Misérabilisme électoral

C’est par pure flemme que je n’ai pas fait de billet de blog aujourd’hui mais je reste d’assez mauvaise humeur aujourd’hui surtout que les analyses que je peux lire de la part de mes potes socialistes ne me paraissent pas satisfaisantes. 

Il y a eu deux gagnants, hier : LFI (pas la gauche qui fait son deuxième pire score de l’histoire de la cinquième) et, bien sûr, le RN. 

Les socialistes ont tout perdu en devenant les supplétifs de la gauche radicale. Tant pis pour eux. Je vais y revenir dans les prochains jours. Il y a néanmoins deux choses qui m’énervent ce soir. 

La première n’est pas à l’origine de ce billet (sur je fais sur iPhone pour préparer ma future hospitalisation ; désolé pour la forme et l’orthographe). Beaucoup de mes copains socialos nouvellement nupessistes pensent que l’on n’est pas à gauche si on refuse de s’allier avec des communautarismes, antisemites et autres andouilles avec des positions délirantes sur l’international tout en refusant leur programme économique qui est ruineux pour le pays et va foutre les pauvres dans une grande difficulté. Désolé mais je ne suis pas là pour jouer… 

La deuxième m’irrite tout aussi fort : les copains en question pensent que la clé réside dans la mobilisation des abstentionnistes. Pour un deuxième tour de législatives où il ne reste plus que deux candidats dans la plupart des circonscriptions. Qu’ils aient de l’espoir est tout à leur honneur mais ils ont réussi à diluer le PS au milieu d’une espèce de champ betterave et ils continuent à oublier tout bon sens électoralistes. 

Continuez à agiter des petits drapeaux dans les rues pour qu’on vote pour vous…