Pas de tartine dans la dernière ligne droite, disait l’adage,
alors je vais faire court. Tout d’abord, je suis scié, pour ne pas dire que j’ai
le cul troué, de voir le nombre de type de gauche qui font maintenant, dans Facebook,
tout pour l’élimination y compris se préparer à voter Le Pen. Cette dernière
avait fait fort pour sa « dédiabolisation » et elle est maintenant
aidée par des militants de gauche… Notons qu’ils font bien ce qu’ils veulent
mais ils ont passé des années à traiter tous les types du centre gauche de
racistes et pensent, depuis longtemps, lutter contre la peste brune. Ils sont
évidemment grotesques d’autant que, parallèlement, ils ont passé une partie de
leur vie à lutter contre le populisme et donc tous ceux qui n’agissaient pas
comme eux.
Récemment, ils se moquaient des castors mais la seule
question qui vaille est : voulez-vous comme présidente quelqu’un issu de
la droite nationaliste ?
Leur haine est si forte qu’ils sont persuadés que tout le
monde pense comme eux et c’est une erreur d’autant que la cote de popularité de
Macron est supérieure à celle de ces deux prédécesseurs en fin de premier (et
seul !) mandat et que les intentions de vote pour Macron sont très
élevées.
D’ailleurs, puisqu’on parle de sondages, le dernier « rolling »
donne Macron à 27%, Le Pen à 23,5 et Mélenchon à 17,5. Leurs résultats
respectifs en 2017 furent : 24, 21, 3 et 19,6 (sur la dernière semaine,
les moyennes des
sondages donnaient 23, 22 et 19 (en gros). Celui qui tire le mieux le doigt
de son cul, pardon, l’épingle du jeu est évidemment Macron et les clowns qui n’arrêtent
pas la méthode Coué en disant que Méluche serait au second tour méritent des
ricanements.
Ces insoumis en culote courte n’ont pas tout perdu, néanmoins,
puisqu’ils ont réussi à faire monter Le Pen à un point qu’elle se retrouve
proche de Macron au second tour (par rapport aux sondages de la même époque en
2017, il baisse d’au moins 8 points et elle monte d’autant – je ne sais pas si
cette moyenne, cette fois, est vraiment significative vu la différence entre
les instituts).
Tant qu’on parle de sondages, je dois avouer que je suis
déçu : je pensais que celui que j’avais choisi allait faire 5 ou 6% se retrouver
premier ou presque des « autres candidats » de gauche se retrouve à
2,5%... Et le fait qu’il se trouve devant Anne Hidalgo n’est pas une
consolation, loin de là. Le rééquilibrage auquel je croyais (disons un total
proche de celui de Macron pour les deux personnes en question aidé de Jadot) ne
se produit pas et c’est dommage.
Il n’empêche que les insoumis en mode « après moi le
déluge » se plantent lamentablement, outre le fait qu’ils contribuent à la
normalisation d’un vil populisme de droite… Ils s’imaginent représenter la
gauche mais ne prennent pas en compte le fait que la gauche ne représente plus
rien et n’a jamais été aussi basse depuis l’anomalie de 1969. Ils ne sont rien
et doivent le prendre en compte lors du rebond post électoral et devraient
relire mon billet d’hier.
Qui était
trop long. Je vais arrêter là. La suite n’est qu’une annexe parce que j’ai les
doigts qui me chatouillent.
Je rebondis souvent sur les billets de mon
pote Denis mais c’est le seul Mélenchoniste que je connaisse qui publie
encore sur son blog (et encore, il est converti de fraiche date et, je crois,
uniquement pour dimanche prochain).
