S’il n’a rien, dans ce blog, depuis une semaine, c’est que j’ai
promis, à des potes, Elodie et Denis, au sujet de Twitter et de son rachat par
Elon Mask mais je n’ai rien à dire. C’est con. Tous les jours, j’ouvrais mon
Word et écris une phrase d’introduction à la con mais les mots ne s’enchaînaient
pas. Je savais déjà que Twitter ne ME servais PLUS à rien (j’insiste sur les
mots en majuscules… Vous faites bien ce que vous voulez) mais je n’avais pas
fait le rapprochement entre ce fait et mon manque d’inspiration. Sans doute
parce que « Twitter » m’a été utile un jour.
La solution m’est venue hier. J’avais vu l’information (sans
doute fausse) que la présidence d’un groupe de travail parlementaire au sujet
de l’antisémitisme avait été confié au Rassemblement National. Cela m’avait
paru cocasse (pour ne pas être méchant) et je m’étais contenté d’un « bon
mot » (traduction : une vanne idiote) pour revenir aux âneries du
père Le Pen publié dans Facebook et peut-être dans Twitter : « J’espère
qu’il y aura des petits fours à la cérémonie de mise en place de ce groupe de
travail ». C’est alors qu’un type est intervenu pour me démontrer que l’information
était fausse. Je crois bien qu’il avait mis une photo d’un communiqué de presse
mais, avec mon iPhone, au comptoir, j’avais mieux à faire que de lire ça.
Qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Pourquoi ce gars s’est-il
donné la peine de me répondre ?
Chacun attend des réseaux sociaux ce qu’il veut (ou peut)
mais je demande si les braves utilisateurs y réfléchissent… Pour ma part, il s’agit
de dialoguer avec proches (de la vraie vie ou pas), de récupérer des informations
qui ne sont pas en une des sites d’information, d’y diffuser des vannes ou des « pensées
politiques » insuffisantes pour en faire un billet de blog. Facebook se
prête beaucoup mieux aux dialogues et aux vannes, même si les algorithmes
commencent à me les brouter et il y a tellement d’informations qui circulent qu’on
finit par ne plus rien lire et par scroller jusqu’à ce que l’on tombe sur une
publication plus personnelle.
Chaque jour, on a des dizaines et des dizaines de locdus qui
rendent des hommages à des récents disparus, qui dénoncent tel ou tel scandale.
Ca lasse. Hier, c’était les trucs louches autour de Mme Panier-Machin mais on s’en
fout. Du moins, on se fout de l’avis des autres : il est évident que c’est
scandaleux, que l’on peut penser qu’elle doit démissionner et j’en passe mais
pourquoi s’épancher et, surtout, pourquoi lire les pleureries d’autrui au fil
de journées…
Alors, que penser des évolutions de Twitter ? On doit d’en
foutre. Musk peut bien faire ce qu’il veut, il est propriétaire de la boite et
si nous ne sommes plus contents du service, on peut se tirer. Moi, je vais
continuer à scroller pendant mes heures d’oisiveté, sans doute pour savoir ce
que déblatère ce microcosme…
Que penser du remplacement annoncé des comptes certifiés par
des comptes payants qui seront prioritaires dans les fils de discussion ?
On va dire : rien. On pourra avoir un avis quand ces évolutions seront
mises en œuvre. Entre nous, des personnes utilisent Twitter pour faire des
communications officielles. Il n’y a rien de scandaleux à ce que le service
soit facturé. Et Twitter peut bien prioriser les publications de gens qui
paient, il faut bien inciter le public à raquer. Les comptes certifiés ?
Franchement, vous vérifiez réellement que l’espèce de machin est coché avant de
lire ?
On parle de la gestion des fakenews. Musk arrive à annoncer
en même temps la lutte contre tout en voulant empêcher la censure… Je renonce à
comprendre. Néanmoins, je suis assez
attaché à « la modération de la censure » sauf, évidemment, pour ce
qui est contraire à la législation, comme l’incitation à la haine raciale, au
terrorisme et même, vu que j’ai une bonne âme, à la pédophilie. La lutte contre
les fakenews n’empêche pas les « populistes » d’arriver au pouvoir
sans compter que les utilisateurs devraient eux-mêmes apprendre à trier…
Je vais même aller plus loin. Par exemple, pendant la crise
sanitaire, les différents avertissements dans Facebook ont fini par exaspérer
les internautes et ont probablement contribué au « complotisme ».
Cela dit entre nous.
La dernière question qui se pose est de savoir s’il faut
quitter Twitter au profit d’autres outils tels que Mastodon. Ce dernier n’aura
jamais la popularité du premier et nos auditoires y resteront très limités.
Quitter Twitter est une chose, se fatiguer à remplacer un truc qui ne sert à rien
semble surréaliste. Vous m’y trouverez quand même :
@jegoun@mastodon.social, de mémoire, mais mon compte a près de six ans. J’aime
bien tester des trucs.
Il y a des débats sur l’architecture technique de Mastodon
avec l’utilisation de serveurs décentralisés mais les arguments pour et les
contre se compensent. Twitter est une vraie entreprise alors que Mastodon n’est
qu’une application open source que tout le monde peut installer pour créer son
propre serveur. De fait, il ne peut y avoir aucun contrôle de Mastodon par des
autorités. Les propriétaires des serveurs feront ce qu’ils veulent et opérer
leur propre censure. Je crois que c’est pire que tout même si on se libère des
mains du grand capital. En outre, ils pourront fermer leurs applications quand
ils en auront marre de payer des hébergements, de les maintenir…
Je vais terminer par ce sujet. Si Musk a investi dans
Twitter, c’est pour des raisons que nous ignorons même si des faux sachants
veulent écraser tout le monde de leurs savoirs… Quitter une application dont le
taulier est proche de l’extrême droite américaine et arrêter de le faire gagner
du pognon a un sens.
T'as vu ça ? A la lecture de ce billet, tu n'auras rien appris. Sauf peut-être qu'il est vain de se précipiter...
Musk est un libertarien, dont le seul objectif est l'affaiblissement de l’État. Il pense que les politiques sont des incapables et c'est d'ailleurs, à mon sens, la raison qui l'amène à soutenir Trump. Dans le pire, c'est évidemment lui le meilleur.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si on doit forcément associer le libertarisme à l'extrême-droite. Nous avons tous un peu de mal à comprendre ce qui se passe aux États-Unis. Moi, le premier.
Concernant Mastodon, tu as fait un excellent résumé des inconvénients techniques de la plate-forme. 436 millions d'utilisateurs actifs pour Twitter ; 2 petits millions pour Mastodon.
Je n'associe pas vraiment ou mes mots sont malheureux. Disons que Musk soutient Trump qui pour moi est un type d'extrême-droite (mais je m'en fous, je n'aime pas pour autant Biden). Disons que je voulais dire qu'il est logique qu'un type qui n'aime pas les orientations de Musk puisse vouloir quitter Twitter.
SupprimerJe pense que certains de nos amis ont oublié à quel point on tourne dans un microcosme...
Twitter est une sorte de cour de récré où l'on s'amuse entre deux pluies de merde.
RépondreSupprimerC’est bien ca.
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