ? Non. Il parait – et je n’en doute pas – qu’il a permis de limiter les cas grave – surtout au début, avant l’apparition d’Omicron.

Le vaccin empêche-t-il la contagion ? Non.

Si je ne doute pas de son efficacité, néanmoins, mais je ne sais pas vraiment pour quoi. Il est utile, forcément, sinon nos élus à qui on fait une totale confiance, forcément, ne nous auraient pas largement inciter à passer par la case piqûre et à nous l’inciter pour aller, entre autres, au bistro. Je leur fais confiance – bis – pour nous rappeler à quoi il a servi.

Le passe vaccinal – d’où l’expression bistrotière : « je vais vous contrôler le petit passe s’il vous plait »  – permet de garantir ou presque que le porteur a un vaccin mais ce vaccin n’empêche pas la contagion alors on se demande pourquoi il a été obligatoire et, sa simple existence, a interdit un tas de lascars – que je ne défends pas spécialement – d’avoir une vie sociale à peu près normal, à savoir : aller se saouler la gueule au bistro.

 

Ce passe, que l’on pouvait obtenir dans un centre de vaccination sans passer à l’autel de passe, a été précédé d’un autre : le passe sanitaire. Celui-là était moins crétin. Il contenait les possibilités d’avoir un test « négatif » récent. Au moins, on n’avait la certitude de rien de plus, sauf de ne pas être contagieux au moment précis où l’on se faisait curer le nez pas une technicienne professionnelle de la chose.

Je n’avais pas compris sa mise en place mais c’est assez drôle : je n’avais pas compris son remplacement par un truc à la fois plus lourd – obligeant à avoir le nombre de doses – mais moins efficace puisque ne garantissant par « l’immunité à un instant T ». Ce n’est pas faute d’avoir lu un tas d’explications scientifiques mais ça ne m’empêche pas de penser qu’on nous prend quand même pour des cons.

Rien de bien grave, rassurez-vous ! A part que la rencontre avec quelques potes me manque et que je déplore que les copains se soient violemment engueulés pour ces conneries, quand même ! J’ai survécu et je ne suis pas complotiste : je ne doute pas totalement du bien fondé de la mesure où, plus exactement, je finis par la pardonner car je suis magnanime, limite emphatique comme si j’allais avoir pitié d’eux pour nous avoir obligés à faire ces conneries.

 

Je ne voterai pas LREM aux premiers tours des prochaines élections et probablement LREM aux deux prochains seconds tours sauf si les cocos sont qualifiés, par chez moi, pour le second tour des législatives. C'est con d'orienter son voter parce qu'on a rien compris à la gestion d'une crise mais j'en connais qui votent pour des raisons bien pires, notamment en espérant que Méluche devienne notre prochain président du présidium du serviette suprême. 

Je vais aller faire des courses chez Intermarché à midi avec mon masque pour observer la réaction des gens. Ce soir, je vais aller boire des bières avec mon copain Yann pour la première fois depuis bien longtemps.

Et ça s’arrose.

Au moins jusqu’au prochain confinement qui sera possible quand la période électorale sera terminée.

 

Je n’ai pas oublié le début de cette période, après le 14 mars 2020, quand on se demandait si la meilleure stratégie n’était pas de ne rien faire en attendant « l’immunité collective ». On nous a dit en rigolant des Suédois qu’elle ne viendrait pas mais, maintenant, après nous avoir vacciné sans modération, on nous plonge de force dedans.

Amen.