Il dit : « Macron,
après avoir siphonné les voix des sociaux-libéraux sur sa gauche, continue
d’engranger celles des électeurs du centre droit qui votent traditionnellement
pour Pécresse. » Je pense qu’il est en train de faire un retour
arrière maintenant que le siphon est passé à droite, aussi. Surtout, Denis n’a
pas lu mon billet d’hier. « Sociaux-libéraux » ne devrait plus être
utilisé. Il correspond à une appellation du début du siècle dernier quand on ne
connaissais pas encore l’application (désastreuse) du communisme, la mondialisation,
le chômage de masse et l’économie numérique, entre autres… Aujourd’hui, plus
personne n’est contre l’économie de marché ou la liberté d’entreprendre.
Belle solution pour faire fuir les électeurs… Et se mettre à
dos ceux qui ont choisi délibérément de voter Macron sans qui il sera
impossible de faire revenir une « vraie gauche » au pouvoir.
« Le phénomène de vote
utile est également visible pour Jean-Luc Mélenchon » : faux !
C’est un échec. Les intentions de vote sont plus basses qu’en 2017 alors qu’on
ne parlait pas encore de vote utile pour un premier tour (même Mélenchon conchiait
l’expression) et que le candidat socialiste était plus « fort » (mais
qu’il n’y avait pas de candidat communiste).
« La détestation des
électeurs pour Macron, pour son arrogance et sa personnalité, fait qu’ils ont
tendance à choisir la Marine Nationale dès le 1er tour. » C’est
bien vrai mais on se demande qui a fait prospérer cette haine et, surtout, qui
a expliqué aux électeurs qu’on pouvait dorénavant voter pour Marine Le Pen.
Les insoumis préféreront avoir MLP présidente pour croire qu'ils pourront engranger davantage de colères et de frustrations et de pauvreté puisque c'est à priori le naufrage qu'elle promet à ce pays. LFI n'a jamais voulu le bien et le progrès de la France. Ce sont les idiots utiles à tout ceux qui veulent notre perte démocratique et économique.
RépondreSupprimerNe confondons tous de même pas les militants insoumis tarés et les électeurs dignes de foi. Voir la réponse que je vais faire ci-dessous.
Supprimerplus personne n’est contre l’économie de marché ou la liberté d’entreprendre. sauf quelques milliers voir plus de jeunes (et vieux) Gauchistes. J'ai mis un G majuscules par ce que ceux là ont une construction politique au contraire des gauchistes de base qui ne savent que couiner dans leur bulle de filtre 2.0 et réciter du marx tendance blague carambar. Mais une partie de la gauche est en mode INTERDIRE : les trucs über, les riches, amazon. Ils ne sont pas contre, ils veulent juste interdire et ça se trouve chez les zinsoumis, les cocos, les écolos-staliniens... qui désignent des listes d'ennemis de classe (ou du climat): le fameux TOP 5% monde qui les contient eux-mêmes.
RépondreSupprimerEt moi qui vote Macron, plus jamais je ne voterai pour une gauche qui m'insulte ou menace mes popres amis qui ont le tord de gagner de l'argent. Je dois faire partie des 50/70% d'electeurs "PS" qui sont partis depuis 2017. Et je l'avais dit, voir le PS tenir dinette avec ces écolos-stals avait fini de me convaincre (et sans parlé du wokisme hein). Parait que je suis de droite du coup (selon des PG dans Facebook), ça ne change rien ^^^
Tu n'es pas parti avant 2017 ?
SupprimerDe tout manière, les insoumis tarés et insultant finiront à 3% comme des trotskystes et expliqueront toujours qu'ils sont les seuls à gauche.
En effet, je ne vais pas être mélenchonniste très longtemps.
SupprimerEn te qualifiant de social-libéral, j'ai en effet fait une erreur grotesque. Car cette catégorie est associée, dans mon esprit, à Blair et Schröder.
Et, j'ai lu ton billet.
Ouf.
Supprimernon Nicolas, j'ai voté PS ou EELV au premier tour à Paris, puis PS (municipales par exemple) jusqu'en 2017 où j'ai vu qu'ils prenaient une sale direction dès lors que Macron a dit qu'il était candidat.
RépondreSupprimerDonc tu es parti avant la présidentielle ?
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