Le fascisme est aux portes du pouvoir en Ritalerie via l’arrivée
d’une blondasse à laquelle on ne refuserait pas une gâterie et ces étrangers
pourraient faire leurs élections en dehors de week-ends qui précèdent des
journées de travail surchargées de ma part, m’empêchant d’avoir une réaction
débile à chaud dans mon blog. Je vais donc avoir une réaction débile à froid et
elle va évidemment concerner les politiciens bien de chez nous.
Tout d’abord, ils se demandent comment « on » en
est arrivé là. Je ne fais pas partie des « on », je ne suis pas
électeurs dans ce pays. En outre, pleine de vin, « on » est quand
même assez habitués de voir, derrière les Alpes, des dirigeants qui ne nous
plaisent pas. De toute manière, d’une part, ils ont des coalitions auxquelles
on ne comprend rien – à côté de la précédente, la Nupes est d’une limpidité
surréaliste – et, d’autre part, n’oublions pas que ces andouilles voisines votent
bien pour qui ils veulent même si Mussolini sentait un peu mauvais, il faut
bien le reconnaître.
La question évidemment posée est de savoir comment l’on pourrait
éviter à l’extrême droite d’arriver au pouvoir chez nous. J’ai bien des idées
mais je constate que chacun a ses propres idées qui se résument à « il
faut que l’on continue à défendre notre projet ». Prenez LFI, par exemple
(et pas par méchanceté mais ils ont le même programme, en gros, qu’en 2017) :
défendre « l’AEC » ne les a pas empêchés de voir Marine Le Pen et ses
joyeux lurons continuer sa progression. C’est donc la preuve absolue que « l’AEC »
n’est pas de nature à faire reculer les nazis en culotte courte.
Son parti étant empêtré dans les gifles éparses, Mathilde
Panot a publié dans les réseaux sociaux, pour tenter de redresser la barre, un
message de type « Il nous faut maintenant combattre le Front National et
la réforme des retraites de Macron. » Elle a bien raison mais un peu de
subtilité ne nuit pas : toute action contre la réforme des retraites de
Macron affaiblira, bien évidemment, sa majorité, mais, cette baisse, pourrait
bien bénéficier à toutes les oppositions, y compris le Rassemblement national.
Le sujet de ce billet n’est pas la réforme des retraites mais
je ne crois pas qu’il faille taper dessus en évoquant des motifs politiques ou
en multipliant les manifestations. Il faut rappeler que c’est une ineptie de
bosser plus longtemps alors qu’il y a du chômage, que les carrières longues et
les métiers pénibles doivent faire l’objet de mesures spéciales et j’en passe.
On en reparlera. Et n’oublions pas le motif avancé pour la réforme : il
faut augmenter le volume des cotisations pour améliorer les petites retraites,
ce qui, au fond, n’est pas spécialement débile.
Comme tout un chacun, j’ai des thèmes de prédilections. Par
exemple, il me semble qu’il faut défendre la « République qui protège,
nananère » et arrêter de lui chier dessus. Dans le paquet, il y a la
laïcité et tout ce qui va avec mais que je vais résumer : il faut arrêter
de gueuler quand un ministre veut expulser un imam néfaste. On peut se foutre
de sa gueule quand il n’y arrive pas.
Et il y a l’Europe. Chacun en pense ce qu’il veut. J’aurais
tendance à dire qu’on devrait museler la présidente de la Commission et lui
rappeler qu’elle n’est qu’une fonctionnaire, certes de catégorie supérieure,
mais que cela ne l’autorise pas à commenter les votes dans les différents pays.
Cela étant, à force de chier sur l’Europe, on ne fait que favoriser les
principaux partis antieuropéens qui ne sont pas spécialement des gauchistes.
Beaucoup de choses ont été écrites sur les raisons de la
montée du FN par des gens bien plus doués que moi (mais fréquentant sans
doute moins les bistros). Il faudrait ne pas les oublier. J’ajouterais que le
départ en couilles des partis traditionnels explique en partie cette montée et
que leur force passée était un bon rempart. Si la petite dame prend la tête de
l’Italie, c’est parce qu’elle arrive à faire une coalition avec la vieille
droite torpillée comme la nôtre.
Je n’irais pas jusqu’à
dire qu’il faut sauver Ciotti et Wauquiez, hein…
Un dernier point : un vieux con critiquait mon dernier
billet car je disais que je fréquentais TikTok. Il me prenait pour un gamin
débile. Il n’empêche qu’en regardant des vidéos, j’en sais plus que beaucoup
sur ce que disent Bardella et Le Pen aux jeunes de notre payse.
Commençons donc par arrêter de nous croire plus intelligents
que les autres : si l’extrême droite monte, c’est aussi parce qu’on ne
sait plus parler aux électeurs mais on est persuadés savoir le faire.
C’est con.
En tout cas, Silvio et moi la trouvons vachement plus bandante que notre mamie chaton.
RépondreSupprimerAh ! Une bonne vieille partouze...
SupprimerArié, je me demande vraiment comment tu peux être aussi con (et hors sujet, depuis si longtemps). Mon billet ne porte pas sur l'Italie mais sur nos imbéciles de commentateurs politiques. Surtout, je parle d'une coalition politique qui pourrait difficilement avoir lieu en France même si...
RépondreSupprimerJe me demande si toute ta vie tu as été aussi con...
Et si tu as toujours pu commenter des textes sans les lire ou sans les comprendre.
Arié, pauvre taré ! Seul un type sénile peut penser que je traite de l'Italie dans ce billet et pas des risques de la montée de l'extrême droite en France...
SupprimerArié, ce qui relève de la psychiatrie, c'est de fréquenter un blog où le taulier ne publie jamais tes commentaires, le tout depuis six ou sept ans, d'une part, et, d'autre part, de ne jamais comprendre ce que l'on dit ou d'apporter la contradiction uniquement pour le fait de contredire.
SupprimerEn outre, c'est un gros manque de savoir-vivre digne d'un médiocre trou du cul.
L’enflure de plaint parce que je lui réponds.
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