En salle

28 septembre 2022

Meloni en souffrance


 

Le fascisme est aux portes du pouvoir en Ritalerie via l’arrivée d’une blondasse à laquelle on ne refuserait pas une gâterie et ces étrangers pourraient faire leurs élections en dehors de week-ends qui précèdent des journées de travail surchargées de ma part, m’empêchant d’avoir une réaction débile à chaud dans mon blog. Je vais donc avoir une réaction débile à froid et elle va évidemment concerner les politiciens bien de chez nous.

Tout d’abord, ils se demandent comment « on » en est arrivé là. Je ne fais pas partie des « on », je ne suis pas électeurs dans ce pays. En outre, pleine de vin, « on » est quand même assez habitués de voir, derrière les Alpes, des dirigeants qui ne nous plaisent pas. De toute manière, d’une part, ils ont des coalitions auxquelles on ne comprend rien – à côté de la précédente, la Nupes est d’une limpidité surréaliste – et, d’autre part, n’oublions pas que ces andouilles voisines votent bien pour qui ils veulent même si Mussolini sentait un peu mauvais, il faut bien le reconnaître.

 


La question évidemment posée est de savoir comment l’on pourrait éviter à l’extrême droite d’arriver au pouvoir chez nous. J’ai bien des idées mais je constate que chacun a ses propres idées qui se résument à « il faut que l’on continue à défendre notre projet ». Prenez LFI, par exemple (et pas par méchanceté mais ils ont le même programme, en gros, qu’en 2017) : défendre « l’AEC » ne les a pas empêchés de voir Marine Le Pen et ses joyeux lurons continuer sa progression. C’est donc la preuve absolue que « l’AEC » n’est pas de nature à faire reculer les nazis en culotte courte.

Son parti étant empêtré dans les gifles éparses, Mathilde Panot a publié dans les réseaux sociaux, pour tenter de redresser la barre, un message de type « Il nous faut maintenant combattre le Front National et la réforme des retraites de Macron. » Elle a bien raison mais un peu de subtilité ne nuit pas : toute action contre la réforme des retraites de Macron affaiblira, bien évidemment, sa majorité, mais, cette baisse, pourrait bien bénéficier à toutes les oppositions, y compris le Rassemblement national.

Le sujet de ce billet n’est pas la réforme des retraites mais je ne crois pas qu’il faille taper dessus en évoquant des motifs politiques ou en multipliant les manifestations. Il faut rappeler que c’est une ineptie de bosser plus longtemps alors qu’il y a du chômage, que les carrières longues et les métiers pénibles doivent faire l’objet de mesures spéciales et j’en passe. On en reparlera. Et n’oublions pas le motif avancé pour la réforme : il faut augmenter le volume des cotisations pour améliorer les petites retraites, ce qui, au fond, n’est pas spécialement débile.

 

Comme tout un chacun, j’ai des thèmes de prédilections. Par exemple, il me semble qu’il faut défendre la « République qui protège, nananère » et arrêter de lui chier dessus. Dans le paquet, il y a la laïcité et tout ce qui va avec mais que je vais résumer : il faut arrêter de gueuler quand un ministre veut expulser un imam néfaste. On peut se foutre de sa gueule quand il n’y arrive pas.

Et il y a l’Europe. Chacun en pense ce qu’il veut. J’aurais tendance à dire qu’on devrait museler la présidente de la Commission et lui rappeler qu’elle n’est qu’une fonctionnaire, certes de catégorie supérieure, mais que cela ne l’autorise pas à commenter les votes dans les différents pays. Cela étant, à force de chier sur l’Europe, on ne fait que favoriser les principaux partis antieuropéens qui ne sont pas spécialement des gauchistes.

 


Beaucoup de choses ont été écrites sur les raisons de la montée du FN par des gens bien plus doués que moi (mais fréquentant sans doute moins les bistros). Il faudrait ne pas les oublier. J’ajouterais que le départ en couilles des partis traditionnels explique en partie cette montée et que leur force passée était un bon rempart. Si la petite dame prend la tête de l’Italie, c’est parce qu’elle arrive à faire une coalition avec la vieille droite torpillée comme la nôtre.

 Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il faut sauver Ciotti et Wauquiez, hein…

 

Un dernier point : un vieux con critiquait mon dernier billet car je disais que je fréquentais TikTok. Il me prenait pour un gamin débile. Il n’empêche qu’en regardant des vidéos, j’en sais plus que beaucoup sur ce que disent Bardella et Le Pen aux jeunes de notre payse.

Commençons donc par arrêter de nous croire plus intelligents que les autres : si l’extrême droite monte, c’est aussi parce qu’on ne sait plus parler aux électeurs mais on est persuadés savoir le faire.

C’est con.

6 commentaires:

  1. En tout cas, Silvio et moi la trouvons vachement plus bandante que notre mamie chaton.

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  2. Arié, je me demande vraiment comment tu peux être aussi con (et hors sujet, depuis si longtemps). Mon billet ne porte pas sur l'Italie mais sur nos imbéciles de commentateurs politiques. Surtout, je parle d'une coalition politique qui pourrait difficilement avoir lieu en France même si...
    Je me demande si toute ta vie tu as été aussi con...
    Et si tu as toujours pu commenter des textes sans les lire ou sans les comprendre.

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    1. Arié, pauvre taré ! Seul un type sénile peut penser que je traite de l'Italie dans ce billet et pas des risques de la montée de l'extrême droite en France...

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    2. Arié, ce qui relève de la psychiatrie, c'est de fréquenter un blog où le taulier ne publie jamais tes commentaires, le tout depuis six ou sept ans, d'une part, et, d'autre part, de ne jamais comprendre ce que l'on dit ou d'apporter la contradiction uniquement pour le fait de contredire.
      En outre, c'est un gros manque de savoir-vivre digne d'un médiocre trou du cul.

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    3. L’enflure de plaint parce que je lui réponds.

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