En salle

18 juin 2022

Veille d'élections


La campagne est close mais on peut rappeler certains usages quant aux élections notamment quand il s'agit d'élire des représentants du peuple (je ne vois d'ailleurs pas trop pour quoi d'autre on pourrait voter, sauf en cas de referendum) et d'éminents représentant de la République.

Par exemple, tous ne méritent pas d'être députés et devraient être éliminés au plus vite car ils se conduisent de manière honteuse, par exemple quand ils se font prendre en photo faisant des doigts d'honneur visiblement au peuple vu qu'elles sont destinées à être partagées dans les réseaux sociaux. Il va de soit que les membres de la même famille politique qui ne se désolidarisent pas de ces tristes personnages méritent également de figurer dans les poubelles de l'histoire.

Chers électeurs bien intentionnés, réfléchissez bien à ce que vous aller faire demain et la signification de votre bulletin.

D'une manière générale, il faut tout analyser. Par exemple, vous êtes en colère contre "ParcourSup" mais vous rappelez-vous du système de sélection antérieur et ne pensez-vous pas que la sélection est parfois nécessaire ? Pensez-vous que l'année de mon bac (belle année, celle de l'arrivée au bac des premières victimes de la réforme Haby, tant décriées à l'époque), les élèves n'avaient pas quelques sueurs froides ? Ne croyez vous pas que des gens qui passent leur temps à critiquer un "système" sans proposer de solution pour le remplacer sont bien inconséquents et ne méritent pas de jouer un rôle dans l'avenir politique de la France.

Alors que le patron des hôpitaux de Paris a démissionné, vous avez plein d'articles dans la presse. Vous pourrez y voir, par exemple, que les difficultés connues par les urgences et les hôpitaux (avec les fermetures de lit dont on parle beaucoup) ne sont pas liées qu'à des volontés sarhkollandomacroniennes d'économie budgétaires mais à des difficultés de recrutement car on ne forme pas des professionnels de santé en claquant les doigts, même quand leur rôle se limite à donner un avis dans les réseaux sociaux.

Ne pensez-vous pas qu'il est ignoble d'avoir fait une campagne mensongère sur ces sujets ? Surtout que pour décoincer le système, le gouvernement "sortant" a mis fin au numérus clausus ce qui a, par ailleurs, mis fin à des difficultés de sélections d'étudiants mais aussi à des concours qui poussaient à de dramatiques compétitions entre jeunes.

Ainsi, en cette veille d'élection, nous pouvons rappeler que l'objectivité et la grandeur des candidats est quand même importante. Comme nous ne pouvons pas faire campagne, on peut tout de même rappeler qu'on ne peut pas s'asseoir sur des années d'engagements européens et les faire sauté au gré d'alliance électorales très limitées dans le temps.

Bon week-end et bon vote. 

19 commentaires:

  1. La photo est... Ces gens là sont abjects.

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  2. Supprimer le numerus clausus, c'est bien… mais réussira-t-on, demain, à former des médecins compétents avec des bacheliers totalement incultes et même, très souvent, incapables d'écrire une phrase en français ?

    Jé dé doute…

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    1. Arie a bien des diplômes.

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    2. J'allais dire un truc sérieux mais Didier a raison : on peut supprimer le numérus clausus mais on n'a plus de gens pour enseigner la médecine... (un truc de fou...)

      En plus quand ça écrit pappa avec trois p et que ça parle d'étudiant.e.s, on peut commencer à boire des alcools forts alors que la température est à 41° sur ma terrasse

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  3. Comme la modération des commentaires est activée, les commentaires anonymes publiés auxquels je ne réponds pas sont de moi, le taulier de ce blog. Avec les conneries d’Apple et de Google je renonce à commenter en mon nom. Tas d’imbéciles.

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    1. Oui alors quand tu commentes depuis l'iPhone c'est une horreur tu peux plus commenter en ton nom.

      Après tu as un phrasé particulier : pas besoin de signer ;)

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  4. Je dis aux trois ballots de la photo, qu’il n’est pas possible de dire qui a la plus moche.
    On a le regard captivé par le vide sidéral de leur expression.
    A leur place je ferai disparaître un tel cliché (à moins qu’il ne soit destiné aux livres d’histoire).
    Hélène

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  5. Chers électeurs bien intentionnés, réfléchissez bien à ce que vous aller faire demain et la signification de votre bulletin.

    Je crois que nous sommes suffisamment grands pour réfléchir de nous-mêmes.
    Quant à la crise des hôpitaux, que vous le vouliez ou non, elle est bien due à une vision mercantile de la médecine de service public (que nous continuons à payer au prix fort en dépit de sa détérioration) .

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    1. Si tu es assez grand, tu peux arrêter de me casser les couilles et aller voir ailleurs, aussi.

      A part ça, tu écris n'importe quoi : la médecine est libérale en France mais payée par la collectivité mais des connards comme toi préfèrent ne critiquer que le service publique avec des grandes phrases incompréhensibles et complètement connes vu que, justement, on ne paye pas.

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    2. et complètement connes vu que, justement, on ne paye pas.

      Ah bon ? Vous ne payez pas d'impôts ?

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    3. Tu es taré. Je dis que c'est payé par la collectivité, donc par les impôts. Je dis aussi qu'on peut aller à l'hôpital et ne pas payer directement les soins.

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  6. Je ne suis pas d'accord avec vous dans votre réponse à Maxime : les hôpitaux sont financés par nos impôts et dans ce sens ils nous coûtent bien quelque chose. On peut considérer qu'en retour le service s'est bien dégradé depuis quelques années.
    Catherine.

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    1. Je ne fais que dire qu'on peut aller à l'hôpital et se faire soigner sans payer (à condition d'être pris à 100%). En quoi le service s'est dégradé ? On n'est plus soignés ou on n'a plus le choix entre des cacahuètes et des bretzel à l'apéro ? Il y a plus de morts maintenant qu'avant ? Ou on ne peut pas aller dans un hôpital sans médecins spécialiste à côté de chez soi parce que les hôpitaux trop petits pour avoir des docteurs ont disparu ?

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  7. Quant au numerus clausus il a surtout eu cet avantage de recruter des internes étrangers payés au smic...
    Catherine

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    1. Et ? On devrait pleurer sa suppression pour autant ?

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