Il y a beaucoup de publications qui tournent sur Internet
sur le thème « Borne n’est pas de gauche ». Tout d’abord, je dois
avouer que je m’en fous. Je n’ai pas voté pour Macron. Il n’est pas de gauche.
Il va avoir une majorité qui ne sera pas de gauche. Je ne vois pas pourquoi il
mettrait une présidente de gauche. Il faut quand même rester objectif.
Et admettre que la gauche a perdu la présidentielle
lamentablement et qu’elle risque de ne pas faire mieux aux législatives. Elle
pourrait même faire largement pire (il y a eu une municipale partielle à Mantes
Le Jolie, ce dimanche. Les candidats nupsiaux ont fait 10% alors que Mélenchon
dépassait les 40% au premier tour de la présidentielle. Je suppose qu’il y a eu
une grosse abstention qui se reproduira pour les législative, à peu près, et qu’elle
sera-t-elle que les nupsiaux ne seront même pas qualifiés pour le second tour.
La vie est ainsi faite. On vote pour un bonhomme et Méluche ne pourra pas être
dans toutes les circonscription).
Mais, même si je dis ça entre parenthèses, je m’égare.
Les arguments antiborne ressemblent à des listes toutes
faites que se refilent les résossociopathes mais ils ressemblent à n’importe
quoi. Par exemple, il est dit qu’elle avait privatisée la SNCF ce qui est
évidemment faux, elle a conduit le changement des statuts pour que la boutique
devienne une société anonyme et je ne vois pas le mal qu’il y a à ce qu’une
entreprise dispose d’un statut normal, même si elle a un boulot de service
public. Non seulement, il n’y a pas de privatisation mais j’invite mes gauchistes
adorées à réfléchir à qui a fait les changements de statuts des PTT puis de France
Télécom pour aboutir à une privatisation… Désolé, ils n’étaient pourtant moins
de droite que Borne, nos valeureux Rocard et Jospin.
L’autre accusation relative aux transports ferrés est aussi
infondée : elle n’a pas décrété l’ouverture à la concurrence, cette
dernière étant provoquée par des directives Européennes. Il y a aussi la
réforme des statuts des cheminots mais elle n’a fait que cesser le recrutement
de types avec un statut datant de la préhistoire (j’assume mes propos :
les conditions de travail à la SNCF ont changé depuis la mise en place du
statut précédent).
On lui reproche une réforme des retraites, bien plus tard,
alors qu’elle a surtout fait en sorte qu’elle ne soit pas faite et sa réforme
de l’assurance chômage permet d’éviter les travers de la proposition de
Pénicaud dont au sujet de laquelle elle a succédé.
Sinon, quand elle était aux transports, cette vile
écologauchiste a mis en place une écotaxe sur les billets d’avion mais nos
camarades connectés ont oublié de le signaler.
Ensuite, elle est passée à l’environnement. Elle a été décriée
pour des propos mais, dans le fond, elle a remis à jour les objectifs de
réduction des machins carbonés. Elle a lutté pour la taxation de l’huile de
palme (on a les combats qu’on mérite) et contre l’opération commerciale « blackfriday »
(même parenthèse). Elle a mis en place un plan pour aider à la réparation des
vélos.
Et même Médiapart constate qu’avec elle a la tête du
ministère du travail, le chômage a beaucoup diminué et cela malgré la crise
sanitaire.
Mais je m’en fous. Ce qui me navrent est de voir les gens
reprendre des argumentaires alors qu’ils n’ont même pas lu la fiche Wikipedia
de la dame. Tas de fainéasses.
Je préfère attendre de la voir à l'oeuvre car je rappelle que nous avons perdu les élections.
C'est vrai que la "privatisation" de la SNCF l'a entrainé dans un secteur extrêmement concurrentiel.
RépondreSupprimerQue d'échanges d'actions sur le marché boursier !
l'Etat français est actionnaire à 100 % !
Voila, des milliards vendus chaque année...
SupprimerMéluche ne sera pas dans toutes les circonscriptions mais sa tête y sera sur toutes les affiches.
RépondreSupprimerC'est déjà ça...
SupprimerAprès 5 ans comme ministre, on apprend cette semaine qu'elle a été pupille de la nation , que son était un résistant déporté avec son frère à Auschwitz puis à Buchenwald.
RépondreSupprimerPar opposition à cette discrétion, Hidalgo n'a cessé de répéter pendant sa campagne que son père était ouvrier électricien syndicaliste, et sa mère couturière.
Marco
Oui. Les critiques viennent de peine à jouir à gerber...
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